Au cours des années 1960, la SNCF et la RATP étudient ensemble la réalisation de la ligne du futur réseau express régional, devant relier les villes de la banlieue ouest de Paris à celles de l’est. En 1963, la décision est prise de relier la station Auber (à Paris) à Saint-Germain-en-Laye, en passant par l’Étoile, la Défense, la Folie, Nanterre et les gares de la vieille ligne de Saint-Germain.
Une ville en pleine mutation
Cette décision s’effectue au moment où Nanterre fait l’objet de grands projets, liés à l’aménagement de la Défense et à l’installation de la faculté sur son territoire.
L’Établissement public d’aménagement de la Défense (EPAD), créé en 1958, est chargé de réaliser, depuis l’emplacement de l’ancienne butte de Chantecoq à Puteaux, un centre d’affaires international et des logements, de part et d’autre de la voie triomphale, grand axe prolongeant les Champs-Élysées. Sur le territoire de Nanterre, un grand parc à vocation culturelle doit également être ouvert. À l’emplacement de la Papeterie de la Seine (à l’extrémité du grand axe, près de la Seine), l’EPAD prévoit un centre urbain de forte densité, composé de bureaux, de commerces et de logements.
La faculté s’installe à partir de 1963, à la place du camp de matériel aéronautique militaire de la Folie. La petite gare en bois qui dessert la halte à cet endroit, devient inadaptée pour les nombreux étudiants, ouvriers et voyageurs qui fréquentent le site.
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Bulletin N°9 – II y a 150 ans… le chemin de fer à Nanterre