Depuis son premier numéro, la « Lettre » de la SHN vous propose chaque mois un petit jeu permettant de découvrir une image (photos, tableaux, dessins) illustrant un Nanterre, historique ou insolite, d’hier ou d’avant hier (surtout) et parfois aussi d’aujourd’hui.
Vous trouverez ci-dessous toutes les « images mystère » et leur solution. Pour simplifier votre recherche, nous avons ci-dessous créé des raccourcis par année de parution. Pour vous y rendre, il vous suffit de cliquer sur l’année qui vous intéresse :
en 2011: Lettres #1 à #11
en 2012: Lettres #12 à #22
en 2013: Lettres #23 à #33
en 2014: Lettres #34 à #44
en 2015: Lettres #45 à #54
en 2016: Lettres #55 à #65
en 2017: Lettres #66 à #76
en 2018: Lettres #77 à #87
en 2019: Lettres #88 à #98
en 2020: Lettres #99 à #109
en 2021: Lettres #110 à #120
en 2022: Lettres #121 à #131
en 2023: Lettres #132 à #142
en 2024: Lettres #143 à #153
en 2025: Lettres #154 à #164
la dernière image
Année 2011 .
Lettre 1 :
Il s’agissait de la reproduction d’un dessin illustrant un article paru dans Paris Match de mars 1970 consacré à la fac de Nanterre. La vue représente la fac avec en fond le CNIT, les cités Berthelot, Provinces-Françaises et Anatole-France, l’avenue de la République et la rue de Rouen. Avec, en avant plan, l’école du Petit-Nanterre et un bidonville.
Lettre 2 :
Il s’agissait d’une photo prise par Claude LEONARD le 19 décembre 2010 représentant le Parc André-Malraux avec la chapelle Saint-Joseph.
Lettre 3 :
Il s’agit d’une photo, confiée par Mme Dujardin, représentant la fonderie de précision (Aluvac), en 1950, et le boulevard National.
Lettre 4 :
La photo, provenant des archives du Ministère du Développement Durable, représente un accident de grue survenu en janvier 1956 pendant la construction de la cité Berthelot.
Lettre 5 :
Il s’agit de l’ancienne école, aujourd’hui démolie, du Petit-Nanterre, avenue de la République. Photo de Jean Claude SCHOUMAKER en 1971.
Lettre 6 :
L’image représente le tableau “les carrières de Nanterre” de René BILLOTTE présenté à l’exposition nationale de 1883. Tableau qui est conservé au Musée des beaux-arts de Bordeaux. Cette carrière était située à La Folie, quartier de l’Université aujourd’hui.
Lettre 7 :
La photo représentait la maison de retraite Sainte-Geneviève, à l’angle des rues Barbusse et Lebon. Elle provient du fonds de la communauté St Vincent de Paul.
Lettre 8 :
La photo représentait, en 1992, l’ancien “Abri Maternel” et “l’Hôpital Cardio” situés à l’emplacement actuel de la Maison de la Musique. Photo de Jean LENGLET.
Lettre 9 :
La photo représentait, vu depuis la place de la Boule, le chat sur le toit de la Maison de M. BOUTTEYRON située au 8 avenue Joffre. Maison construite vers 1900 et promise à la démolition en 2014.
Lettre 10 :
Le dessin représentait, l’entreprise Charles LORILLEUX et Cie, route de Paris (aujourd’hui avenue Clémenceau) au début du XXe siècle .
Lettre 11 :
Notre amie Violette Prigent, qui nous a confié ce cliché, est née, il y a 80 ans, dans la maison de gauche, construite par ses grands-parents au 52, rue des Bizis (à l’emplacement actuel de l’église Saint Paul).
Année 2012
Lettre 12 :
L’image représente, en bord de Seine, le site industriel de MILLIAT Frères (aujourd’hui PANZANI), aux Guilleraies, rue Lavoisier, au milieu du XXe siècle.
Lettre 13 :
L’image représente les abattoirs, entre les rues Raymond-Barbet et de Courbevoie. (Carte postale 1905).
Lettre 14 :
L’image représente la destruction des cheminées de l’usine LA RONA (chauffage urbain), au Petit-Nanterre (rue des Marguerites, en février 1982).
Lettre 15 :
L’image représente une vue de la route Charles X (aujourd’hui route des Fusillés de la Résistance), à l’angle avec l’avenue Félix-Faure.
Lettre 16 :
L’image représente le chantier des Archives départementales des Hauts-de-Seine en mars 1977, avenue Joliot-Curie. « A. D., 16Fi 2. «
Lettre 17 :
L’image représente l’immeuble de logements (Sté HLM Logis Tranports), en cours de démolition, au 41 du boulevard des Provinces-Françaises, le 26 avril 2012 (quartier Université).
Lettre 18 :
Groupe de colos, moniteur et monitrice, vers 1960, à la colonie municipale de vacances de La Bourboule (fonds SHN).
Lettre 19 :
Cette photo a été prise à la fin des années 1950 devant la maison Pollet (garage-marchand de cycles) 116, avenue de la République.
Lettre 20 :
Cette photo, prise en 2012, par Jeannine et Robert Cornaille, montre un troupeau de moutons paissant paisiblement à proximité de la Gare Nanterre-Université (passerelle Mansart).
Lettre 21 :
Nous sommes au 10, rue du Marché. Aujourd’hui notre imprimeur, Graphi-Thermo et l’École de conduite normande, occupent l’emplacement de l’ancienne blanchisserie.
Lettre 22:
Mais où se trouvait cette mystérieuse tour ?
Il s’agit de la tour de l’ancienne usine Laroche (matériels pour cycles, marque « Méphisto »). Photo prise, avenue Lénine, chez le dernier occupant du site, Strafor, en 1996, juste avant la démolition.
Année 2013
Lettre 23 :
Station-service située au carrefour de l’avenue Clémenceau et de la rue Sadi-Carnot.
Lettre 24 :
Vue sur la toute nouvelle école Lucie-Aubrac, ouverte en 2012, à l’est du quartier des Provinces-Françaises. Pour cette réalisation, son architecte Dietmar Feichtinger a obtenu une mention au prix d’architecture de l’Equerre d’argent 2012.
Lettre 25 :
Travaux de terrassement et de fondations de la nouvelle église, en 1925. Construction initiée par le curé Froidevaux. Source : Bulletin n°64 : Quel chantier ! album photographique, (Madeleine BUET), janvier 2020
Lettre 26 :
Tableau peint en 1904 par Maurice de Vlaminck. Intitulé «Bords de Seine à Nanterre», il représente la Papeterie de Nanterre (à ne pas confondre avec la Papeterie de la Seine). Sur ce site se trouvent aujourd’hui les entrepôts Leclerc.
Lettre 27 :
Début du chantier des tours Aillaud en 1977. Fonds iconographique -OMHLM Nanterre/Olivier Perrot.
Lettre 28 :
Il s’agit d’un ensemble en bronze du sculpteur catalan Apel. Les Fenosa Le beau temps pourchassant la tempête, situé depuis 1985 à l’entrée de l’immeuble de l’Agence de l’eau Seine-Normandie, dans le quartier du Parc-Nord (51, rue Salvador-Allende). Photo Serge Bernard.
Lettre 29 :
Au premier plan, dans les années1950, l’usine EXCEL démolie cet été. Au fond, de gauche à droite, le pont de Bezons, le chantier GOHIER et la Cité de transit.
Lettre 30 :
Départ, devant le Parc des Anciennes-Mairies (rue Maurice-Thorez), de la course cycliste, «le Prix de la Madeleine», organisée par les commerçants de Nanterre, en avril 1968.
Lettre 31 :
ll s’agit d’une photo de 1933 représentant la gare de Nanterre (bâtiment alors situé côté centre-ville) et son bureau de l’octroi.
Lettre 32 :
Photo aérienne représentant, au premier plan, l’école Jules-Ferry ouverte en 1933 et, en arrière-plan, le quartier des Damades: une carrière à gauche et le site actuel du Centre Leclerc à droite.
Lettre 33 :
Le tableau intitulé «la Boule de Nanterre» est une œuvre de Maurice de Vlaminck datant de 1923.
Année 2014
Lettre 34 :
La vitrine animée de Noël, chemiserie Chesne, entre 1953 et 1985, au 82 rue Maurice-Thorez. Découvrez notre article dédié ici.
Lettre 35 :
L’activité autour du « Pont-de-Biais », au croisement de la rue de St-Germain (aujourd’hui Henri Barbusse) et de la rue de Chatou au moment des inondations de janvier et février 1910.
