Nanterre et la Machine (2e partie) – mai 2014

machine2L’article précédent présentait l’innovant et complexe dispositif d’alimentation des pièces d’eau et fontaines du château de Versailles, dont la machine de Marly était l’élément le plus remarquable. Le fonctionnement, en toute saison, de cette machine avait occasionné des travaux modifiant considérablement le cours de la Seine, ce qui affecta la navigation fluviale. Mais les conséquences furent surtout économiques et influencèrent durablement les conditions de vie des populations riveraines.

Si la vitesse du courant fut à l’origine de nombreux accidents de navigation, elle contribua, aussi, à la disparition de certaines activités traditionnelles du fleuve. C’est ainsi que le moulin Allard, édifié sur pilotis au travers du bras de Nanterre, dut être démoli et reconstruit sur la terre ferme. En compensation, le propriétaire, Jean Prieur, reçut en 1687 une indemnité de 56 180 livres. Les gords (pêcheries) qui encadraient le moulin furent, également, supprimés et les barques des pêcheurs interdites. C’est donc sans surprise, qu’on constate la disparition de la profession de pêcheur dans les actes administratifs nanterriens du XVIIIe siècle.

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