L’eau à Nanterre … depuis les Gaulois jusqu’à nos jours

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A l’eau des fontaines d’antanCe dimanche 19 avril 1761, devant les fidèles massés dans l’église Saint-Maurice de Nanterre, le curé a appelé, au cours de son prône, ses paroissiens à une délibération de la plus grande importance à l’issue de la grand’messe.
Jean Simon, vigneron exerce la fonction de syndic, prend la parole et rappelle à l’assemblée qu’il s’agit de débattre du problème de l’eau. Maître Cordier, le notaire, est également présent et son fidèle compte rendu nous permet de reconstituer la scène. Les principales familles nanterriennes sont représentées : Carthery, Philippe, Moussard, Badaire, Giroust, D’allichamps, Rotty, Delahaye, Cuvillier, Vanier, et bien d’autres.
Pourtant, la plupart des habitants possèdent un puits, en propre ou en commun, car la nappe phréatique n’est qu’à 5 à 8 mètres de profondeur. Sur le plan de 1778, on dénombre 197 puits, rien que dans le bourg, mais leur eau est très calcaire et ce sont des fontaines publiques alimentées par des sources qui sont réclamées.
Des travaux de fouilles et de drainage ont été effectués au pied du Mont-Valérien et les eaux ainsi découvertes vont pouvoir fournir deux fontaines. La première comportera un bassin de charge et sera située, sur une base triangulaire, place du Martray (aujourd’hui place Gabriel Péri).
Un aqueduc enterré mènera l’eau à la place de la Porte de Rueil (aujourd’hui place du Maréchal Foch où se situe le marché du Centre) où un lavoir doublé d’un abreuvoir à chevaux sera installé.
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Les puits à Nanterre

À l’origine, à Nanterre, l’eau a été captée dans la Seine, dans les sources et enfin dans des puits. Certains d’entre eux ont laissé des traces.
Lors des fouilles archéologiques menées à partir de 1993 sur le tracé de l’autoroute A86 (à l’angle de l’avenue Jules-Quentin et de la rue Henri-Martin) et le long de l’avenue Jules-Quentin (des numéros 31 à 41), un village gaulois, dont les maisons disposaient de puits privatifs, a été découvert. La plupart des quinze puits mis au jour étaient construits en pierre. Leur appareillage était constitué de blocs de meulière, de calcaire et de grès assemblés sans recours au mortier. À la base des conduits, des blocs plus gros étaient posés sur la tranche. Quelques puits dépourvus de parements avaient gardé sur leurs parois les marques d’un coffrage de bois. Ce dernier permettait d’en éviter l’effondrement. De faibles profondeurs (moins de trois mètres), ils étaient creusés dans le sable.
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L’usine du traitement des eaux du Mont-Valérien

Alimenter les habitants en eau potable est une exigence permanente qui a conduit, en 1906, à créer l’usine du Mont-Valérien. Évoluant au fur et à mesure des connaissances et de la réglementation, cette usine illustre, à elle seule, l’histoire des techniques du traitement de l’eau depuis plus d’un siècle.
 En 1991, le Syndicat intercommunal pour le service de l’eau change d’appellation et devient le Syndicat des eaux de la presqu’île de Gennevilliers, le SEPG. Il passe un contrat d’affermage avec la Compagnie des eaux de la banlieue. Cette dernière, devenue Eau et Force en 1992, est chargée d’assurer le traitement de l’eau, sa distribution, sa facturation, sans oublier l’entretien des installations et du réseau.
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La devinette de la Lettre 67 – l’usine du traitement des eaux du Mont-Valérien

 

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Hydrologie de Nanterre –
extrait de la thèse de Jean Fraigneau – 1946

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La Seine dans l’histoire de Nanterre

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