Lettre 36 :
Photo représentant, à l’angle des avenues Joliot-Curie et Georges-Clemenceau, la construction de l’immeuble de La Boule en mai 1959.
Lettre 37 :
L’usine DININ à l’angle de la rue de Chanzy et de l’avenue Joffre, aujourd’hui quartier Sainte-Geneviève, avant et après le percement de l’avenue Lénine réalisé en 1950.
Lettre 38 :
Rue des Pâquerettes et avenue de la République en 1970. A droite la chapelle Ste Catherine-de-Sienne.
Lettre 39 :
Nanterre dans le 9ème art: toutes les solutions ici
Lettre 40 :
0La borne en fonte qui indique Notre dame à 13 km. Installée au début de la 3ème République vers la fin du XIXe siècle, elle a été superbement restaurée avant son retour au 5 rue Henri-Barbusse.
Lettre 41 :
Au 26, rue des Goulvents, à l’intersection avec l’avenue Lénine, le magasin d’un Luthier.
Lettre 42 :
Nanterre vu du Vieux Pont de Chatou… il y a très longtemps!
Lettre 43 :
Il s’agissait d’un laboureur au Petit-Nanterre. A la droite de cette photo de Monsieur Billiotte, on distingue le chemin qui longe la ligne Paris-Le Havre (actuelle rue du Onze-Novembre 1918), et, enjambant celle-ci, le pont des Fondrières (autrefois rue de Colombes, aujourd’hui rue Noël-Pons).
Lettre 44 :
Sur un toit au 4, boulevard du Général-Leclerc (2014).
Année 2015
Lettre 45 :
Moment de détente sur l’Ile-Fleurie, à la guingette Lemaire. Carte postale du début du 20e siècle.
Lettre 46 :
Caves du Collège royal de Nanterre, mises au jour à l’occasion d’un effondrement dans le parc des Anciennes-Mairies. Photo de Nicole Ledroit, mars 1993.
Lettre 47 :
Centrale électrique des Chemins de Fer de l’Etat mise en service en 1917 entre le pont de Rouen et le pont des Anglais, en bord de Seine (fonds Marc-André Dubout SHN).
Lettre 48 :
Arrivée à Nanterre de la Course des Midinettes le 25 octobre 1903, sur la place de la Fête (actuellement place du Marché). Les commerces que l’on aperçoit sont ceux situés aujourd’hui au 3 et 5 de la place du Maréchal Foch.
Lettre 49 :
La carrière Pascal, quartier de La Folie, à Nanterre. Tableau de Jean-Charles CAZIN « The quarry of Monsieur Pascal near Nanterre » (about 1875) conservé à la National Gallery of Art, Washington.
Lettre 50 :
Il s’agit de l’entrée de la colonie de vacances de Saint-Hilaire-de-Riez dans les années 1960.
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Lettre 51 :
Il s’agit du boulevard Honoré-de-Balzac au début des années 2000. Photo prise depuis une fenêtre de l’allée du Colonel-Fabien.
Lettre 52 :
Il s’agit de l’achèvement de l’extension du Palais des Sports en septembre 2015, photo prise depuis une fenêtre de la rue du huit-mai-1945. Au fond, sur la gauche les « tours Aillaud » en lisière de la Défense et sur la droite le haut de la Tour Eiffel.
Lettre 53 :
Scène de baignade, été 1945, dans la sablière Lemonnier, avenue de la République.
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Lettre 54 :
L’image proposée représente l’usine LORILLEUX, route de Paris (aujourd’hui avenue Clemenceau) non loin de la place des Bergères. Source : CNAM, les grandes usines.
Année 2016
Lettre 55 :
Photo représentant les collines du parc André-Malraux sous la neige de l’hiver 2010.
Lettre 56 :
Tableau de Daniel SOLLAT (auteur de la SHN) représentant la rue Maurice-Thorez à l’angle de la rue de l’Eglise.
Lettre 57 :
Tableau de Christian Brunet (SHN) représentant le Village Nègre, près du Port de Nanterre, inspiré par la célèbre photo de Willy Ronis (décembre 1957).
Lettre 58 :
Match de football devant la Maison de l’Enfance au Petit-Nanterre, en 1977. Au fond, on découvre la Maison de Nanterre (Hôpital actuel). Photo Jean-Claude Schoumaker.
Lettre 59 :
Dessin paru dans Paris-Match en juillet 1967 illustrant ce qu’on imaginait alors pour l’actuel quartier du Parc, après destruction intégrale du quartier des Fontenelles. En bas de l’image, la préfecture (à droite) et les Terrasses (à gauche) font le lien avec le temps présent. Le musée du 20ème siècle, quant à lui, s’en est retourné à Paris !
Lettre 60 :
En 2016, des palmiers au carrefour des rues Émile-Zola et Honoré-de-Balzac – Photo en noir et blanc de Daniel Sollat.
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Lettre 61 :
En octobre 1988, remplacement du vieux tablier de support de la voie, datant de l’époque du Chemin de Fer (1907), au Pont du Nord. Au cours de l’opération, ce tablier, au lieu d’être enlevé par les airs comme prévu, rend l’âme de façon saugrenue !
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Lettre 62 :
Au début du XXe siècle, une fabrique de javel était installée à l’angle de la place de la Boule et de la rue Gambetta… comme le confirme l’image ci-dessous.
Lettre 63 :
Le groupe scolaire Voltaire, dans le quartier du Chemin-de-l’Ile, tel qu’il se présentait en 1934, peu après son inauguration officielle.
Lettre 64 :
Cette image du haut-relief de Louis Dideron, ornant la façade d’un immeuble du Collectif des cheminots, avenue Henri-Martin, provient de l’ouvrage de Patrick Kamoun « La brique et le rail. Des cités de cheminots au logement pour tous« , publié en 2007.
Texte figurant sur la « borne rouge » implantée devant l’immeuble « collectif des cheminots » (voir image ci-dessous):
En 1930, la Compagnie immobilière des chemins de fer de L’État, fait construire 214 logements pour des familles de cheminots. Deux bâtiments sont réalisés par l’architecte Henri Pacon et son collaborateur Edmond Lafont.
Quatre bas reliefs en pierre calcaire illustrent les métiers du rail. Ils sont l’œuvre de Louis Dideron pour le mécanicien et la garde-barrière, et de Paul Belmondo pour l’aiguilleur et le poseur de rails.
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Lettre 65 :
Cette photo représente les fouilles archéologiques de 1992, place du Marché, qui ont mis au jour les remparts protégeant le bourg ancien de Nanterre (article dédié au sujet).
Année 2017
Lettre 66 :
Pendant vingt ans, ce tronçon autoroutier, surnommé le «porte-avions», a donné l’image d‘un pont qui enjambait l’avenue Joliot-Curie mais qui s’arrêtait brutalement dans le vide. Il sera utilisé comme héliport pour les hommes d’affaires pressés des sièges sociaux de La Défense se rendant en hélicoptère vers les aéroports, sans se préoccuper des nuisances que cela engendrait pour le voisinage.
Lettre 67 :
Cette scène, photographiée sur le Mont-Valérien à Nanterre, est extraite de l’ouvrage de Blaise Cendras, La banlieue de Paris, Denoël, illustrée par les photos de Robert Doisneau, 1949. La photo des jeux des enfants a été prise sur l’actuelle avenue des Chailliers.
Lettre 68 :
En bordure de Seine, le bidonville de la rue des Prés et le stade qui a porté, après le Seconde Guerre mondiale, le nom de Georges Hany (Résistant nanterrien fusillé au Mont-Valérien le 10 avril 1942). Aujourd’hui, à leur place, se trouve le parc départemental du Chemin-de-l’Ile.
Lettre 69 :
Serge Dechamp nous a confié cette photographie, prise en 1950, à l’entrée du quartier du Petit-Nanterre (rue des Saules aujourd’hui). Ce Foyer, avant la création d’équipements neufs comme la Maison des Jeunes, avait une vocation polyvalente, pour les habitants âgés de 7 à 77 ans !
Lettre 70 :
Dans le quartier du Mont-Valérien, une cigogne, plus vraie que nature, veille depuis de nombreuses années sur la rue des Ombraies.
Lettre 71 :
Photo prise lors de l’inauguration du groupe scolaire Robespierre, en 1971, par Jean-Claude Schoumaker. On aperçoit l’usine Simca-Citroën, aujourd’hui le « Capitole », en fond d’image, derrière la rue François-Millet.
