L’aéroclub de NANTERRE – avril 2021
Les débuts de l’aviation sont encouragés, dès 1898, par l’Aéroclub de France. Cette association, composée d’aviateurs, organise des compétitions entre pilotes de dirigeables, puis entre pilotes d’avions. Elle remet des coupes et des prix, et elle homologue les étapes marquantes qui jalonnent les progrès de l’aviation. En 1909, elle est chargée de délivrer les brevets de pilote.
Pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918), l’aviation est utilisée pour des missions de reconnaissance au profit de l’armée de terre, puis dans les combats aériens. L’aviation militaire ayant montré son efficacité, pendant l’entre-deux-guerres, le pouvoir politique se trouve confronté à la nécessité de recruter et de former de nombreux pilotes.
Toutefois, les cours de formation au brevet de pilote dispensés par les aéroclubs coûtent fort cher ; le paiement des heures de vol entraîne des dépenses supplémentaires, que seule une minorité aisée a les moyens de s’offrir. Constatant l’insuffisance du nombre de pilotes, Pierre Cot, ministre de l’Air (sous le Front populaire), veut donner à tous les jeunes de France la possibilité d’acquérir gratuitement les différents brevets de tourisme de pilotage d’avions. Dans ce but, il augmente substantiellement les subventions en faveur de l’aviation populaire.
En 1937, la Fédération populaire des sports aéronautiques (agréée par le ministère de l’Air) mène une campagne de promotion auprès des jeunes gens de 14 à 21 ans qui désirent passer gratuitement leurs brevets de pilote ou qui ambitionnent de faire leur service militaire dans l’aviation.Des activités liées à l’aéronautique
À Nanterre, comme dans beaucoup de communes de l’ouest parisien, se sont développées un certain nombre d’activités liées à l’aéronautique. En 1916, dans le camp de matériel aéronautique de La Folie créé par l’armée française (situé à la place de l’actuelle université), on entrepose des avions endommagés, des pièces détachées, des moteurs, etc. Après la guerre de 1914-1918, le camp comprend, à côté du casernement de la 12e compagnie de l’air, l’entrepôt n° 302 de l’armée de l’air. Quatre cents personnes civiles y sont employées dans les divers magasins : ce sont des mécaniciens, magasiniers, emballeurs, chauffeurs, manutentionnaires, grutiers… Dans le même temps, dès 1922, M. Pescara travaille sur la mise au point de son hélicoptère, à l’usine Vinot-Deguingand de l’avenue Georges-Clemenceau (immeuble « Le Capitole » aujourd’hui). Il fait ses essais à Issy-les-Moulineaux au cours des années suivantes.
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