Les Devinettes de la Lettre de la S.H.N.

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Réponses aux Devinettes

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    Réponse de la devinette de la Lettre 51
    Erasme_HolbeinÉrasme est ce philosophe, écrivain, poète,… né à Rotterdam vers 1466, décédé à Bâle en 1536. Étudiant à la Sorbonne et atteint de la fièvre quarte, Érasme vint boire de l’eau au Puits de Nanterre et recouvrit la santé. Bien plus tard, il se souvint de sa promesse de remercier Nanterre et sainte Geneviève dans ce poème.

    Portrait d’ERASME peint par Holbein, Musée du Louvre
    Pour en savoir plus cliquer sur l’image ci-contre

     

    Plus de détails sur la guérison d’Érasme dans publications de la SHN:

    Bulletins_ErasmeBulletin N°27 – Sainte Geneviève – actes de la conférence du 2 février 2002

    Bulletin N°22 – Nanterre, quelques traits de la vie de la cité

    L’article publié dans le journal municipal Nanterre Info en décembre 1992 – A l’eau des Fontaines d’antan – « Miracles à Nanterre »

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    La devinette de la Lettre 52

    Dans l’un des 64 films qu’elle a tournés, à la question qui lui est posée :  Max_et_les_Fer_1« Pourquoi tu restes à Nanterre? « 

    Max_et_les_Fer_2Romy Schneider répond « Je suis bien à Nanterre … ».

    Quel est le titre et la date de sortie de ce film ?

    La réponse…
    Plusieurs scènes de ce film de Claude Sautet Max et les ferrailleurs, sorti en salles en 1971, ont été tournées à Nanterre.
    Cliquer sur l’une ou l’autre des images ci-dessus pour visionner la scène entre Michel Piccoli et Romy Schneider.

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    La devinette de la Lettre 53

    Quel peintre du XIXe siècle a immortalisé «La maison des chiffonniers, route de Chatou» à Nanterre ?

    L53_devinetteCharles Mercier est l’auteur de ce tableau. Peintre paysagiste (1832-1909), il débuta en tant que restaurateur de tableaux, avant d’entrer aux Beaux-Arts et de devenir l’élève de Camille Corot qui l’a fortement influencé. Il exposera au Salon de 1861 à 1870.
    Nanterre vue par quatre peintres
    article publié dans Nanterre-Info en décembre 2001

    Le Musée de Sceaux organise, le 9 avril 2016, une grande conférence:
    «Paysage et territoires en Ile-de-France.
    Le regard des peintres au XIXe siècle ».
    Jeannine Cornaille a présenté  «Les peintres et le paysage à Nanterre. De Damoye à Utrillo».

     

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    La devinette de la Lettre 54

    Il y a presque 50 ans, une création théâtrale a particulièrement marqué les Nanterriens.Quel est le titre exact de cette pièce qui fut jouée dans un hangar de l’ancien camp militaire d’aviation à la Folie ?

    « Ah Dieu, que la guerre est jolie », premier vers de L’Adieu du Cavalier de Guillaume Apollinaire, sert de titre à la pièce de Pierre Debauche, présentée, en mai 1966, au public Nanterrien  dans un ancien hangar de l’ancien camp militaire d’aviation à la Folie.
    Guillaume Apollinaire est mort des suites d’une blessure au cours de la Grande Guerre.

    La pièce, adaptée de Oh ! What a lovely war de Charles Chilton et Joan Littlewood, est un spectacle musical burlesque, mais sur le fond sérieux et même tragique de la guerre de 1914-1918. Ah_Que_laguerre_est_jolie_programmePublications de la Société d’Histoire de Nanterre à propos de  ce spectacle:

    Article publié dans Nanterre-Info

    Bulletin de la SHN

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    La devinette de la Lettre 55

    Gustave_CharpentierUn grand compositeur Français et ses choristes accueillirent, dans la cour de la mairie de Nanterre, l’arrivée de la course des Midinettes 1903 dont le départ avait été donné à Paris.
    Ce grand musicien fut récompensé par un Prix de Rome et Abel Gance tira une version cinématographique de l’un de ses opéras?

    Gustave Charpentier, né en 1860 et décédé en 1956, fut récompensé en 1887 par le Prix de Rome en composition musicale. Il collabora à une version cinématographique de son opéra Louise mise en scène par Abel Gance.

    En 1902, il crée le conservatoire Populaire Mimi Pinson (héroïne d’Alfred de Musset) où les femmes peuvent recevoir une instruction musicale gratuite.


    Prolonger la lecture

    Quand les rues de Nanterre nous parlent musique

    Biographie détaillée de Gustave Charpentier sur le site Musicologie.org   

    Gustave Charpentier : Impressions d’Italie, suite symphonique (1889)

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    La devinette de la Lettre 56

    Médecin très apprécié de la population de Nanterre au XIXe siècle, il est aussi l’arrière-grand-père d’un très célèbre philosophe aujourd’hui décédé.

     

    Le docteur Foucault fut un bienfaiteur de Nanterre, à qui le conseil municipal rendit hommage en 1898, un an après son décès, en donnant son nom à une rue du centre de la ville. Il est un ascendant direct du grand philosophe et écrivain Michel Foucault.
    Né à Angers en 1811, Jacques-Symphorien Foucault, effectue ses études de médecine à Paris, puis fraîchement diplômé, s’installe à Nanterre en 1835, d’abord rue Royale (aujourd’hui rue Gambetta), puis boulevard du Midi. Reconnu pour ses qualités professionnelles, il est aussi un acteur important au sein de la communauté nanterrienne. Il devient ainsi, en 1872, l’un des membres fondateurs de la bibliothèque municipale, puis en 1876, crée la première crèche de la ville. Il exerça pendant une cinquantaine d’années au cours desquelles son dévouement auprès de la population, et plus particulièrement auprès des plus démunis, lui valut d’être considéré comme « médecin des pauvres ».