Lettre 72 :
Photographie prise, en 1958, par Jean Pottier à La Défense, sur le toit du CNIT, au moment de sa construction. Au second plan, la ligne de chemin de fer St-Lazare-Versailles-Rive-Droite, alors à l’air libre. Plus loin, le cimetière de Neuilly, à Nanterre. Et au fond, derrière l’ancien quartier des Fontenelles, les cités Marcellin-Berthelot, Anatole-France et Provinces-Françaises.
Lettre 73 :
L’image représente un immeuble, couronné d’un superbe arc-en-ciel, situé au 80 de la rue Henri-Barbusse. Bâtisse datant du début du XXe. Photo prise par Morgana Borrull depuis la rue du Bois-Joly.
Lettre 74 :
L’image représente le Lycée Joliot-Curie à l’issue de sa rénovation. Photo prise par Daniel Sollat depuis le parvis de l’Hôtel-de-Ville en 2017.
Lettre 75 :
L’image représente une distribution de bois de chauffage aux personnes âgées et aux familles nombreuses, pendant le rude hiver 1944-1945 sous la responsabilité de l’élu municipal Pierre Bougas.
Lettre 76 :
L’image représente le chantier du Centre Commercial Leclerc du Mont-Valérien lors de l’hiver 2013 . photo de Morgana Borrull.
Année 2018
Lettre 77 :
Consultation médicale dans les locaux du dispensaire ouvert en 1925 dans un pavillon de la Cité jardin, construite à partir de 1920 et détruite à partir de 1957 (image de gauche). Le grand peintre Maurice Utrillo a représenté la Cité jardin dans un de ses tableaux (image de droite)
Lettre 78 :
Sur cette photo de Jean POTTIER, prise le 21 mai 1968, on distingue, entre les bâtiments de droit et de lettres de la faculté de Nanterre, la tour de la présidence, dont le dernier étage avait été occupé le 22 mars 1968 par un groupe d’étudiants, marquant ainsi le début des « évènements ». Ce 21 mai 1968, la faculté de Nanterre est fermée. La contestation étudiante se déplace aussitôt à la Sorbonne. Dans les jours et semaines qui suivent, à Paris, à Nanterre et dans la France entière, dans les entreprises, les administrations et dans les rues des villes vont se développer revendications, débats, inquiétudes et engagements.
Ci-dessous, une autre photo de Jean POTTIER, prise en avril 1968, montre en premier plan les pelouses du campus avec étudiants et petits arbres, et en fond d’image, les grues de la construction de nouveaux bâtiments universitaires derrière les anciens hangars du camp militaire pas encore détruits.
Lettre 79 :
Cette carte postale ancienne représente un vapeur de la compagnie des bateaux parisiens sur la Seine à Nanterre à l’occasion d’une croisière récréative organisée par la société Coopérative la Ruche au profit de ses sociétaires.
Lettre 80 :
Les deux lieux historiques du territoire nanterrien cerclés de rouge sur carte de 1640 sont :
- A gauche : le site d’une chapelle très ancienne, dédiée à sainte Geneviève. Connu sous le nom de « parc Sainte-Geneviève », celui-ci a figuré longtemps sur les cartes de Nanterre ; il a définitivement disparu avec le percement de la A 86.
- A droite : emplacement de la « Croix de Paris », édifiée à l’angle de la rue Sadi-Carnot (ancien chemin de Paris) et de l’actuelle avenue Georges-Clemenceau. Pour rejoindre Saint-Germain en Laye, il fallait, à cet endroit, choisir de passer par Nanterre (et de franchir la Seine à Chatou) ou bien de longer le fleuve en passant par Rueil et Marly.
Noter que sur l’image apparait entre Nanterre Chatou et Saint-Germain l’indication « bois de la trahison». Ce nom fait lien à la légende de la trahison de Roland par Ganelon. Les conjurés, menés par Ganelon, se seraient réunis à cet endroit pour organiser leur action.
Lettre 81 :
L’image mystère de mai 2018 (à gauche) représente la « première pierre » de la Faculté de Nanterre posée le 5 novembre 1963 par le Ministre de l’Education Nationale Christian Fouchet .
Quelques années plus tôt, présentation de la maquette du projet au Premier Ministre Georges Pompidou et de Christian Fouchet, Ministre de l’Éducation nationale de novembre 1962 à avril 1967. (à droite)
Lettre 82 :
Une vue de Nanterre vers l’Ouest, au printemps 2018. Photo prise par une adhérente de la Société d’Histoire depuis le 32ème étage de l’une des Tours Nuage (architecte Emile Aillaud), allée des Demoiselles-d’Avignon.
Lettre 83 :
Cette image mystère représente un poisson fossile (l’Actinopterygii) découvert en 1855 dans une des nombreuses carrières de pierre de Nanterre (Photo prise au cours de l’exposition à la Sorbonne par François Baudin).
Lettre 84 :
La photo mystère du mois de septembre 2018 est prise au droit des ateliers SNCF de La Folie, le long de la ligne de Chemin de Fer Paris-Nanterre, datant de 1837. Ce pont reliait autrefois une usine de produits chimiques (à l’emplacement actuel de la rue Hanriot) au chemin de Nanterre à Colombes (rue Noël Pons actuelle).
Lettre 85 :
Quand le bourg de Nanterre était entouré de remparts, l’entrée et la sortie de la ville s’effectuaient par cinq portes : au nord-ouest la porte de Saint-Germain, au nord la porte aux Vaches, au sud-est la porte de Saint-Denis, au sud la porte de Paris et la porte de Rueil à l’ouest.
L’image-mystère d’octobre 2018 représente les abords de la porte de Saint-Germain, rue Henri-Barbusse aujourd’hui, à l’angle du boulevard du Couchant, proche de la place Édouard-Mayer et du boulevard du Midi. Ces boulevards arborés ont été réalisés à la place où se situaient les anciens remparts.
Lettre 86 :
Robert Cornaille a photographié ce dromadaire, pensionnaire du Cirque de Paris, en septembre 2009, entre les rues de Bezons et André-Doucet.
Lettre 87 :
Photo aérienne du XXe siècle illustrant: La Seine et l’Ile-Fleurie, à l’ouest de Nanterre, traversées par le Pont de la Morue (ligne SNCF Paris-Rouen de 1840).
Photo prise en 1977 (IGN) et figurant parmi celles exposées actuellement au C.A.U.E. 92 (Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement des Hauts-de-Seine Exposition » Survols« )
Année 2019
Lettre 88 :
Cette photo oblique représente l’état d’avancement du percement d’une partie de l’avenue Joliot-Curie en 1954. On y repère le cimetière du Centre, sur la gauche, et, sur la droite, les terrains de sport Gabriel-Péri. Source exposition au C.A.U.E.
Lettre 89 :
Avenue des Champs-Pierreux, face à la rue de l’Egalite, l’entreprise FAURECIA vient d’emménager dans des locaux tout neufs (photo Laurent Gossent 2019). Cet équipementier, lié à PSA, est l’héritier de Bertrand-Faure, bien connu des anciens habitants du quartier des Fontenelles.
Lettre 90 :
L’image Mystère de ce mois représente une partie de la ville de Nanterre aujourd’hui disparue. A l’angle de l’avenue Henri-Martin et la rue de la Chasse, avant le percement de l’autoroute A86, quartier du Chemin-de-l’Ile. On distingue, au fond, à gauche, l’école Voltaire.
Lettre 91 :
L’image – mystère de ce mois est présente dans un ouvrage récent publié par la Société d’Histoire de Nanterre:La rue des Prés Habiter un bidonville à Nanterre de Serge Santelli. Elle représente l’intérieur de la maison de la famille Latrèche : « vue du salon vers la chambre des parents » (page 77).
Lettre 92 :
L’image – mystère de ce mois représente un important évènement sportif, au début du 20ème siècle, dans un quartier de Nanterre. La photo représente le départ à Nanterre, le 24 décembre 1911, du «Christmas des coureurs » [cross cyclo-pédestre professionnel]: photographie de l’agence Rol. Le vainqueur de la course sera Henri Pélissier, grand champion cycliste du début du XXe siècle.
Lettre 93 :
«La campagne à la ville», tel pourrait être le titre de notre image- mystère de ce mois.
La photo représente une vue du quartier du Mont-Valérien prise du haut du gymnase des Chenevreux, en fond des immeubles du quartier des Damades. Photo prise par Daniel Sollat au printemps 2019.
Lettre 94 :
L’image – mystère de ce mois rappelle que le sport féminin existait déjà à Nanterre dans la première moitié du XXe siècle. La photographie représente un match de basket féminin, au cours des années 1930, au stade de la Papeterie, au Chemin de l’Ile.
