Les prémices de mai 68 à la faculté de Nanterre – février 2018

En 1968, la faculté de Nanterre, qui dépend de l’université de Paris, est une jeune faculté qui a ouvert ses portes en novembre 1964. Les enseignants qui y travaillent cherchent à mettre en œuvre une pédagogie active, privilégiant les travaux pratiques en petits effectifs aux cours magistraux. Le premier doyen Pierre Grappin, a participé activement à la résistance intérieure française pendant la Seconde Guerre mondiale et il est détaché au ministère de l’information lors de la libération de 1944. Il a aussi milité contre la guerre d’Algérie.
Les trois premières années de fonctionnement sont calmes, mais à la rentrée 1967, les effectifs ayant augmenté considérablement (près de 12 000 étudiants contre moins de 2 500 en 1964), les étudiants déclenchent une grève, pour revendiquer à la fois l’aménagement de la réforme Fouchet (perçue comme sélective), et l’obtention de moyens supplémentaires. Ils réclament des travaux pratiques à vingt-cinq étudiants maximum, et des crédits supplémentaires pour la construction d’une bibliothèque universitaire et son équipement en livres de base. Le comité de grève organise ce mouvement de manière originale : les étudiants viennent à la faculté, remettent leurs devoirs et transforment les séances de travaux pratiques en réunions d’information sur la réforme de l’enseignement.
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 Prolonger la lecture:

Bulletin N°24 – la traversée du siècle à Nanterre

et regarder, sur le site de l’INA

le témoignage de deux dirigeantes de l’association des résidents de la cité universitaire de Nanterre . (extrait d’une émission de télévision « tel quel » du 26 mars 1968 intitulée : « Les résidents de Nanterre »)

Pour visualiser l’intégralité de cette émission, prendre contact avec la Société d’Histoire de Nanterre.

contact@histoire-nanterre.com

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