    Ci-dessous le registre de 1883 des procès-verbaux des réunions
    du Comité de la Bibliothèque populaire de Nanterre
    Bibliotheque_Populaire_Nanterre_1883


    Prolonger la lecture

    Article publié dans Nanterre-Info
    La rue du Docteur-Foucault autrefois rue du Quignon – juillet 1996

    Additif au Dictionnaire historique des rues de Nanterre

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    La devinette de la Lettre 57

    La construction, au XVIIe siècle, de cet imposant dispositif, un peu en aval à Nanterre, a bouleversé les activités en bord de Seine et même la navigation sur le fleuve.
    De quoi s’agissait-il ?
    Machine_marly_plan
    Pour Louis XIV, les jardins de Versailles présentant une importance tout aussi grande que le château, l’alimentation des pièces d’eau et des fontaines devient une préoccupation constante de son règne. D’importants travaux hydrauliques se révèlent nécessaires pour aller puiser l’eau toujours plus loin. La machine de Marly en est l’illustration la plus marquante. Sa construction, au XVIIe siècle, aura des conséquences sur le cours amont de la Seine, notamment à Nanterre.


    Prolonger la lecture

    Nanterre et la Machine (1ère partie) – avril 2014

    Nanterre et la Machine (2e partie) – mai 2014

    Machine_marly_pierre-Denis_Martin_1723La Machine de Marly par Pierre-Denis Martin, 1723. Au premier plan, l’ile Gauthier ou île de la Machine du roi, territoire royal. On aperçoit à droite en arrière plan, l’aqueduc de Louveciennes et sa tour du Levant dans laquelle arrivait l’eau pompée.

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    La devinette de la Lettre 58

    Deux Présidents de la 3ème République ont  effectué une visite officielle à Nanterre.
    Qui étaient –ils et quel était l’objet de leur visite ?

    Ces deux Présidents de la République, Félix Faure en juin 1897 et Raymond Poincaré en mai 1913, se sont déplacés à Nanterre dans le cadre d’une visite officielle à la «Maison Départementale de Nanterre ».

    Prolonger la lecture

    Nanterre … des origines à nos jours

     Les Maires de Nanterre

     

    Felix_faure_President_1895_1899

    Félix Faure, Président de la République de 1895 à 1899

     

    Raymond_Poincare_Pdt__1913_1920

    Raymond Poincaré, Président de la République de février 1913 à février 1920.

     

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    La devinette de la Lettre 59

    Les drôles de machines mi flottantes, mi volantes de cet inventeur et industriel Nanterrien ont vogué bruyamment et rapidement sur la Seine au début du XXe siècle.
    Quelles étaient ces machines et qui était cet inventeur ?

    Hydroglisseurs_Lambert_demarrageCharles de Lambert (1865 – 1944) est un aventurier, sportif, inventeur passionné de la vitesse sur terre, dans l’air et sur l’eau. Reconnu comme l’un des pionniers de l’aviation, il est aussi l’inventeur et le constructeur d’un curieux engin, d’abord appelé hydroplane ou aéroglisseur  puis hydroglisseur.
    Cette embarcation glisse sur l’eau sans s’y enfoncer, lui permettant ainsi d’atteindre une grande vitesse. En 1913, la vitesse de 100 km/h est atteinte.

    En 1920, de Lambert installe le siège social et les ateliers de son entreprise au 95, boulevard de la Seine, à Nanterre, à proximité de l’usine de production de goudrons A.G.E.D. et de l’usine du Gaz. Elle emploie une trentaine d’ouvriers. Un terrain de football est aménagé pour le personnel.


    Pionnier de l’aviation:
    Pendant l’été 1909, ayant acquis deux avions, il participe à la compétition organisée par le quotidien britannique, le Daily Mail, dotée d’un prix de 1 000 £ accordé au premier homme qui franchira la Manche en avion. Le 25 juillet, Louis Blériot tente sa chance, à son tour, avec le succès que l’on sait. C’est la fin des espoirs du comte de Lambert.

    Lambert_Gustave_EiffelQuelques mois plus tard, le 18 octobre 1909, aux commandes d’un biplan Wright, il boucle la tour Eiffel à 300 mètres d’altitude, établissant ainsi un record du monde.

    Prolonger la lecture

    Balades dans le Nanterre du XXe siècle

    Les hydroglisseurs «de Lambert » – juillet 2005

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    La devinette de la Lettre 60

    Qui est cet ingénieur des Arts et métiers qui fut choisi, au début du XXe siècle, pour réaliser un important atelier ferroviaire à Nanterre ? 
    Plusieurs des réalisations de ce pionnier du développement du béton armé vont constituer des records mondiaux.

    Ateliers_Foliie_chantier2La réalisation des Ateliers de la Folie en 1912 n’a été possible que grâce à la technique de l’emploi du béton armé inventée par Simon Boussiron. Boussiron
    Né en 1873 à Perpignan, mort en 1958 à Paris, diplômé de l’École des Arts et Métiers d’Aix-en-Provence en 1891, il publie dès 1900 deux ouvrages donnant les bases de calcul du béton armé pour son système breveté.
    À partir des années 1930, plusieurs réalisations importantes permises par son invention vont constituer des records mondiaux:
    – le pont de La Roche-Guyon sur la Seine, record mondial des ponts en béton armé à tablier suspendu (1932) ;
    – le pont de la Coudette sur le gave de Pau, record mondial des ponts route en bow-string en béton armé (1943) ;
    – le viaduc ferroviaire de la Méditerranée sur le Rhône, record mondial des ponts rail en béton armé à double voie suspendue (1950) ;
    – le hangar double de l’aéroport de Marignane, record mondial de portée pour les couvertures à voile mince (1949-1953) ;
    – le viaduc de La Voulte-sur-Rhône, le plus long pont du monde sous voie ferrée normale en béton précontraint (1953-1955) ;
    – les pylônes du pont de Tancarville, record mondial de hauteur des piles de pont suspendu en béton armé (1955-1959).2_Tancarville

    Cette liste d’exploits, qui témoigne bien de l’exigence d’innovation de l’entreprise, culmine avec la réalisation du CNIT (Centre national de l’industrie et des techniques), dans le quartier de La Défense près de Paris, qui détient toujours les records mondiaux de portée et de la plus grande surface de plancher supportée par point d’appui (1952-1958)

    Prolonger la lecture

    Simon Boussiron et les ateliers de la Folie – mars 2011

    Inventaire général du patrimoine culturel d’Ile-de-France – Nanterre – Mérimée

    Grandes figures des ingénieurs Arts et Métiers qui ont marqué l’histoire de notre pays et des sciences et technologies.