Lettre 95 :
L’image – mystère de ce mois montre, au milieu du siècle dernier, une intense activité fluviale sur un bras de la Seine et des travaux sur autre bras?
Cette superbe photographie de l’IGN, prise en 1948, représente, vu depuis la rive de Bezons et au-dessus de la Seine, le pont des Anglais ou de la Morue en travaux, après la Seconde Guerre mondiale. La vieille ligne Rouen-Paris, créée en 1843, file vers Nanterre entre la fabrique de bâches Cauvin-Yvose, au nord (Petit-Nanterre), et l’usine électrique, au sud (Chemin-de-l’Ile).
C’était un clin d’œil aux travaux effectués actuellement. Le doublement de ce pont permettra le passage des trains EOLE et aussi celui des piétons et cyclistes.
Photo du chantier à l’été 2019
Lettre 96 :
Cette superbe photographie de l’IGN représente, au-dessus du Rond-Point de la Défense, coupant l’axe historique, l’ancien quartier des Fontenelles au milieu du XXe siècle. Au fond, à gauche trône l’usine SIMCA et vers la droite les cimetières de Puteaux et de Neuilly tous deux sur le territoire de Nanterre.
Lettre 97 :
Comme la photo de la rubrique «Hier – Aujourd’hui» (en page 2 de notre Lettre 97), elle est aussi l’œuvre de Maurice Danton et a été réalisée en juin 1897 sur une plaque de verre.
Le Journal de Nanterre daté du 13 juin 1897 relaie, sur sa Une, l’appel de la mairie aux Nanterriens pour aller accueillir ensemble le Président de la République, Félix Faure, à l’occasion de sa visite officielle à la Maison de Nanterre le jeudi 17 juin 1897.
Le point de rendez-vous fixé dans le square de la Gare est le sujet de cette photo mystère de novembre 2019.
On y reconnait notamment le maire Achille Hennape, la rosière Mlle laure-Françoise Breton …
Ce même jour des hussards et des cuirassiers à cheval ont aussi été photographiés dans les rues de Nanterre.
Traditionnellement la voiture hippomobile officielle du Président de la République était précédée par des cuirassiers à cheval.
Toutes les photos reprises ci-dessous sont l’œuvre de Maurice Danton et ont été réalisée en juin 1897 sur une plaque de verre.
![](https://i0.wp.com/histoire-nanterre.org/wp-content/uploads/2019/10/Felix_Faure_Nanterre_17_juin_1897_hussards.jpg?resize=640%2C223&ssl=1)
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Année 2020
Lettre 98 :
L’image – mystère de ce mois représente l’une des deux statues situées dans le parc des Anciennes-Mairies, que l’on doit au sculpteur Pierre Curillon : un couple de vendangeurs nanterriens de la fin du XIXe siècle revenant de la vigne.
Le monument aux Morts de Nanterre est l’autre sculpture du même artiste installée dans le parc des Anciennes-Mairies. Photos Agnès Galvani – SHN.
Lettre 99 :
L’image – mystère de ce mois rappelle la plus importante fête à Nanterre depuis 1818 jusqu’en 1981. Fixée, dès son origine, à la date de la fête communale, le dimanche de la Pentecôte, cette fête a attiré un très nombreux public de Nanterre mais aussi des environs.
Elle est extraite d’un film d’actualités du Pathé-Journal relatant le couronnement de la Rosière de Nanterre de 1911. La «Fête de la Rosière» se déroulait traditionnellement à la date de la Pentecôte sur la place de la Fête (aujourd’hui place du Maréchal Foch) avec manèges, bal, démonstrations sportives (notamment gymnastique) attirant une foule très nombreuse. De 1818 à 1981 la rosière de l’année était élue par le conseil municipal qui décidait du montant de la «dot» financée par le budget communal. La rosière de 1911, Mlle Bellom parcourt, au bras du maire M. Louis Chardon, le centre ancien de la ville depuis la Mairie à la place de la fête sans oublier le square de la Gare.
La première fête du couronnement de la Rosière de Nanterre a eu lien en 1818 et la dernière en 1981 remplacé depuis par le festival de rue Parade(s).
Lettre 100 :
Comme le montre l’image – mystère de ce mois, la pratique du vélo était déjà bien présente à Nanterre en 1897. Notre photo montre le départ d’une compétition vélocipédique depuis une place bien connue de notre ville: la place de la Fête (dénommée maintenant place du Maréchal-Foch) encore visible aujourd’hui.
Le Journal de Nanterre annonce cette compétition dans son numéro du 13 juin 1897 et publie la liste des lauréats ainsi que des anecdotes la concernant dans sa publication du 27 juin 1897.
Notamment la mésaventure de MM. Bizot et Marchand, tous deux « non placés » car ils avaient accompli un tour en moins croyant la course terminée !
Comme d’autres photos précédemment publiées dans nos lettres, cette image mystère est l’œuvre de Maurice Danton et a été réalisée en 1897 sur une plaque de verre.
Lettre 101
L’image – mystère de ce mois, que nous devons à Marc-André Dubout, met en valeur une place de Nanterre, qui tout au long de l’histoire de la ville, a été marquée par le transport des voyageurs: l’arrivée du tramway à la station de la Boule.
Depuis l’important Relais de la Poste Royale aux chevaux sous l’ancien régime jusqu’aux grands projets de gares de tramway et de métro prévu dans le cadre du Grand Paris. Sans oublier bien évidemment la station d’un des premiers tramways à la fin du XIXe siècle.
Les Nanterriens l’avaient surnommé «la Bouillotte» à cause de l’abondante fumée qui s’en dégageait. Le dessin a été réalisé par Marc-André Dubout, grand spécialiste des trains et tramways qui avait animé en 2013, pour la SHN, une conférence sur le sujet: Histoire de tramways à Nanterre du XIXe siècle à nos jours (article dédié à la conférence avec accès à l’enregistrement l’audio).
Lettre 102 :
L’image-mystère de ce mois, un des Croquis militaires des deux sièges de Paris 1870 -1871, réalisés par Ernest Hussenot, représente sur les pentes du Mont-Valérien, le site du Moulin des Gibets tel qu’il se présentait à l’époque. On doit cette lithographie à Ernest Hussenot, professeur de dessin à l’École Régimentaire du Génie de Montpellier, chevalier de la Légion d’Honneur.
Le Moulin des Gibets constitue alors, selon l’auteur, « un poste avancé placé sous la protection du Mont-Valérien.
Il surveille Rueil et Nanterre et appuie de ses batteries les reconnaissances de nos troupes et sa position en fait un excellent poste d’observation».
Lettre 103 :
L’image-mystère du mois dernier représente, la boulangerie Neveu en 1981 située au 430 avenue de la République, au Petit-Nanterre à proximité de l’hôpital Max-Fourestier, anciennement Maison de Nanterre.
Lettre 104 :
L’image-mystère du mois représente le café restaurant hôtel TURPIN situé route de Charles X (aujourd’hui route des Fusillés-de-la-Résistance 1940-1944) dans le quartier Mont-Valérien – Plateau.
Il était l’un des six cafés installés sur cette rue offrant à sa clientèle l’agrément de jardins et de bosquets. Il proposait à sa clientèle billards, jeux de boules, terrasses, bosquets, tonnelles… Les logements étant souvent exigües, le café offre un lieu où l’on peut se retrouver et se détendre entre amis.
Lettre 105 :
L’image-mystère de ce mois représente un jeune homme prénommé Didier s’essayant à la pratique du vélo. Cette photo prise en 1952 issue du fonds Portzer / SHN, est présente dans l’ouvrage de Michel Mathys Le quartier de La Folie à Nanterre du 17ème siècle à nos jours.
Elle a été prise près de l’endroit où se trouve actuellement le centre commercial Balzac. On devine, en arrière-plan, ce qui va devenir le boulevard Pascal, puis, en contrebas, la ligne de chemin-de-fer (aujourd’hui le RER A), les baraques du camp d’aviation (aujourd’hui l’université) et, au fond, le château d’eau et les cheminées de la papeterie (site aujourd’hui fermé et en cours d’aménagements nouveaux).
Lettre 106:
L’image-mystère de ce mois représente un quartier de Nanterre en 1940 avec en premier plan une carrière à ciel ouvert et une chapelle qui existe toujours aujourd’hui: l’ancien quartier des Fontenelles (aujourd’hui de part et d’autre de l’avenue Pablo-Picasso).
