Les 7 rues qui convergent vers la place de la Boule, à découvrir dans le Dictionnaire Historique des rues de Nanterre

 

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BOULE (place de la)

Espace public situé au croisement des avenues Lénine, Joffre, Clemenceau, Joliot Curie et des rues de Saint-Cloud, Vaillant Couturier et Gambetta.
Connue aujourd’hui pour l’importance de son trafic automobile – elle se trouve au carrefour de sept voies dont deux routes nationales et deux routes départementales – elle l’était déjà quatre siècles auparavant car elle constituait un point de passage obligatoire pour se rendre de Paris à Saint-Germain.
Au début du 17ème siècle, sous le règne de Louis XIII, les Messageries royales partaient du Louvre par la rue du Faubourg Saint-Honoré, franchissaient la Seine à Neuilly, puis gagnaient la Boule où la route se scindait en deux parties : l’une passant par Bougival en suivant les rives de la Seine, l’autre se dirigeant sur Chatou en traversant Nanterre et en longeant la chapelle Sainte-Geneviève. Cet itinéraire était emprunté par les équipages conduisant le roi et les seigneurs de la Cour à la résidence royale de Saint-Germain.
C’est au carrefour de la Boule Royale – ainsi appelé sous Louis XIV – que se trouvait le premier poste des Messageries royales.
On ne connaît pas la date de sa création, mais un relais de la Poste royale aux chevaux figure avec précision sur la carte Cassini de 1733. Il occupait un emplacement qu’on peut grossièrement situer à l’angle de la rue Gambetta et de l’avenue Joliot Curie. On en trouve le tracé et la description sur le plan détaillé du bourg de Nanterre datant de 1778.
Au 19ème siècle une entreprise de transports assure le service entre Rueil et Paris au moyen d’un omnibus à impériale attelé à deux chevaux.
Il sera remplacé, à partir de 1890, par un tramway sur rails assurant la liaison entre la place de l’Etoile et Saint-Germain. Une locomotive à vapeur, surnommée « la Bouillotte », tracte deux wagons. La station de la Boule comporte un guichet pour la délivrance des tickets et une salle d’attente.
En 1904, la traction électrique remplace la vapeur et, à partir de 1935, les tramways laissent place aux autobus.
C’est après la seconde guerre mondiale que la place subira le plus de transformations, d’abord lors de la percée de l’avenue Lénine en 1950, puis l’ouverture de l’avenue Joliot Curie une dizaine d’années plus tard.
Mais la circulation devient de plus en plus dense et provoque d’importants embouteillages tout autour de la place. Pour y remédier on pense avoir trouvé la solution miracle en installant un auto-pont en 1971. Le toboggan est construit à titre provisoire, il doit durer quelques années : le temps de construire un véritable passage souterrain. En réalité, il restera en place une trentaine d’années et ne sera déposé qu’en août 2000 pour faire place au souterrain tant attendu qui sera enfin ouvert aux véhicules en 2001.
Débarrassée d’une bonne partie du trafic routier, la place retrouve aujourd’hui son aspect des années 1950.
On se perd en conjectures sur le nom de la place. Si la qualification de royale est évidente, aucune des nombreuses hypothèses proposées sur l’origine de cette fameuse boule ne paraît, à ce jour, bien convaincante.

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BOULE ROYALE (place de la)  voir place de la Boule

BOULE ROYALE (chemin puis rue de la) voir rue Gambetta
GAMBETTA (rue)
Voie longue de 275 mètres débutant place Gabriel Péri et se terminant place de la Boule.
Ancien chemin de grande communication, cette voie a été depuis le 18ème siècle une artère très fréquentée puisqu’elle permettait aux équipages venant de Paris et faisant halte au relais de la poste aux chevaux des Messageries Royales situé place de la Boule Royale de se rendre à Saint-Germain en traversant le bourg de Nanterre.
A la fin du 18ème siècle et au début du 19ème, elle deviendra un lieu où aimeront se fixer nobles et bourgeois nanterriens. C’est ainsi qu’on peut encore admirer place Gabriel Péri, la « maison du notaire » où séjourna d’ailleurs Alphonse Daudet pendant la guerre de 1870, ancienne demeure de M. de Malherbe dont la propriété morcelée à la fin du 18ème siècle s’étendait tout le long de la rue côté n° impairs. A voir également au n° 3 une belle construction de style directoire et au n° 19 une villa ayant appartenu à des industriels, la famille Allez, construite en 1888 sur les plans des architectes Dubois père et fils et qui, aujourd’hui, accueille un centre de loisirs communal.
De l’autre côté de la rue au n° 6, les communs et écuries de la propriété d’Ebeling tailleur de Louis Philippe – le bâtiment principal a disparu lors du percement de la rue Jules Gautier – ont très bien été réhabilités par la Société d’H.L.M* « les Cités Jardins de la Région Parisienne » pour y réaliser des logements pour le personnel d’E.D.F.
Revenons à notre rue. D’abord chemin de la Boule Royale, puis rue du même nom elle deviendra rue Royale, nom qui traversera l’histoire même pendant la Révolution, du moins jusqu’en 1884 où elle prendra le nom de Léon Gambetta en hommage à l’ardent défenseur de la République (1838-1882). Organisateur de la défense nationale en 1870, il refusa d’entériner la défaite. Président de la Chambre en 1879 il dut affronter l’hostilité de Jules Grévy.