    Fonds Société des entreprises Boussiron

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    La devinette de la Lettre 61

    Pont_Viaduc_NanterreAlors que le recensement de 1841 ne comptait que 2 792 habitants dans notre commune, combien de voyageurs avaient pris le train à destination de Nanterre pendant l’année 1844 ?  ( nombre attesté par le nombre billets vendus pour la destination Nanterre) ?

     

    En mai 1837, inauguration par la famille royale, de la première ligne de chemin de fer pour voyageurs construite en France reliant Paris à St-Germain-en-Laye. Mise en service commercial de la ligne à la fin du mois d’août 1837 et dès avril 1838, la gare de Nanterre est ouverte aux voyageurs.Train__1837Sur les 366 jours de 1844 (année bissextile), en moyenne chaque jour, 388 voyageurs ont acheté un billet de train pour Nanterre soit au total 123.609 billets de train pour l’année entière.
    Omnibus_hippomobileLes années précédentes le nombre de voyageurs en gare de Nanterre était bien plus important car, la gare de Rueil n’étant pas ouverte, un service d’omnibus hippomobile, offert dès novembre 1838, desservait Rueil et Bougival à l’arrivée en gare de  Nanterre. Ainsi en 1842, sur les 210.000 voyageurs à destination de Nanterre depuis Paris, 84.248 avaient été transportés ensuite à Rueil et Bougival par omnibus.

    Prolonger la lecture

    Bulletin N°9 – II y a 150 ans… le chemin de fer à Nanterre
    Bulletin n° 57 –  Depuis 1837, le réseau ferré à Nanterre source de développements et de ruptures urbaines

     Articles publiés dans le journal municipal Nanterre-Info
    La rue Maurice-Thorez autrefois rue du Chemin de fer – septembre 1990
    Les ateliers de la voie et des bâtiments, rue Noël PONS – mai 2013
    Le chemin de fer Paris-Rouen par le Petit Nanterre – novembre 2012 

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    La devinette de la Lettre 62

    Le Rôle, de la Taille et des Impositions Accessoires pour l’année 1789, révèle que le principal contribuable de Nanterre exerce son activité à la Boule Royale.
    Quel était son nom et quelle activité exerçait-il ?

    diaporama_la_boule_patrimoine_2016_04Au XVIIIe siècle, la famille Petit exploite un florissant relais de la Poste Royale aux chevaux situé à la Boule Royale de Nanterre. Cet établissement apparaît avec précision sur la carte de Cassini dressée en 1733, occupant le terrain situé au bas de l’actuelle avenue Georges-Clemenceau au carrefour de la Boule. En 1778, sur le plan détaillé du bourg de Nanterre apparaissent le tracé et la description de la propriété de Jean-Louis Petit, maître de la Poste Royale aux chevaux.

    Petit_taille_1789A la veille de la Révolution Française, le sieur Jean-Bernardin Petit, Maître de la Poste à Nanterre, est imposé au montant de 141 livres et 14 sols au titre de la Taille de 1789. Ce qui lui vaut la première place dans la liste des habitants les plus imposés de la Paroisse.
    La taille personnelle (appliquée à Nanterre) repose, en principe, sur les « facultés des taillables », estimées tant bien que mal par les collecteurs, eux-mêmes assujettis à cet impôt.

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    Quelques éléments sur l’imposition des habitants roturiers de Nanterre entre 1777 et 1789

    taille_Nanterre_1Les principaux contribuables de l’année 1789

    Taille_1789_5_principauxLa liste des exemptés pour l’année 1789

    Taille_1789_ExemptsL’exemption de taille devient, au fil du temps, un privilège accordé par le Roi et lié, non seulement à l’état nobiliaire ou ecclésiastique mais aussi à de multiples offices.
    Les Maitres des Postes bénéficièrent notamment de nombreux et successifs privilèges en cette matière.

    Le système monétaire de l’Ancien Régime

    Jusqu’au 7 avril 1795, la valeur nominale (de compte) des monnaies françaises est exprimée en Livres, sous, deniers (Tournois ) selon une division duodécimale soit : 1 Livre = 20 Sols = 240 Deniers = 720 Liards.
    Le nouveau système décimal issu de la loi de de 1796 remplace la Livre par le Franc, divisé en centimes.
    Pour un ménage de « Français moyen » de 1789, le poste alimentation représentait entre 80 et 90% du budget. Aujourd’hui, le poste alimentation représente moins de 15% du budget moyen des ménages (source INSEE).

    Selon, l’ingénieur agronome et grand voyageur, Arthur Young (Voyages en France pendant les années 1787, 1788, 1789), un ouvrier de manufacture gagne en gros 26 sols pour les hommes 15 sols pour les femmes.
    Mais les salaires s’abaissent quand les ouvriers sont nourris.

    Prolonger la lecture

    Articles publiés dans Nanterre-Info

    La place de la Boule, autrefois la Boule Royale (1) – novembre 1994

    La place de la Boule, autrefois la Boule Royale (2) – décembre 1994

    Ouvrage publié par la SHN
    Si la Boule était contée…

    Sur Gallica, Arthur Young (Voyages en France pendant les années 1787, 1788, 1789),
    Tome 1
    Tome 2

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    La devinette de la Lettre 63

    En quelle année et dans quels locaux commença à fonctionner l’ «Annexe du Lycée Condorcet de Paris à Nanterre» ?