Au premier plan, la carrière du Champ-aux-Melles, à ciel ouvert, d’où l’on extrayait de la pierre calcaire et, au deuxième plan, la chapelle Saint-Joseph, construite, rue des Basses-Fontenelles en 1932 par l’architecte Margerand dans le cadre de l’Œuvre des chantiers du cardinal.
C’est ce même cardinal Verdier, archevêque de Paris depuis 1929, qui bénit la nouvelle chapelle le 24 décembre 1932.
Toujours présente dans le parc André-Malraux, cette chapelle est, aujourd’hui, le seul vestige qui reste de l’ancien espace urbain intégralement détruit et transformé, en lien avec l’aménagement du quartier de La Défense.
- 2018
- 1998
- 1982
- 1963
Lettre 107 :
Dans les années 1920, Maurice Utrillo a peint ce petit tableau intitulé Place à Nanterre. Il est vraisemblable qu’une carte postale de l’époque lui ait servi de modèle.
La petite place peinte par Maurice Utrillo se trouvait au cœur de la Cité Jardin de Nanterre, rue Jean-Jaurès, entre les actuelles rues du Vieux-Pont, Henri-Barbusse, Edmond- Guerry, des Goulvents et Raymond-Poincaré.
Prolonger la lecture sur la Cité jardin de Nanterre avec bulletin n° 32 de la S.H.N.
![](https://i0.wp.com/histoire-nanterre.org/wp-content/uploads/2020/08/Cite_jardin_mont1.jpg?resize=640%2C198&ssl=1)
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Lettre 108 :
Daniel Sollat, infatigable photographe de l’association, nous offre ce mois-ci un petit coin de jardin, tout beau, tout neuf ; pour respirer un peu en ces temps difficiles.
Elle représente un bel espace vert situé entre le boulevard Honoré-de-Balzac et l’allée du Colonel-Fabien, à l’entrée ‘’Est” de la cité Marcellin-Berthelot. On devine, à l’arrière-plan de l’image, le cimetière de la rue de Courbevoie. Destiné aux enfants du quartier, encadrés par leurs animateurs, ce jardin fait partie d’un ensemble éducatif constitué par le centre de loisirs des Bizis, le groupe scolaire Balzac, les crèches du secteur et l’Impro…
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Lettre 109 :
Un généreux donateur va permettre à la Société d’Histoire de récupérer, cet hiver, ce superbe buste du Dr Pierre Mussot. Celui-ci trônait, jusque dans les années 1970 à Nanterre, dans le jardin d’une célèbre usine, aujourd’hui rénovée.
Réalisée par le sculpteur René Carillon, la statue est inaugurée en 1907 en présence de Jules Gautier, maire de Nanterre et de ses adjoints. Le buste est disposé dans le jardin, devant la façade de l’usine, sur un piédestal suffisamment haut, pour être vu par les voyageurs présents dans le train reliant Paris Saint-Lazare à Saint-Germain-en-Laye.
Il est disposé dans le jardin, devant la façade, sur un piédestal suffisamment haut, pour être vu par les usagers du train. Le magazine « Je sais tout » du 15 janvier 1908, rendant compte de l’évènement, présente Pierre Mussot comme étant « l’apôtre de l’antisepsie de la bouche ». Or, aucune communication, ni publication de travaux scientifiques, par Pierre Mussot, n’a été trouvée. Si l’on se fie à ce qui est annoncé, son mérite est d’avoir introduit la menthe poivrée, aux propriétés antiseptiques et aromatiques reconnues, dans la composition de son eau dentifrice, et d’avoir contribué à répandre l’usage de celle-ci, au bénéfice de l’hygiène et…du commerce !
La notoriété affichée, dont les successeurs se feront les apôtres, apparaît comme un pur produit de la publicité.
Ce buste, disparu depuis de nombreuses années a aujourd’hui été retrouvé et rejoindra bientôt Nanterre.
Prolonger la lecture sur le Dr Pierre et son buste enfin retrouvé.
Année 2021
Lettre 110 :
La photo mystère du mois représente la crèche du Chat-Perché située 55 av de la Liberté à Nanterre. Elle est ouverte depuis le 1er avril 1989.
Lettre 111 :
L’important chantier de la construction d’un nouveau pont ferroviaire au dessus du Pont des Anglais a débuté au printemps 2018. A ce pont, a été adjoint un autre pont, réservé aux piétons et aux vélos, reliant les deux berges de la Seine.
Les travaux approchent maintenant de leur terme et la photo mystère de février 2021, que nous devons à Michel Mathys, montre l’arrivée des derniers éléments, «poussés» depuis la berge de Bezons vers la berge de Nanterre.
Ci-dessus le pont « EOLE » achevé. Photo panoramique prise depuis la promenade du « Chemin de Halage » le 28 février 2021 par Claire et Claude FAUVELLIERE.
Lettre 112 :
La maison, et son bassin dans la propriété du Docteur Roux, étaient situés entre la rue Waldeck-Rochet (anciennement rue de Saint-Denis) et le boulevard du Levant (ancien rempart entre la porte de Paris – actuelle place Gabriel-Péri – et la porte de Saint-Denis – actuelle place Jean-Baptiste-Plainchamp). Sur son emplacement a été construit l’actuel Hôtel des Postes.
La photo de droite représente Marianne Pastor visitant cette propriété en 1971 en compagnie de la propriétaire du lieu (photographie de Jean-Claude Schoumaker) dans le cadre d’un inventaire des sites remarquables du centre ancien.
Lettre 113 :
La photo mystère du mois d’avril 2021, datant du début du XXe siècle, montre des militaires du 8ème Régiment du Génie de Rueil, vêtus de la tenue de travail appelée «bourgeron», installant des lignes télégraphiques sur le territoire de Nanterre. Ils posent pour le photographe devant le n°1 de la rue Rigault, à l’intersection avec le boulevard du Nord (aujourd’hui rue de Stalingrad), un immeuble que l’on doit à l’architecte Albert AUBER qui a aussi construit, notamment, l’usine du Docteur-Pierre à Nanterre.
Lettre 114:
L’Image mystère de ce mois, que nous devons à Mamadou DRAME, présente d’une manière inédite, en arrière-plan, le parc André-Malraux et les tours de la Défense, côté Nanterre.
Les bâtiments; à droite au premier plan sont la clinique de la Défense, les Archives Départementales des Hauts-de-Seine, et, en retrait, au coeur du parc André-Malraux, le Théâtre des Amandiers.
Lettre 115 :
Le quartier du Chemin-de-l’Ile à Nanterre a été le plus touché lors de la grande crue de la Seine de 1910.
La photo-mystère de juin 2021 présente la rue de Montesson sous un aspect insolite. Cette rue s’appelle aujourd’hui la rue Louis-Lécuyer. Et elle a été mise en évidence dans la rubrique «Hier – Aujourd’hui» de la Lettre 35 de la SHN.
Lettre 116 :
Cette tête de satyre appartient à l’un de nos adhérents; elle a, peut-être, été fabriquée à Nanterre, au XIXe siècle, dans l’usine du Moulin-Noir de Paul Morin.Prolonger la lecture: Bulletin N°39 de la S.H.N. L’aluminium et Paul Morin au Moulin noir Nanterre, 1857-1890
Lettre 117 :
Notre ami Raymond Picault a retrouvé de vieilles photos prises, il y a quelques décennies, non loin de chez lui.
Elle représente la petite « rivière » qu’enjambe ce « grand » pont se situe dans le parc du Chemin-de-l’Ile. Ce pont est celui de l’autoroute A14. Le petit canal artificiel longe la Seine et le chemin de halage et il serpente aussi sous le pont ferroviaire du R.E.R. A, en direction de Cergy et de Poissy. L’image ci-dessous montre aussi les anciens locaux de la Papeterie de la Seine et, tout à droite, la Maison d’arrêt de Nanterre.
Lettre 118 :
Un adhérent de la Société d’Histoire vient d’acquérir cet ancien jeton de la Papeterie de Nanterre.
Ce jeton d’outillage était utilisé à la Papeterie Prioux , située en bord de Seine près de la darse du port de Nanterre. Il servait aux ouvriers à emprunter de l’outillage en contrepartie de la remise de ce jeton, conservé par les magasiniers jusqu’au retour de l’outil emprunté.
La Papeterie de Nanterre est fondée en 1902 par Paul Prioux (1852-1913), négociant en papier établi à Paris, devenu fabricant au lieu-dit « le Chemin-de-l’Île », à l’extrémité de la rue Jules-Quentin.
Elle est représentée sur le tableau peint en 1904 par Maurice de Vlaminck, intitulé «Bords de Seine à Nanterre».
