Nanterre et ses cinémas – octobre 2001 – Flash-back sur un ciné-club – octobre 2014

Nanterre et ses cinémas – octobre 2001

Le cinématographe, d’abord forain, va rapidement se sédentariser. Le premier « Grand cinéma de Nanterre », aménagé dans un des salons d’un restaurateur-pâtissier, date de 1910.
En février 1914, M. Texier obtient l’autorisation de faire construire et d’exploiter, au 22, avenue de Rueil, un établissement dont la raison sociale « grand cinérama music-hall » ne rompt pas encore avec ses origines. Il prendra le nom de « Select Rama ». Il comprend un hall d’entrée avec, d’un côté un logement. et de l’autre côté un bar. La salle de spectacle unique dispose de 28 rangs d’orchestre de 28 places et de 2 loges de 5 rangs do 15 places, chacune. L’écran est situé au-dessus d’une scène et de ses coulisses.
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Flash-back sur un ciné-club – octobre 2014

En 1962, la belle époque du cinéma à Nanterre est révolue. Les salles aux fauteuils délabrés, qui n’étaient pas encore transformées en entrepôt, ne proposaient plus que de médiocres films commerciaux. Face à cette situation, un groupe de cinéphiles crée un ciné-club. Ses membres fondateurs et animateurs racontent…

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Silence ! C’est du muet… ou Marcel Papon, le « gamin de Nanterre » au cinéma dans les années 1930.

Oui, aussi paradoxal que cela puisse paraître au temps du cinéma muet, le spectacle était également dans la salle. J’en veux à témoin notre vieil Eden-Cinéma, en particulier pendant la séance du dimanche en matinée.
Deux rangs étaient régulièrement occupés par des gosses chahuteurs pour ne pas dire plus. Avant le spectacle ils tournaient le dos à l’écran et s’invectivaient avec ceux du premier rang du balcon tout en fumant à qui mieux mieux.
Les gens vivaient intensément les films, ils partageaient le sentiment des acteurs. Je me souviens d’un film où l’héroïne était éprise d’un légionnaire ; à la fin de l’histoire celui-ci doit la quitter et rejoindre sa section en partance le soir dans le désert. Ce sont des larmes, des baisers d’adieu et brutalement la séparation. Elle souffre, se griffe le visage et soudain quitte ses chaussures et court dans le sable après son aimé. Alors ma voisine de fauteuil s’écrie très haut : « Tes pompes ! ».

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