    Comme l’indique, dans le Bulletin N°43 «ANLYCE» publié en 2010, M. Jack FAMIN, professeur alors à l’école du Midi et qui « fut amené à enseigner les mathématiques et les sciences naturelles dans les deux classes de sixième», (…) où
    « Deux classes de sixième, une classique et une moderne, et une classe de seconde furent créées, qui se mirent à fonctionner au boulevard du Midi dès la rentrée scolaire 1951, sous l’appellation «Annexe du Lycée Condorcet de Paris à Nanterre». ecole_garcons_bd_du_midi«Mais « Notre Annexe s’accrut tout naturellement à la rentrée scolaire 1952, de deux classes de cinquième classique et moderne, et d’une classe de première. L’école du boulevard du Midi fut au bord de l’implosion : trois classes nouvelles à loger, alors qu’on était déjà à l’étroit! (…) Finalement on se mit d’accord pour choisir l’école primaire Voltaire ».l63_ecole_voltaire_1934

    Prolonger la lecture

    Bulletin N°43  de la SHN : Annuaire des élèves et personnels dans un demi-siècle d’histoire du Lycée Joliot-Curie de Nanterre 1959 – 2009 ANLYCE  – publié en juin 2010

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    La devinette de la Lettre 64

    Un des plus grands écrivains Français a écrit : « Du côté de Nanterre et de Suresnes le vin a beaucoup donné. Où l’on comptait sur dix pièces on en a eu douze. Cela a beaucoup juté sous le pressoir.
    Mais le raisin ne devait pas être mûr? — Dans ces pays-là il ne faut pas qu’on vendange mûr; le vin tourne au gras sitôt le printemps. — C’est donc tout petit vin? C’est des vins encore plus petits que par ici. Il faut qu’on vendange vert ».
    De quel écrivain s’agit-il ? Et de quel œuvre est extrait le texte ci-dessus ?

     

    Plusieurs lecteurs de la Lettre de la SHN ont bien identifié la plume de Victor Hugo.
    Le texte ci-dessus est tiré des Misérables, 2ème  partie, Cosette, dans le chapitre 1 – La question de l’eau à Montfermeil – Livre III, Accomplissement de la promesse faite à la morte.

    Ci-dessus Victor Hugo photographié par Nadar

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    La devinette de la Lettre 65

    Les découvertes archéologiques ont révélé l’existence d’une importante nécropole mérovingienne à Nanterre, attestée par la mise au jour de très nombreux sarcophages datent de cette période.
    Dans quel endroit de la ville est principalement située cette nécropole ?
    De quelle matière sont constitués les sarcophages découverts ?
    Quelle matière première locale entre dans leur fabrication ?

    En 1973, Edmond Servat et son équipe entreprennent une fouille de sauvetage à la cathédrale Sainte-Geneviève à Nanterre. En effet la construction d’un nouveau porche et l’aménagement d’un parvis ont rendu possible cette entreprise.
    De nombreux sarcophages mérovingiens ont été découverts. Le plus grand nombre d’entre eux est en plâtre. (photo ci-dessous)
    Le plâtre est un produit obtenu par déshydratation par cuisson du gypse (sulfate de calcium déshydraté). Trois opérations sont nécessaires pour le fabriquer : l’extraction, la cuisson et le broyage pour obtenir la poudre blanche de plâtre.
    Le gypse est un minéral naturel déposé en couches très épaisses dans les terrains sédimentaires.
    La présence du gypse est constatée au Mont-Valérien, ce qui permet de supposer que le plâtre utilisé pour les sarcophages de la cathédrale de Sainte-Geneviève provient de cette exploitation. De plus, dans l’habitat du haut Moyen Âge découvert place du marché à Nanterre, une structure qui a été interprétée comme un four semble faire penser à une cuisson du plâtre. A t-il servi à la cuisson des sarcophages de la cathédrale ?
    ci-dessous panneaux d’un sarcophage mérovingien provenant des fouilles de 1973.

    Prolonger la lecture

    Bulletin N°14 – Nemetodorum, Nemptodoro, Nanturra, Nanterre

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    La devinette de la Lettre 66

    Cinq Immeubles de Grande Hauteur (IGH), culminant à plus de 100 mètres, dominent le ciel sur le territoire de Nanterre. Pouvez-vous citer le nom de trois de ces IGH, leur hauteur et leurs architectes?Par ordre d’altitude dans le ciel de Nanterre:
    1 la tour Granite, architecte Christian de Portzamparc, hauteur 184 mètres, la troisième tour de la Société Générale,
    2 la tour Alicante , architectes Michel Andrault, Pierre Parat et Nicolas Ayoub, hauteur 167 mètres, l’une des deux tours jumelles de la Société Générale séparée de 40 mètres de Chassagne, l’autre tour, située sur la commune de Puteaux,
    3 la Préfecture des Hauts-de-Seine, architecte André Wogenscky, hauteur 132 mètres,
    4 et 5 – les deux plus élevées des 18 tours Nuages, architecte Emile Aillaud, hautes toutes deux de 105 mètres. L’une appartient à l’Office municipal HLM de Nanterre et l’autre à l’Office Départemental HLM des Hauts -de-Seine.

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    La devinette de la Lettre 67

    Quoique bien éloigné de la Seine, beaucoup d’eau a coulé (et coule toujours) sur ce site de Nanterre. De quoi s’agit-il et dans quel quartier se situe t-il ?

    Il s’agit de l’usine de traitement des eaux du Mont-Valérien achevée en 1906.
    En 1901, le Conseil général de la Seine décide de subventionner la Compagnie des eaux de banlieue afin qu’elle crée une installation filtrante capable de produire et de distribuer de l’eau potable aux habitants. L’usine, occupant une surface de deux hectares, est située de part et d’autre de l’actuelle route des Fusillés-de-la-Résistance 1940-1944, à 80 mètres au-dessus du niveau de la Seine.

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    La devinette de la Lettre 68

    Un Préfet  du département de la Seine et un Préfet de Police de Paris, dont le souvenir est présent dans la chronique Nanterrienne à la fin du XIXe siècle ont laissé tous deux  leur nom dans l’histoire et le vocabulaire de la langue française. L’un au titre d’un concours qui se déroule encore chaque année, l’autre au travers d’un accessoire banal du quotidien.
    Qui sont –ils ?

    Eugène Poubelle et Louis Lépine , au titre de leurs fonctions, se sont déplacés régulièrement à Nanterre, alors commune du département de la Seine.