Prolonger la lecture au sujet de la Papeterie
Lettre 119 :
En novembre 2021, la «Ferme Géante» s’installe à nouveau comme traditionnellement dans le centre de Nanterre.
Au siècle précédent, ces vaches nanterriennes paissaient près de leur ferme située sur l’Ile-Fleurie.
Ci-dessous, toujours au XXe siècle, une image extraite du film d’Isabelle Marina, Maria et les siens « dédié à tous ceux qui ont vécu à l’Ile-Fleurie, à l’extrémité de l’Ile des Impressionistes». Film à découvrir en cliquant sur les images ci-dessous.Avant l’hiver 1996, Maria et sa fille Béatrice vont quitter la dernière ferme de l’Ile-Fleurie.
Lettre 120 :
L’histoire locale inspire les nouveaux commerçants de Nanterre.
Il s’agit, d’une part; du restaurant « A la Folie Sur Seine » qui a succédé à l’enseigne « Chez cochon » au 208, avenue François-Arago (quartier des Groues, dans l’ancien secteur de La Folie) et, d’autre part, de la brasserie O’Parisii qui a ouvert ses portes récemment au 35, boulevard du Général-Leclerc (quartier du Chemin de l’Ile, non loin de la gare de Nanterre-Ville). Deux clins d’œil à l’Histoire de Nanterre, bienvenus.
Année 2022
Lettre 121 :
Dans le film Un Flic, sorti en 1972 (la dernière œuvre du grand cinéaste Jean-Pierre MELVILLE), une scène se déroulant dans une rue de Paris, s’attarde sur un personnage attentif à une publicité affichée à la gauche d’une porte d’entrée: une publicité vantant les mérites de la PÂTE DENTIFRICE du Docteur PIERRE de la faculté de médecine de PARIS.
C’est l’acteur américain Michael Conrad que l’on voit sur l’image mystère de janvier 2022 (ci-dessus). Il tenait le rôle de Louis Costa, complice du chef des truands joué par un autre acteur américain Richard Crenna. Les deux autres têtes d’affiche de ce film sont Alain Delon et Catherine Deneuve. Paul Crauchet, autre acteur habituel des films de JP Melville, est l’adjoint du commissaire de police joué par Alain Delon.
Quant à la Pâte dentifrice du Docteur-Pierre, elle était produite dans l’usine du Docteur-Pierre, à Nanterre, au début du XXe siècle.
Lettre 122 :
Les personnages, au premier plan sur la reproduction réalisée par Marc-André Dubout, sont des lavandières, les pieds presque dans l’eau de la Seine, l’homme dans la barque ramène des fagots de bois. Au deuxième plan on reconnait l’ancien pont de Bezons.
Dans le quartier du Petit-Nanterre, l’eau des puits étant trop calcaire pour la lessive, c’est dans la Seine que des ménagères avaient pris l’habitude de venir laver leur linge.
Lettre 123 :
Notre image mystère de mars 2022 représente un objet magnifiquement restauré, acheté par la ville de Nanterre à la fin du XIXe siècle, et mis en service au tout début des années 1900.
Il s’agit de la pompe à incendie, aspirante et foulante, du modèle de celle qui est demandée en 1896 par la compagnie des pompiers de Nanterre. La pompe permet d’envoyer l’eau sous pression à la lance qui forme le jet. La pompe aspirante et foulante présente l’avantage de puiser l’eau d’elle-même et elle est aussi beaucoup plus efficace pour puiser les caves et les sous-sols inondés à chaque forte pluie, le réseau d’assainissement de la ville étant Insuffisant.
Les bouches d’incendie étant peu nombreuses et n’équipant que les voies principales du bourg, la bêche (le réservoir) est remplie manuellement par une chaine d’hommes et de femmes se passant les seaux d’eau depuis le lieu de puisage.
Prolonger la lecture: Une histoire de pompe
Lettre 124 :
L’image mystère du mois d’avril 2022 représente une voiture stationnée devant une école d’un quartier de Nanterre.
Il s’agit de l’école Paul-Langevin située dans le quartier du Vieux-Pont . Elle est construite à partir de 1955 pour répondre au besoin de scolarisation du quartier dans lequel viennent d’être édifiés les premiers ensembles de la cité HLM du Vieux-Pont. Dans une partie de l’école se crée un cours complémentaire commercial qui deviendra lycée professionnel vers 1970.
Quant à la «petite auto», il s’agissait bien sûr d’une 4CV, du constructeur français Renault présentée en octobre 1946. Familièrement surnommée la «4 pattes», elle est la voiture la plus vendue en France jusqu’en 1955. La production s’arrête en 1961.
Lettre 125 :
L’image mystère du mois de mai 2022 est une photo Michel Laubier qui représente le fond de la darse du port de Nanterre, en 2022, entre la rue du Port et l’avenue des Guilleraies dans le quartier du Chemin-de-l’Ile.
Le port est situé à l’emplacement du chenal qui reliait en 1900 la Seine à la sablière Béraud. Ce chenal était emprunté par les bateaux transportant du sable depuis Nanterre jusqu’à Saint-Denis et La Villette.
Lorsque les sablières ont été épuisées et remblayées deux darses ont été conservées afin de créer un port privé. L’histoire du port est liée à celle de l’exploitation du sable. En 1900, la plus vaste des cinq sablières situées en bordure de la Seine, celle de Monsieur Béraud, est située au Moulin-Allard et s’étend sur six hectares.
Prolonger la lecture : Articles publiés dans le journal municipal Nanterre info :Le port de Nanterre – janvier 2016
Lettre 126 :
Cette voiture a été entièrement fabriquée à Nanterre. Aujourd’hui, elle est
toujours présente et visible dans notre ville. Photo de Claire Fauvellière – SHN.
Il s’agit d’une «Simca 6», fabriquée dans l’usine nanterrienne où la marque a été fondée parM.Pigozzien novembre 1934. L’usine d’automobiles Donnet en faillite, M. Pigozzi achète aux enchères les bâtiments et les 1.300 machines outils, au 163 à 185, avenue Georges-Clemenceau.Le bâtiment historique de cette usine existe toujours.
Réhabilité, il s’appelle aujourd’hui « Le Capitole ».
Dans le hall de cet immeuble de bureaux au 55, avenue des Champs-Pierreux, notre Simca 6 « trône » toujours, en majesté !
Lettre 127 :
Il s’agit de la première entrée de la gare Nanterre-Préfecture, sur la ligne du RER A. (Photo prise par la RATP, le 27 février 1974).
Si le parc André-Malraux commence à prendre forme, au second plan, aucun des immeubles qui, aujourd’hui, entourent et surplombent la station, n’est encore en construction. Au fond, les tours que l’on aperçoit sont celles de la cité des Champs-aux-Melles.
Lettre 128 :
Le stade, qui porte le nom de Vincent Pascucci depuis juin 2017, est l’ancien stade des Bords- de-Seine, situé, comme son nom l’indique, sur les bords de la Seine, au 135, avenue de la Commune de Paris à Nanterre.
Né en 1924, mort en 2017, Vincent Pascucci fit sa scolarité à l’école du Petit-Nanterre et entra au travail à 14 ans, dans une usine de Jouets. Jeune communiste, il participa à la résistance et à la libération de Nanterre le 21 août 1944, avec Raymond Barbet et son ami Louis Meunier, qui fut abattu par les Allemands. Elu au conseil municipal de 1953 à 1977, il fut aussi le président de l’Entente Sportive de Nanterre (ESN) durant près de trente ans.
![](https://i0.wp.com/histoire-nanterre.org/wp-content/uploads/1978/06/Couverture_BD_Vincent_PASCUCCI.jpg?resize=213%2C300&ssl=1)
Militant de la mémoire, il témoigna sur la résistance dans les établissements scolaires, et accompagna des élèves notamment à Oradour sur Glane, au Struthof en Alsace et à Auschwitz.
Une adhérente de la Société d’Histoire de Nanterre vient de publier un roman graphique (une B.D.) consacrée à la vie de Vincent Pascucci, né en 1924 dont les parents étaient arrivés d’Italie à Nanterre en 1923.
Ouvrage disponible à la Société d’Histoire de Nanterre
Lettre 129 :
Sur cette photo aérienne oblique, datant du 1er mai 1949, que l’on retrouve sur le site Internet de l’IGN « Remonter le temps » saurez-vous identifier les bâtiments publics qu’on y distingue, au nombre de quatre, et le nom de l’avenue de part et d’autre de laquelle ils sont édifiés ?
Au nord de l’avenue Georges-Clemenceau, de gauche à droite:
- le bureau de poste,
- les bains douches,
- le groupe scolaire des Fontenelles,
- le centre de loisirs Antoine-Riou a été le dernier occupant de l’annexe scolaire.