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JOLIOT CURIE (avenue Frédéric et Irène)

Voie longue de 1860 mètres commençant place de la Boule et se terminant avenue François Arago.
C’est la voie de liaison de Nanterre à la Garenne (route départementale 131) ouverte en 1959 et qui marquera, au fil du temps, le déplacement du pôle administratif de la commune, du centre ancien vers la Préfecture du département située sur l’axe historique Louvre-Saint- Germain.
C’est en effet le long de l’avenue que s’implanteront bon nombre d’équipements publics d’importance qu’ils soient communaux ou départementaux : en 1961 le lycée Joliot Curie,
-d’abord annexe du lycée Condorcet- sur un emplacement prévu en 1930 pour la construction  d’un hôpital intercommunal, dont le projet sera abandonné en 1933 ; le complexe sportif Maurice Thorez en 1967 ; le groupe scolaire Joliot Curie en 1968 ; la Préfecture et le Palais de Justice œuvre de l’architecte Wogenski en 1972; en 1973 l’Hôtel de Ville et son ensemble administratif dont la conception est de l’architecte Jean Darras, puis le siège de l’office d’H.L.M* de Nanterre, le Centre Technique Départemental et plus récemment en 1994 la structure en verre conçue par F. Deslaugiers pour accueillir l’extention du Palais de Justice.
Deux passerelles enjambent cette artère très circulée, l’une datant de 1973 relie le parvis de l’Hôtel de Ville au lycée, l’autre réalisée en 1998 permet aux habitants de la cité Berthelot de se rendre au parc André Malraux.
Par délibération du 20 mars 1957 le Conseil municipal donnera, à cette voie non encore réalisée, le nom d’Irène Joliot Curie (1897-1956) fille de Pierre et Marie Curie, elle-même physicienne et auteur, seule ou avec son mari Frédéric Joliot, de travaux de physique nucléaire qui leur valurent à tous deux le prix Nobel en 1935.
En 1958 à la mort de Frédéric Joliot, auteur d’importants travaux sur les applications pacifiques de l’énergie nucléaire, premier haut-commissaire à l’énergie atomique en 1946 et Président du Conseil Mondial de la Paix, ce même Conseil municipal le 27 septembre 1958, modifiera le nom de la voie qui s’appelera désormais avenue Frédéric et Irène Joliot Curie.

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CLEMENCEAU (avenue Georges)

Voie publique (route nationale n° 13) longue de 1720 mètres commençant place de la Boule et se terminant en limite de Puteaux.
C’est d’abord l’ancienne route de Paris à Saint-Germain qu’empruntent au 17ème siècle les carrosses royaux  allant au château de Saint-Germain, puis les calèches impériales se rendant à la Malmaison et qui dès la fin du 19ème siècle connaîtra un important trafic :  coucous,  pots de chambres, accélérés, fardiers de carriers, tombereaux de maraichers allant vendre leurs légumes aux halles et le tramway à vapeur « la Bouillotte » mis en service dès 1890 et qui permettait aux Parisiens d’aller à Saint-Germain en 1 heure et 11 minutes.
Elle est alors devenue une importante voie de communication : la route nationale de Paris à Cherbourg que l’on appellera plus communément route de Paris jusqu’en 1918 date à laquelle le Conseil Municipal de Nanterre par délibération du 27 décembre 1918, décide de lui donner le nom de l’homme politique français, président du Conseil en 1917 et dont l’énergie à la poursuite de la guerre contre l’Allemagne, lui valut le surnom très populaire de « Tigre ».
Elle sera également le témoin privilégié de l’industrialisation de Nanterre dès la  fin du 19ème siècle. En 1870 la fabrique d’encre d’imprimerie Lorilleux s’y installe et fonctionne jusqu’à sa démolition en 1968. En 1919 un constructeur d’automobiles Vinot Deguingand s’installe du 163 au 185 de l’avenue, il vend en 1924 à un autre constructeur Donnet Zedel. Pigozzi rachète l’usine en 1935 dans l’intention d’assembler des Fiat sous licence. Il crée ensuite la Société industrielle de mécanique et de carrosserie automobile (Simca). Les usines sont alors vendues à Citroën en 1961. Lors du départ de cette entreprise en 1986, la Municipalité rachètera les terrains et réalisera à cet emplacement une zone d’activité « le Parc des Fontaines » dont un des bâtiments d’aspect ultra-moderne n’est qu’une partie de l’usine Citroën habilement habillée de verre.
A noter également au n° 231 l’ancien groupe scolaire du Plateau construit en 1901 sous la direction de l’architecte Valez. 