    Eugène Poubelle fut le Préfet du département de la Seine de 1883 à 1896
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    La définition de la poubelle, à qui il laissa son nom, apparaît dans le supplément du Grand dictionnaire universel du XIXe siècle en 1890.
    En 1896 M. Poubelle devint ambassadeur de France au Vatican puis à Constantinople en 1898
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    Louis Lépine fut le Préfet de police de Paris de 1893 à 1897 puis de 1898 à 1901
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    En 1901, pour lutter contre la crise qui touche les petits fabricants parisiens de jouets et de quincaillerie, il crée un concours-exposition qui deviendra plus tard le concours Lépine.
    M. Lépine accompagnait le Président de la République Félix Faure en juin 1897 lors de sa visite officielle à la Maison de Nanterre.
    Texte de la notification adressée au maire de Nanterre par le Préfet de Police pour l’informer des mesures qu’il a prises pour lutter contre les nuisances provoquées par une usine de colle à Nanterre dont texte ci-dessous. (source Journal de Nanterre du 8 octobre 1899)

    Durant sa carrière de préfet de police, il met en place la permanence dans les commissariats, équipe les gardiens de la paix en 1897 d’un bâton blanc et d’un sifflet à roulette, crée la brigade fluviale ainsi que les brigades cyclistes en 1901 (les « hirondelles »). Il fait installer 500 avertisseurs téléphoniques, rouges pour alerter les pompiers, puis pour alerter police-secours ; réorganise la circulation en instaurant les passages piétons, les sens uniques et les sens giratoires et encourage les premiers développements de la police scientifique, crée les chiens sauveteurs, réalise un « coup médiatique » en 1908 en créant les « agents Berlitz » (formés à l’École de langues Berlitz, ils sont chargés de renseigner les touristes, se distinguant de leurs collègues par le port d’un brassard indiquant la langue maîtrisée). (source Wikipédia)

     Ecouter, sur Gallica,  M. Lépine raconter quelques souvenirs de sa carrière  de préfet de Police de Paris en cliquant sur l’image ci-dessous.

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    La devinette de la Lettre 69

    Pendant près de 30 ans, de très nombreux équidés ont été accueillis en ce lieu afin d’y prendre quelque repos ou de bénéficier de soins.
    Dans quel quartier se trouvait-il ? Et quel était le nom de cet établissement?

    Le haras des Hautes-Pâtures, créé à Bures en Seine-et-Oise en 1859, s’est installé, près de la Seine et du pont de Bezons, au Petit-Nanterre, en 1890. La superficie de l’établissement est de 8 hectares, dont 6.000 mètres carrés occupés par les bâtiments comprenant 150 boxes.
    Son activité est essentiellement centrée sur les traitements à apporter aux chevaux, soit au repos, soit en état de maladie non contagieuse, pour des opérations chirurgicales par exemple.
    Sa clientèle se trouve principalement à Paris, pour les chevaux de commerce et de luxe, et dans les centres d’entraînement pour les chevaux de course (Maisons-Laffitte, Chantilly, La Morlaye, etc.). Un vétérinaire est attaché à l’établissement.
    Au début du 20ème siècle il emploie 1 piqueur, 1 maréchal, et de 8 à 10 palefreniers suivant le nombre de ses pensionnaires.
    Le haras cesse ses activités vers 1910, probablement suite à la crue qui a inondé tous ce secteur

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    La devinette de la Lettre 70

    Éminent géographe, citoyen du monde avant l’heure, ami du grand photographe Nadar, il a habité deux ans à Nanterre à la fin du 19ème siècle. Une rue de Nanterre porte son nom. Qui était-il ?

    Élisée Reclus, (1830 – 1905) vit à Nanterre, au 19 rue de Cherbourg (aujourd’hui avenue du maréchal Joffre), en 1890 et 1891. C’est à son domicile de Nanterre qu’il accorde, un entretien à Edmond Le Roy dont le compte-rendu paraît dans le Journal Gil Blas du samedi 2 mai 1891

    Élisée Reclus, né à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde) le 15 mars 1830 et mort à Thourout en Belgique le 4 juillet 1905, est citoyen du monde avant l’heure, précurseur de la géographie sociale, de la géopolitique, de la géohistoire. Communard, militant et théoricien anarchiste, il fut contraint de s’exiler à Londres, puis en Irlande, après le coup d’état du 2 décembre 1851. Son retour en France  ne s’effectue qu’en 1857 après un séjour à la Nouvelle-Orléans (1853 – 1855) et en Colombie. .
    Il rentre à la société de Géographie le 2 juillet 1858.
    De 1859 à 1868, il écrit des articles fort remarqués de géographie, de géologie, de littérature, de politique étrangère, d’économie sociale, d’archéologie et de bibliographie, à l’influente Revue des deux Mondes. En, la maison Hachette recrute Élisée Reclus pour rédiger des guides pour voyageurs (guides Joanne), dont le Guide du voyageur à Londres et aux environs (1860), ce qui l’amène à parcourir la France et divers pays d’Europe occidentale.
    Durant la guerre de 1870, puis la Commune de Paris, il s’engage activement dans l’action politique et militaire. À l’automne 1870, pendant le siège de Paris par les Prussiens, il s’engage comme volontaire au 119e bataillon de la Garde nationale puis dans le bataillon des aérostiers dirigé par le photographe Nadar qui devient un ami intime. En décembre, il participe, avec André Léo, Benoît Malon et son frère Élie Reclus, à la création du journal La République des travailleurs.
    Après la proclamation de la Commune, le 18 mars 1871, il s’engage comme volontaire dans la Fédération de la Garde nationale.  En avril 1871,  il est fait prisonnier le fusil à la main par les Versaillais à Châtillon. En novembre 1871, il est condamné par le Conseil de Guerre à la déportation en Nouvelle-Calédonie. Sa peine fut commuée en bannissement à la suite d’une démarche de nombreux savants français et étrangers.

