Ferdinand Quénisset, la tête dans les étoiles. – mars 2020

L’astronome Ferdinand Quénisset, Nanterrien de 1890 à 1905, fut un pionnier en matière de photographie astronomique. Il a réalisé de nombreuses observations et photographies du ciel depuis son observatoire, au 5 rue de Chanzy à Nanterre.
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Ferdinand Quénisset est passionné par les œuvres de Camille Flammarion et en particulier par l’Astronomie populaire, livre de vulgarisation qui connaît un grand succès.
En 1890, à dix-huit ans, il devient membre de la Société Astronomique de France.
Lors de son inscription, il mentionne qu’il habite au n° 5 de la rue de Chanzy, à Nanterre. Il fréquente assidûment l’observatoire de la rue Serpente, à Paris, qui est équipé d’une lunette de 108 millimètres. En 1891, Flammarion lui donne accès à la lunette de 24 centimètres de son observatoire de Juvisy.
Cet appareil plus puissant lui permet de faire la découverte de la première comète de l’année 1893. Le 9 juillet, il prévient par dépêche l’observatoire de Paris qu’il vient de découvrir une nouvelle comète. Un télégramme est immédiatement envoyé au bureau central des découvertes astronomiques de Kiel. Toutefois, le 8 juillet, dans le voisinage du lac Salé, en Utah, un amateur, M. Rordame avait également découvert cette comète.
Le télégramme, qu’il avait transmis au bureau central des découvertes astronomiques de Kiel, n’est arrivé qu’après celui de l’observatoire de Paris.  Il a donc été enregistré deuxième, bien que la découverte fut antérieure d’un jour à celle de l’observateur français. Comme il est coutume de le faire en ce cas, le nouvel astre portera le nom de ses deux découvreurs et sera dénommé la comète Rordame-Quénisset.
Le service militaire oblige Ferdinand Quénisset à interrompre, pendant plusieurs années, sa collaboration avec la Société Astronomique de France. Il se marie en 1899 avec Mlle Jeanne Lambinet et continue à habiter à Nanterre, 5 rue de Chanzy. Sa fille, Claire-Annie, y naît le 25 septembre 1902.
Désireux de partager ses découvertes avec les Nanterriens, il envoie, de mai 1897 jusqu’au mois de décembre 1898, au Journal de Nanterre, un relevé de toutes les nouvelles astronomiques de la semaine.

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