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VAILLANT COUTURIER (rue Paul)

Voie longue de 1580 mètres commençant place de la Boule et se terminant en limite de Suresnes au droit de la route des Fusillés de la Résistance.
C’est l’ancienne route du Calvaire empruntée par les pélerins se rendant au calvaire et à l’église dédiée à la Sainte-Croix, tous deux édifiés par un prêtre Hubert Charpentier entre 1634 et 1650.
Ces pélerinages cesseront définitivement en 1831, date à laquelle sera démoli le calvaire.
En 1841, la forteresse du Mont-Valérien est édifiée, et peu de temps après une route dite stratégique contournant le Mont-Valérien est ouverte dans le prolongement de la route du Calvaire. C’est le futur chemin de grande communication n° 3 qui, au début du 20ème siècle, deviendra la route du Mont-Valérien.
A cette époque la voie traverse une zone de carrières mais aussi de vignes et de vergers.
En 1904, la Compagnie des eaux de la banlieue de Paris installe une usine de traitement des eaux dans la partie haute de la route. Modernisée, elle alimente encore aujourd’hui les communes de la presqu’ile de Gennevilliers.
Non loin de là, au n° 270, est construite en 1936 la chapelle Sainte-Bernadette de l’architecte Venner.
En 1937, le Conseil municipal lui donne le nom de Paul Vaillant Couturier, fondateur et président de l’Association Républicaine des Anciens Combattants. Militant communiste actif, ardent défenseur du Front Populaire, il occupera les fonctions de rédacteur en chef de l’Humanité de 1926 à sa mort en 1937.
Le 21 février 1940, la délégation spéciale, qui administre la ville, décide de rétablir l’ancienne dénomination de la voie qui redevient rue du Mont-Valérien. Mais après la libération de Nanterre, le 7 septembre 1944, la municipalité annulera cette décision et la rue redeviendra rue Paul Vaillant Couturier nom qu’elle porte encore aujourd’hui.
L’après guerre voit la commune s’urbaniser et peu à peu les immeubles remplacent les pavillons. C’est ainsi qu’en 1953, à l’angle de l’allée des Marronniers, la mairie fait construire un immeuble destiné à reloger les sinistrés de l’effondrement des carrières de la rue Diderot. Sur ce même terrain, quelques années plus tard est réalisé un complexe sportif. Face à cet équipement, sur un vaste terrain acquis par la commune, l’Office Public d’H.L.M* de Nanterre réalise l’ensemble immobilier « les Damades » des architectes J. Darras et Y. Bedon.
En 1975, la Compagnie des Eaux de la Banlieue (C.E.B) confie, aux mêmes architectes, la construction de son nouveau siège au n° 300 de la rue. La fontaine monumentale est l’œuvre de l’artiste R. Juvin.
Enfin, en 1993, pour répondre aux besoins d’une population de plus en plus nombreuse la municipalité confie au cabinet d’architectes L.T.T.R. la construction à l’angle avec l’avenue des Marguerites d’un équipement comprenant une mairie de quartier, une crèche et une salle polyvalente.