    Il fut un pédagogue et un écrivain prolifique. Parmi ses œuvres majeures figurent  La Terre en 2 volumes, sa Nouvelle Géographie universelle en 19 volumes parus de 1875 à 1893, L’Homme et la Terre en 6 volumes, ainsi que Histoire d’un ruisseau et Histoire d’une montagne. Il a aussi  publié environ 200 articles géographiques, 40 articles sur des thèmes divers, et 80 articles politiques dans des périodiques anarchistes.
    La Nouvelle Géographie universelle, en français ou en traduction est lue dans le monde entier, en Europe, en Amérique du Nord et du Sud aussi bien qu’en Australie, en Perse ou en Chine. Ce qui lui vaut une célébrité internationale, unique pour un géographe de langue française et qui en fait, de son vivant, un égal en renommée planétaire de Victor Hugo ou de Louis Pasteur.
    Pour approfondir la connaissance de sa vie et de son œuvre
    cliquer sur l’image ci-dessus.

    La revue, de géographie et de géopolitique, Hérodote, publiée par l’Institut Français de Géopolitique le considère très justement comme l’un des géographes les plus importants de son temps, au point d’avoir consacré deux numéros entiers à son œuvre en 1981 et 2005.

    Son importante correspondance a été publiée dans 3 volumes, où l’on peut découvrir qu’il a résidé à Nanterre, au 19 route de Cherbourg (aujourd’hui avenue du maréchal Joffre) en 1890 et 1891.

    Lettre à Nadar, le célèbre photographe à qui l’on doit les photos d’Élisée Reclus ci-dessus et ci-dessous, depuis Nanterre le 28 septembre 1890.

    Lettre à Mlle de Gerando, depuis Nanterre le 2 avril 1891.

    Il a aussi accordé, à son domicile de Nanterre, un entretien à Edmond Le Roy, dont le compte-rendu  paraît dans le Journal Gil Blas du samedi 2 mai 1891.

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    La devinette de la Lettre 71

    Dans l’ancien quartier des Fontenelles, tel un château-fort des temps modernes, plusieurs activités importantes industrielles se sont succédées en ce lieu au cours du 20ème siècle. Il abrite aujourd’hui, notamment, des activités tertiaires. De quel type d’industrie s’agissait-il et pouvez-vous citer le nom des entreprises qui ont occupé les locaux?


    Pendant plus d’un demi-siècle, dans le quartier des Fontenelles, un important site industriel a vu se succéder plusieurs acteurs majeurs de l’industrie automobile.
    Depuis Vinot – Deguingand jusqu’à Citroën en passant par Donnet – Zedel et Simca.

    Des petits ateliers du début du 20ème siècle, employant quelques dizaines d’ouvriers, jusqu’aux milliers de travailleurs des usines Simca puis Citroën, c’est une histoire humaine et industrielle qu’a écrite et illustrée André Desix avec la collaboration de Catherine et Christian Saint-Pierre.

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    La devinette de la Lettre 72

    Général dans l’armée d’Italie de Bonaparte, il meurt à Alexandria (province de Turin), le 25 février 1797. En 1789, il avait créé et dirigé, à Nanterre, une école militaire dans les locaux du Collège Royal. Une rue de Nanterre porte son nom. Qui est-il ?

    Joseph Hazard nait à Paris le 9 novembre 1750. Soldat d’infanterie au régiment de Sarre en 1767, il devient professeur de mathématiques, et sert dans l’arme du génie pendant 15 ans.
    Entré en religion, l’abbé Hazard devient chanoine de Picpus en 1789.
    Le 2 août 1787, c’est à lui que revient la charge de prononcer le discours devant l’évêque d’Adran Mgr Pigneau de Behaine, qui présidait la cérémonie du Couronnement de la Rosière de Suresnes.

    En mars 1789, le roi Louis XVI lui confie, par Lettres Patentes, la mission de créer et diriger une école militaire royale dans les locaux de l’ancien Collège Royal de Nanterre. Le bâtiment inauguré en 1642 par la reine Anne d’Autriche appartenait à l’ordre des Génovéfains.
    En 1789, il propose à l’Assemblée Nationale un Plan d’éducation patriotique où il détaille le règlement intérieurprogramme de l’école militaire qu’il dirige … mais aussi les tarifs pratiqués. 

    En 1790, il propose à l’Assemblée Nationale un Catéchisme national ou Code religieux, moral et civil.
    Le 2 janvier 1791, il prête serment à la Constituante et il crée le Club révolutionnaire «Les Amis de la Constitution» affilié au Club des Jacobins.
    Administrateur du district de Saint-Denis en mars 1792, commissaire national commandant le bataillon du district de la Franciade (Saint-Denis), il rejoint en Vendée, en mai 1793, l’armée du général Hoche. Nommé chef d’état-major de l’armée des Côtes de Brest en octobre 1793, il est promu général de brigade en avril 1794.
    Après différentes péripéties (arrestation, incarcération, libération, mise à la retraite, réhabilitation et réintégration dans l’armée) il rejoint l’armée du Rhin, puis, à sa demande, il intègre, en juin 1796, l’armée d’Italie de Bonaparte où il assure le commandement de la citadelle d’Alexandrie dans le Piémont.
    Il y meurt de maladie le 25 février 1797.La rue Joseph-Hazard est une impasse qui se situe dans le quartier des Fontenelles. Elle débouche sur la rue de Neuilly, à l’angle que celle-ci dessine avec la rue Sadi-Carnot.

     

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    La devinette de la Lettre 73

    Ce superbe bâtiment industriel, construit au tout début du 20ème siècle, a fait depuis l’admiration des Nanterriens et des voyageurs du train, puis du RER, reliant Paris à Saint-Germain-en-Laye. Longtemps menacé, il a bénéficié, grâce –  entre autres –  à la Société d’Histoire, d’une protection et, récemment, d’une réhabilitation très réussie.
    Qui a été l’architecte concepteur initial du bâtiment en 1900 ? Et qui ont été ceux qui en ont piloté la réhabilitation ?Albert AUBERT, architecte officiel de la ville de Nanterre, a conçu le bâtiment initial. La réhabilitation a été pilotée, y compris du point de vue « Patrimoine », par les architectes Yves DUBALEN (agence PY) et Enrico d’AGOSTINO.
    Des bâtiments construits sur les plans d’Albert Aubert existent toujours aujourd’hui dans le paysage nanterrien, notamment ceux situés au 1 et 1bis rue Rigault, à l’angle de la rue de Stalingrad. 
    Image ci-dessus extraite de l’Inventaire général du patrimoine culturel d’Ile-de-France.

