Au XVIIIe et XIXe siècles, il existait au Val Saint Germain, dans l’Essonne, un pèlerinage très populaire, lié au culte de Sainte Julienne. Sainte Julienne de Nicomédie fut martyrisée au troisième siècle en étant plongée dans une cuve de plomb fondu, devenu tiède à son contact, puis elle fut décapitée. Cette sainte était invoquée pour la guérison des fièvres, des épidémies, des maladies infantiles et de la stérilité.
Chaque année, des centaines de pèlerins venaient au Val Saint Germain depuis les paroisses environnantes pour offrir des « souches », gros porte-cierges en général en bois sculptés et peints, témoignages d’’un art populaire et naïf. Si ce pèlerinage n’était pas très suivi par les Nanterriens, néanmoins un porte-cierge figurait dans la collection que l’on pouvait voir dans l’église.
Michel Guillot et Jean–Marie Maroille, pour la Société Historique de Suresnes, animeront cette conférence qui permettra d’évoquer les aspects sociologiques, ethnologiques et sanitaires du pèlerinage.