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SAINT-CLOUD (chemin de)  voir rue de Saint-Cloud
SAINT-CLOUD (rue de)

Voie publique longue de 855 mètres commençant place de la Boule et se terminant en limite de Rueil. C’est l’ancien chemin du Poirier de Saint-Cloud qui contournant l’ermitage du Mont-Valérien conduisait à la ville voisine de Saint-Cloud.
Le chemin passe par le lieu-dit « les Hauts Gibets » qui nous rappelle la présence, au Moyen-Age, de bois de justice, justice rendue par le juge de Rueil dépendant de l’abbaye de Saint-Denis.
Au 15ème siècle, les gibets semblent avoir laissé place à un moulin à vent dont on trouve la trace des propriétaires à partir du 18ème siècle.
A la fin du 19ème siècle, le chemin du Poirier de Saint-Cloud devient chemin de Saint-Cloud, puis rue, après son classement dans la voirie communale en 1909.
Au début du 20ème siècle le chemin traverse les carrières Saint-Sulpice, dont le propriétaire est Monsieur Gérard, des champs, vignes et vergers. La seule habitation d’importance est le château des frères Chauveau, riches industriels qui ont acheté le moulin des Gibets et décoré le parc de sculptures provenant des démolitions d’Haussmann à Paris.
En 1933 est inauguré le groupe scolaire Jules Ferry construit face aux carrières Saint-Sulpice ; en 1949 la commune achètera la propriété du Moulin des Gibets pour en faire un centre aéré maternel et en 1971 restaurera le moulin dont les ailes tournent de nouveau aujourd’hui.

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JOFFRE (avenue du Maréchal)

Tronçon de la route nationale n° 13 longue de 650 mètres débutant place de la Boule et se terminant en limite de Rueil.
C’est d’abord l’ancienne route de Paris à Saint-Germain qu’empruntent au 17ème siècle les carrosses royaux allant au château de Saint-Germain, parfois après avoir changé d’attelage au relais de poste de la Boule Royale, puis les calèches impériales se rendant à la Malmaison, et qui connaîtra plus tard l’important trafic des « coucous » appelés aussi « pots de chambre », des accélérés, des fardiers de carriers, des tombereaux de maraîchers, des tapissières de livraison et enfin de la « bouillote », tramway crachoteux à vapeur permettant d’aller de Paris à Saint-Germain en 1 heure et 11 minutes.
Cette importante voie de communication devenue route nationale de Paris à Cherbourg et que l’on appelle alors plus communément route de Cherbourg sera un témoin privilégié de l’industrialisation de Nanterre au début du 20ème siècle. L’industrie automobile en particulier y trouvant de vastes terrains bénéficiant d’une situation avantageuse : c’est ainsi qu’au n° 8 Prosper Lambert construit, entre 1901 et 1906, des automobiles sous la marque « Jean Bart », au n° 18 la Société Dinin installe ses ateliers de fabrication d’accumulateurs, un peu plus loin se fabriquent les accumulateurs Rex, et plus près de nous s’ouvriront les nombreux garages et stations services que nous connaissons aujourd’hui.
Citons également d’autres industries : la Télémécanique, les matelas Merinos, la Société des Bitters Campari établie au n° 15 depuis 1923, mais également au n° 5 la gendarmerie construite en 1897 par l’architecte J. Valez et que le Conseil Général aménagera en logements au début des années 1990.
C’est en 1918 au lendemain de la grande guerre que le Conseil municipal changea le nom de route de Cherbourg en celui d’avenue du Maréchal Joffre, en l’honneur du commandant en chef des armées françaises vainqueur des batailles de la Marne, qui arrêtèrent l’invasion allemande en 1914.

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LENINE (avenue Vladimir Ilitch)

Voie publique nationale (R.N* 190) longue de 1100 mètres commençant place de la Boule et se terminant boulevard National en limite de Rueil.
La voie fut projetée dès 1930 afin de créer un itinéraire de contournement de cette route nationale qui, à l’époque, empruntait les rues Gambetta et Henri Barbusse en plein cœur du vieux bourg. Par anticipation, le Conseil municipal, dans sa délibération du 19 août 1932 lui donna le nom d’Aristide Briand (1863-1932) en hommage à l’homme politique français récemment disparu, partisan d’une politique de réconciliation avec l’Allemagne et prix Nobel de la Paix en 1932.
En fait, l’avenue ne fut réalisée qu’après la deuxième guerre mondiale, ouverte en 1950, et on lui donna d’abord le nom de Joseph Staline (1879-1953). Mais après le processus de déstalinisation entrepris par le 20ème congrès du Parti Communiste en 1956, le Conseil municipal, par délibération du 26 janvier 1962 la dénommera Vladimir Ilitch Lénine afin d’honorer la mémoire du révolutionnaire russe (1870-1924) théoricien du marxisme et fondateur de l’Etat Soviétique.

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Toutes les rues, avenues, allées, boulevards, places, … de Nanterre d’aujourd’hui mais aussi d’hier, à découvrir dans le Dictionnaire Historique des Rues de Nanterre.

Disponible à la SHN, 9 rue des Anciennes-Mairies ou envoyant un courriel à
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