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    La devinette de la Lettre 74

    Un écrivain lauréat du Prix Goncourt a enseigné plusieurs années à Nanterre dans le cadre du Lycée Joliot-Curie. Comment s’appelait cet auteur et quel était le titre du roman récompensé?

    Roger IKOR est le lauréat du prix Goncourt en 1955 pour son roman  Les Eaux mêlées. Il fut professeur à l’annexe du Lycée Condorcet à Nanterre en 1952-1953, 1953-1954.
    Le Bulletin de la SHN N°
    43 Annuaire des élèves et personnels dans un demi-siècle d’histoire du Lycée Joliot-Curie de Nanterre 1959 – 2009 ANLYCE  – publié en juin 2010 – dévoile la solution de notre devinette: « Cette année-là, les professeurs de Condorcet furent plus nombreux car il y avait suffisamment d’heures pour des demi-services ou même des services complets. Nous eûmes l’honneur d’accueillir M. Roger IKOR, ancien normalien de la rue d’Ulm, agrégé de Lettres, et qui allait être couronné du Prix Goncourt quelques années plus tard, pour son roman « Les Eaux Mêlées ».

    Prolonger la découverte de Roger IKOR au travers d’un entretien réalisé dans le cadre de l’émission  Le fond et la forme du 26 mai 1972 au cours duquel il présente son livre inspiré de son expérience de professeur « Le Tourniquet des innocents » . Des extraits sont lus en voix off sur des images de jeunes lycéens ou de jeunes étudiants à Nanterre.

    A regarder en cliquant sur l’image ci-dessus.

    Jean Kerchbron a adapté le roman Les Eaux mêlées (1955) de Roger Ikor pour réaliser un téléfilm diffusé le 6 décembre 1969 sur les antennes de l’ORTF.

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    La devinette de la Lettre 75

    En cette période, où vont arriver les premiers frimas de l’automne, comment ne pas avoir une petite pensée pour ce Nanterrien du 18ème siècle, pionnier du chauffage central? Comment se nommait-il et quel était le titre de son invention?

    Jean Simon Bonnemain (1743-1830), habite au Clos Lilas, à Nanterre, depuis le milieu des années 1770 jusqu’en 1830, date de son décès, à l’âge de 87 ans. Inventeur d’un « régulateur du feu », qu’il applique à divers appareils de chauffage, permettant ainsi d’obtenir une chaleur constante.
    Il est considéré comme  le pionnier du chauffage central à eau chaude.
    Son invention recueille les éloges et l’approbation de l’Académie Royale des sciences dans un texte signé notamment par Condorcet, en 1782. L’Académie Royale de médecine  approuve, elle aussi, les techniques de Bonnemain, en 1788.
    En toute logique, le roi Louis XVI écrit qu’il a « fait rendre par son Conseil d’Etat, le 11 février 1783, un arrêt qui ordonne que des Lettres Patentes lui soient adressées».  Elles  débutent ainsi:
    «Louis, par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre, à nos aimés et féaux conseillers, les gens tenant notre cour et Parlement de Paris, Salut; Notre cher et bien-aimé, le Sieur Jean Simon Bonnemain, phisicien mécanicien, nous a fait exposé qu’après quinze années d’expériences coûteuses…»Prolonger la lecture en cliquant sur les images ci-dessus

     

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    La devinette de la Lettre 76

    Une rue de Nanterre porte le patronyme porté par deux soldats. Le père combattit pour Napoléon et le Premier Empire et le fils pour le Troisième Empire.
    Quel était ce nom ? Dans quel quartier de Nanterre se situe la rue qui porte leur nom?

    L’ancien chemin des Chenevreux, dans le quartier du Mont-Valérien, devient rue Philippe Triaire par délibération du Conseil Municipal du 3 novembre 1898. Elle commence avenue Georges-Clemenceau et se termine rue des Plaideurs.
    Deux Philippe Triaire ont vécu à Nanterre au XIXe siècle.
    Le père, Philippe Triaire, né dans le Gard en 1768, participe aux campagnes napoléoniennes. Il est plusieurs fois blessé et il est décoré de la Légion d’Honneur le 14 juin 1804. Réformé avec solde de retraite, il se marie avec une Nanterrienne en 1805. Il décède à son domicile à Nanterre le 26 avril 1841.
    Son fils, Louis Philippe Triaire, est né à Nanterre le 25 juillet 1817. Il se distingue particulièrement sur les champs de bataille de la guerre de Crimée en 1854 et 1855. Il meurt à son domicile, 7 place du Martray le 16 mai 1861 à l’âge de 43 ans.
    En 1841, Jean-Baptiste Sanson de Pongerville, écrivain élu à l’Académie française et maire de Nanterre de 1832 à 1839, rédige un texte pour le journal Le Constitutionnel, intitulé « Le soldat de Nanterre ». Il met en scène le soldat Philippe Triaire qui a participé aux campagnes du consul Bonaparte et a été plusieurs fois blessé.

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    La devinette de la Lettre 77

    Trois rues de Nanterre portent le nom d’un médecin. Un seul d’entre eux a réellement exercé sa profession au profit des Nanterriens. Qui était-il ? Et qui étaient les deux autres médecins ?   

    Au fil des années, le docteur Jacques-Symphorien FOUCAULT devient une personnalité importante dans la ville de Nanterre. Outre ses activités professionnelles, il participe aux différentes activités de la commune et devient ainsi, en 1872, l’un des membres fondateurs de la bibliothèque municipale. Quelques années plus tard, en 1876, il y crée la première crèche.
    Le conseil municipal reconnaît à plusieurs reprises son professionnalisme et ses qualités de cœur et, en 1885, souhaite le récompenser pour tous les services qu’il a rendus en cinquante années de carrière et notamment comme «médecin des pauvres» qu’il a toujours soignés gratuitement.
    Afin de perpétuer le souvenir de cet homme modeste et de bien, le Conseil municipal décide finalement, en 1898, de donner son nom à une des rues de la ville.
    Notre Docteur Foucault est l’arrière grand-père du grand écrivain et philosophe  Michel Foucault décédé  en 1984.