Lettre 130 :
Cette photographie a été prise au printemps de l’année 1944, à l’école du Petit-Nanterre, située avenue de la République. Dans cette période très difficile de l’histoire de France, il est possible que ces travaux préparatoires puissent concerner des légumes tels que des pommes de terre, des topinambours ou des rutabagas.
Lettre 131 :
Sur cette photographie des années 1950, le personnel de l’entreprise NUYTS Frères prend la pose. Il s’agissait d’une fabrique d’emballages (carton et plastique) et comme nous l’a précisé un de nos lecteurs : « la réponse est dans une des précédentes publications de la S.H.N… il suffit de chercher, et sur internet, c’est facile ».
Année 2023
Lettre 132 :
Au début du XXe siècle, « Le Matériel Mécanique Moderne » se trouvait au 202, de la rue de Courbevoie. Aujourd’hui, ce sont des logements qui occupent la place, face à la clinique de La Défense. Voir ce petit croquis dessiné sur la carte postale et ce cliché des années 1950 (site internet Remonter le temps IGN).
Lettre 133 :
Nous sommes en 1966, devant un vieil hangar du camp d’aviation de La Folie. Les militaires ont quitté les lieux depuis quelques années, laissant la place à la nouvelle faculté de Nanterre.
A gauche de l’image, Pierre Debauche salue les spectateurs au sortir d’une représentation, lors du deuxième festival du Théâtre des Amandiers, qu’il dirige. Les affiches, de part et d’autre de l’entrée du hangar, nomment la pièce jouée : « Ah Dieu ! Que la guerre est jolie »,
une pièce qui aura marqué ce festival.
Image extraite d’un film de l’INA, en ligne sur Internet
Lettre 134 :
Nous sommes en 1975, sur la butte qui fait face au bâtiment principal du centre de vacances municipal de La Bourboule (domaine de Pradeilles, 63950 Saint-Sauves-d’Auvergne).
Ce cliché a été pris par Luis Pueller, dont nous publions, ces jours-ci, un album de photographies, prises dans le cadre de son travail pour la ville de Nanterre, de 1974 à 1984. Pour lui rendre hommage, le groupe « icono » de la Société d’Histoire a choisi une série de ses images, témoignant de la vie communale à cette époque. Hommage encore au citoyen-photographe chilien, accueilli après le coup d’état de Pinochet en 1973, il y a cinquante ans.
Prolonger la lecture sur Louis Pueller avec le Bulletin n°68: « Album photo de Luis Pueller » de la S.H.N
Lettre 135 :
Cet immeuble, encore debout au moment où nous rédigeons la Lettre 135, va bientôt être démoli.
La photo est une la carte postale du début du 20e siècle. Elle représente le Café-restaurant Turpin, situé au 91, route des Fusillés-de-la-Résistance (quartier du Mont-Valérien). Nous avons déjà évoqué cet établissement dans la Lettre de juin 2020 (photo mystère). Le 24 décembre 1911, une course de cyclo-cross « Le Christmas des coureurs », organisée par l’Echo des sports, y prenait le départ.
A noter que c’est par une décision du 27 avril 1929 que cette partie de Nanterre fut rattachée à Suresnes. (Voir le Dictionnaire historique des rues de Nanterre).
Lettre 136 :
Il fallait nous dire la nature, le nom et l’année d’ouverture de l’équipement public que l’on voit au premier plan de cette photographie, prise en avril 2023.
Il s’agit du groupe scolaire Pablo-Picasso, ouvert en 1989 (architecte : Bernard Simon). Derrière celui-ci, on distingue le parc André-Malraux, le stade Jean-Guimier et les tours Aillaud.
Lettre 137 :
Il fallait nous dire la nature, le nom et l’année d’ouverture de l’équipement public que l’on voit au premier plan de cette photographie, prise en avril 2023.
Il s’agit, au 21 de la rue des Fontenelles, du collège Evariste-Galois ouvert en 1983. Derrière celui-ci, on distingue les tours du Champ aux Melles. Photo prise depuis l’allée Fernand-Léger.
Lettre 138 :
Au premier plan de cette photographie, prise récemment par Françoise Békus depuis un
appartement de la cité Greuze (avenue Pablo-Picasso), ce superbe toit végétalisé est celui d’un bâtiment, inclus dans le parc André-Malraux, qui abrite une division du service des parcs et jardins du Département.
Au deuxième plan, au-delà de l’allée, les bâtiments blancs sont ceux de la résidence de l’Etang.
Lettre 139 :
Il s’agissait d’identifier deux bâtiments appartenant à la ville de Nanterre.
Le premier cliché a été pris en juillet 2023 par Françoise Békus dans la cour de l’ancienne école de garçons des Fontenelles (ou du Plateau), avenue Georges-Clemenceau. Cette école a fermé en 1971, à l’ouverture de l’école Robespierre.
Le second cliché date d’une cinquantaine d’années. Nous somme en hiver, dans le domaine du château d’Hautefeuille que la municipalité, élue en 1935, a acheté dans l’Yonne, pour y ouvrir la première colonie de vacances municipale. Les bâtiments, à droite de l’image, sont des dortoirs (l’un pour les garçons, l’autre pour les filles). Voir cette carte postale, ci-dessus, où l’on distingue aussi la ferme du château.
Merci à Dominique Foucault et à Jean-Luc Villin qui nous ont adressé, en retour de ces photos mystère, de petits mémos souvenirs sur l’école des Fontenelles et sur la colo d’Hautefeuille.
Lettre 140 :
Le site Internet de la Bibliothèque nationale Gallica s’enrichit très régulièrement de nouvelles archives numérisées mises en ligne.
Nous avons ainsi récemment repéré un reportage photographique de l’agence Rol, effectué le 15 août 1932 dans les rues de Nanterre. On fêtait, en grande pompe, le centenaire de la rosière, de la musique municipale et des pompiers. (Voir l’article de Robert Cornaille dans le Nanterre info d’octobre 2020).
Le cortège défile dans la rue du Chemin-de-Fer (aujourd’hui Maurice-Thorez), au droit des nos 28 et 35 (coiffeur et fleuriste, toujours en place). Il se dirige vers la gare.
Ce qui a changé :
- l’ouverture vers le parc de la mairie n’a pas encore été percée ; les trois immeubles, expropriés et démolis (dans les années 1930-1940) pour permettre cet accès, sont encore debout.
- L’immeuble qui abrite aujourd’hui, et pour encore quelque temps, le centre de santé municipal est bien repérable.
- La grange, juste après, a par contre disparu dans un incendie le 29 septembre 1950, comme le décrit Claude Assalit dans l’ouvrage Les pompiers de Paris à Nanterre, (bulletin n° 35, sup).
Lettre 141 :
En 1943, cette carpe de 7 kg, pêchée à Nanterre, nous est fièrement présentée par Denise et Paul Le Monnier, devant le domicile familial au 27, rue de Bezons, dans le quartier du Chemin-de-l’Ile.
Aussitôt après l’envoi de notre Lettre, une première gagnante ! L’une de nos adhérentes habite en effet au 28, rue de Bezons, juste en face ! L’immeuble de la famille Le Monnier, derrière les enfants, existe toujours en 2023 (photo 1, Daniel Sollat).
La famille Le Monnier exploitait une partie des sablières de Nanterre, notamment celles qui jouxtaient la Papeterie de la Seine (photo 2 ci-dessous) et le camp d’aviation de La Folie.
Le poisson pêché dans les sablières y prospérait grâce à l’empoissonnement réalisé par une association locale de pêcheurs : l’Epinoche (photo 3 ci-dessous : l’étendard de cette association en 1949). On trouve des informations sur l’Epinoche sur le site Internet de la Société d’Histoire de Nanterre, par exemple, en 1903, dans le Journal de Nanterre (édition du 19 avril), ou, en 1968, dans le journal L’Eveil du 15 mars.
Lettre 142 :
Cette photographie est parue, à l’époque, dans un Bulletin municipal de Nanterre. Le bâtiment public, au fond, existe encore de nos jours. Les travaux engagés, au premier plan, dureront bien plus longtemps que prévu.
La photo mystère du mois dernier est parue dans le Bulletin municipal du 1er juin 1939 (photo 1). Le bâtiment qu’on voit au fond, existe encore de nos jours. C’est le « dos » de l’actuelle école du Centre, boulevard du Midi. Les travaux engagés, au premier plan, (ceux de la future école maternelle Danièle-Casanova, rue Thomas-Lemaître) dureront bien plus longtemps que prévu. car ils furent interrompus pendant la guerre et ne reprendront
qu’ensuite.
L’inauguration aura lieu le dimanche 28 septembre 1947 (photos 2 & 3). Aujourd’hui, le terrain compris entre les deux écoles a été transformé en potager pour les classes (photo 4, Claire Fauvellière).
Année 2024
Lettre 143 :
Il s’agit de l’allée des Marronniers (photo de Daniel Sollat), dans le quartier du Mont-Valérien, permettant la circulation des piétons entre les rues de Saint-Cloud, Pierre-Sergent et Paul-Vaillant-Couturier.
Le Dictionnaire historique des rues de Nanterre, édité par la Société d’Histoire (et dont une quatrième actualisation va bientôt paraître), indique que cette allée, d’abord privée (pour rejoindre le Moulin des Gibets), a été aménagée pendant la Première Guerre mondiale et qu’elle a définitivement rejoint le domaine public pendant la Seconde.
Lettre 144 :
Voir la rubrique « Devinettes de la S.H.N »
Lettre 145 :
Une fidèle adhérente nous a adressé cette photographie de Nanterre, prise récemment depuis la fenêtre d’un appartement mystère. On reconnaît facilement, au loin, de gauche à droite, la préfecture et les tours de la Société générale ; et même la coupole de l’ancienne usine Natalys (ex Docteur-Pierre et Forvil)…
Il s’agissait d’identifier sur l’image, l’entreprise occupant le bâtiment fléché et coloré, au centre de l’image. Au n° 30 de l’avenue du Général-Galliéni, la société Spie Batignolles occupe, depuis cinq ans, l’immeuble de bureaux construit lors de la restructuration-rénovation de l’ancien site « Natalys », en 2017. L’historique usine du Docteur-Pierre, le long de la non moins historique voie de chemin de fer (1837), est alors devenue « Le Château » et ses jardins ; des logements ont également été livrés.
Ce clin d’œil à Spie Batignolles nous permet de remercier, encore une fois, cette vieille entreprise pour l’aide financière qu’elle nous a apportée pour la restauration du buste du docteur Pierre Mussot, en 2022, et pour l’édition de Nanterre, 2500 ans d’Histoire, en 2024.
Lettre 146 :
André Paupart a retrouvé dans ses vieux cartons cette carte postale qui manquait jusqu’à ce jour à nos collections.
La photo montre le magasin Félix Potin, au n° 79 de l’actuelle rue Maurice-Thorez (autrefois rue du Chemin-de-Fer). Nous sommes dans les années 1930.
A cette adresse, les enseignes Bréal et Camaïeu sont aujourd’hui visibles, photographiées par Daniel Sollat (lequel a pris bien soin de poser son vélo dans le champ !)
Lettre 147 :
Ces deux gravures, parues dans une revue spécialisée à la fin du XIXe siècle, ont quelque chose à voir avec Nanterre. Elles documentent un épisode de l’histoire locale à cette époque.
Elles proviennent d’un ouvrage paru en 1891, « Archives de l’anthropologie criminelle et des sciences pénales ». Le régime des prisons du département de la Seine est décrit avec, en illustration, le dessin des toutes nouvelles cellules qui viennent d’être construites à la Maison de Nanterre. Ce sont les vestiges d’une partie de cet univers carcéral que les
archéologues ont mis au jour ces dernières semaines.
Lettre 148 :
Plusieurs éléments sont encore présents et identifiables aujourd’hui, sur cette carte postale que nous datons de 1932.
- A droite, le groupe scolaire Jules-Ferry (on reconnaît le pignon de l’école des garçons).
- A gauche, la route que gravit cette Nanterrienne aux bras chargés a été goudronnée depuis, bien sûr ! C’est l’ancien chemin rural n° 51, devenu la rue des Chailliers, qui longe le parvis et le parc devant les écoles, dont les travaux d’édification sont alors en cours.
- La rue de Saint-Cloud (au pied de la voie) et l’allée des Marronniers, arborée, se devinent au deuxième plan.
- Au fond, le clocher du XIVe siècle de l’église paroissiale et, devant, sa vieille nef (aujourd’hui disparue) nous aident à nous repérer.
Pour compléter notre documentation, un souvenir de l’inauguration du groupe scolaire et une photographie aérienne du 13 novembre 1933, ci-dessus (site Internet Remonter le temps).
Lettre 149 :
Sur cette photographie de Claire Macel, prise dans les locaux de la Société d’Histoire, à la Villa des Tourelles, Robert et son épouse, Jeannine, posent devant deux vitrines et une affiche qui évoquent trois grandes marques industrielles, emblématiques de l’histoire de Nanterre: l’usine de margarine Excel, en bord de Seine au Petit-Nanterre, d’abord ; puis les cycles Thomann, au Plateau-Mont-Valérien, avenue Félix-Faure ; et enfin les parfums
Forvil, successeurs de l’usine du Docteur-Pierre, non loin de la gare Nanterre-Ville.
Ces trois entreprises ont fait l’objet d’articles spécifiques, à retrouver sur notre site
Internet en cliquant sur les liens.
Lettre 150 :
Nous sommes le 25 août 1944. Une barricade a été construite dans le quartier du Mont-Valérien, au carrefour de l’avenue Félix-Faure, de la route de Charles X (aujourd’hui des Fusillés-de-la-Résistance) et de la rue des Bas-Rogers (entre Suresnes et Puteaux). Ces documents nous ont été transmis par Jean Pierre Carosso, adhérent de la Société d’Histoire. Ses grands-parents maternels étaient aux premières loges. La boulangerie existe toujours…
Pour en savoir plus sur ces journées de la Libération à Nanterre, relire, parmi les
ouvrages édités par la SHN :
- Vive Nanterre libéré (1974),
- Nanterre 1939-1945 (1996, Marianne Andreucci)
- Nanterre, 2500 ans d’Histoire (2023)
- Les écoliers de Nanterre dans la tourmente de 1939-1945 (2024)
Lettre 151 :
Comme souvent, des dizaines de perruches survolent Nanterre. L’image a été capturée
par Daniel Sollat, il y a quelques jours, dans un beau soleil couchant sur l’ancienne école de filles Honoré-de-Balzac (sur le boulevard du même nom, au n° 4) aujourd’hui occupée, en partie, par un IMPro (institut médico-professionnel), géré par l’Unapei 92.
Lettre 152 :
La marque « Laverton » est bien connue des collectionneurs de cartes postales.
Et les anciens se souviennent des boutiques du photographe dans notre ville.
Dans quelle rue de Nanterre se situait le studio photographié ici, en 1937 ?
Beaucoup de fidèles lecteurs nous ont fait part de leurs souvenirs concernant la boutique Laverton. Quelques-uns sont allés, tous jeunes, s’y faire « tirer le portrait ».
En 2011, une adhérente, Chantal Petit, nous avait communiqué cette photographie, prise vers 1937 par son père, Jacinthe Laverton. Nous sommes place du Maréchal-Foch (au n° 9), un jour de marché.
La personne en blouse blanche devant la boutique est Marie-Louise Laverton, maman de Chantal.
Pour en savoir plus sur cette famille de photographes (Jacinthe est décédé en 1966), les adresses de leurs boutiques et studios, il faut relire l’ouvrage de Jeannine Cornaille Commerçants et artisans à Nanterre de 1918 à 1939 (avril 2013, bul. n°47, page 54). De nombreuses cartes postales anciennes de nos collections portent la marque « Laverton ». Sur celle que nous reproduisons ici, figure une des entrées du camp d’aviation de La Folie, rue de Rouen, au nord du campus universitaire actuel. Cf. La Folie, du camp d’aviation militaire à l’université Paris X-Nanterre, 1916-1972 (René Kerzrého bul. n°34, 2004) et Le quartier de La Folie à Nanterre du 17e siècle à nos jours (Michel Mathys, bul. n°63, 2019).
Lettre 153 :
Dans quel quartier de Nanterre sommes-nous ? Quel est le nom de la rue ? Et le bâtiment, derrière le mur ? (photographie de Daniel Sollat).
Daniel Sollat a pris ce cliché, il y a quelques semaines. Nous sommes passage des Ecoles, entre l’avenue Georges-Clemenceau et l’ancien quartier des Fontenelles.
En arrière-plan, le groupe scolaire du Plateau et, derrière le portail, la cour du centre de loisirs.
Année 2025
Lettre 154 :
Reconnaissez-vous l’endroit où cette photographie du studio Laverton a été prise, à Nanterre, en 1930 ?