     Quant au docteur Pierre Mussot, décédé en 1860 il n’a jamais exercé d’activité médicale à Nanterre. Ce sont ses héritiers qui ont fait construire en 1901 l’usine dite du Docteur Pierre pour y fabriquer les dentifrices et alcools de menthe qui portent son nom.

    Enfin le docteur Jean-Baptiste Charcot, n’a non plus jamais exercé la médecine à Nanterre et il est plus connu sous le nom de Commandant Charcot. Ce médecin, grand marin, explorateur des zones antarctique et arctique, trouve la mort dans le tragique naufrage du navire le Pourquoi pas ? le 16 septembre 1936, en Islande près de Reykjavik. Des obsèques nationales sont organisées le 12 octobre 1936 à Notre-Dame-de-Paris et une immense émotion saisit le pays tout entier et toutes les communautés scientifique et maritime du monde. C’est dans ce cadre que le conseil municipal de Nanterre décide de donner son nom à une rue le 23 octobre 1936.

    Prolonger la lecture:

    Les trois rues de Nanterre portant le nom d’un médecin

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    La devinette de la Lettre 78

    Une usine a fabriqué des camions à Nanterre jusqu’au début des années 1970. Sous quel nom de marque étaient commercialisés ces véhicules et dans quel quartier se situait l’usine ?

    L’activité de fabrication des camions Willème, s’est poursuivie, pendant plusieurs décennies du XXe siècle, dans le quartier du Petit-Nanterre.
    Son fondateur, Louis Willème, démobilisé en 1919 juste après la fin de la Première Guerre mondiale, a découvert qu’est restée stockée en caisses une importante partie des armements livrés par les États-Unis en France à la fin de ce conflit.
    Willème achète, à petit prix, les pièces d’un premier camion «Liberty» issu de ces stocks, en assure rapidement le montage et en obtient un bon prix. Aussi il peut en acheter deux autres immédiatement et répéter, encore et encore, l’opération. Les affaires marchent bien et la société des établissements Willème voit le jour avec une première usine à Neuilly-sur-Seine… devenue très vite trop petite. Louis Willème achète alors des locaux et des terrains au n° 130 de la rue de Colombes (aujourd’hui rue Noël-Pons), à Nanterre où il dispose alors d’un vaste terrain de 4 600 m² pour développer son activité.
    En 1950, les établissements Willème emploient 1 240 personnes à Nanterre et produisent environ 70 camions par mois. Ces véhicules sont destinés au marché intérieur français mais aussi au Mexique, à la Tchécoslovaquie et à l’Iran. Mais la concurrence est vive et, malgré de nombreuses innovations, l’entreprise périclite, licencie du personnel et quitte son site nanterrien avant de disparaître.
    Néanmoins, immortalisée par le film Gas-Oil dans lequel Jean Gabin conduit un Willème « Nez de requin », cette marque demeure l’un des symboles de la route des années cinquante.Mettant en pratique la devise de Louis Willème :
          « Chaque transport est un problème
             que résout un camion Willème ! »
    l’entreprise construit notamment des véhicules pour le Sahara, des tracteurs nécessaires pour le transport des tuyaux servant à la construction de l’oléoduc reliant les champs pétroliers à la Méditerranée. Modèle qui est ensuite adapté en tracteur grumiers pour l’exploitation des bois tropicaux.
    Willème équipe en partie la SAIT, société africaine de transports tropicaux, qui assure depuis Casablanca, Alger, Tunis la liaison avec Niamey, Zinder et Fort Lamy. Le tracteur attelé à un semi-remorque est bien adapté aux mauvaises pistes africaines. Pour le transport de l’eau, le même tracteur tire une citerne simplement bridée au châssis du semi-remorque. Autre modèle, le « Gargantua », relié à un semi-remorque frigorifique assure la livraison en vivres frais des villes nées du pétrole dans le désert.

    Au début du XXIe siècle, les locaux de Willème existaient encore. Peugeot-Citroën/Moteurs en occupent une partie ; l’autre, située le long de la ligne de chemin de fer Nanterre Université/Les Vallées, n’est plus qu’un ensemble de bâtiments désaffectés promis à une future démolition.

    Poursuivre la lecture avec :

    l’article de la SHN paru en octobre 1998 dans Nanterre info

    et celui  paru en octobre 1998 dans Nanterre info

     

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    La devinette de la Lettre 79 – Devinette n°28

    Dans la seconde partie du XIXe siècle, ce célèbre journaliste et critique dramatique écrivait dans les journaux les plus lus de l’époque. Comme de nombreux Parisiens aisés, il acquiert une imposante résidence secondaire à Nanterre. Une rue de la ville, longeant sa propriété, porte son nom depuis 1899. Qui était-il ?

    La rue Francisque Sarcey relie la rue du Docteur-Foucault au boulevard du Couchant. Elle fut ouverte à la fin du XIXe siècle dans la vaste propriété que possédait, boulevard du Couchant, le célèbre journaliste, conférencier, critique dramatique et chroniqueur au Temps entre 1867 et 1899. Comme de nombreux Parisiens aisés de l’époque, Francisque Sarcey, né en 1827, avait fait de Nanterre, dès 1880, le lieu de sa résidence secondaire.


    A sa mort en 1899, sa famille morcela la propriété et offrit à la commune la rue réalisée à condition qu’elle portât le nom de Francisque Sarcey, ce que le Conseil municipal accepta le 13 décembre 1899. A sa sortie de l’École Normale Supérieure en 1851, Francisque Sarcey devient professeur de lettres à Chaumont (Haute-Marne). Hostile au régime impérial de Napoléon III, il est muté successivement à Lesneven (Finistère Nord), à Rodez (Aveyron), puis à Grenoble.
    Après son premier article dans Le Figaro du 1er janvier 1857, il démissionne de l’enseignement et s’installe à Paris en 1858. En 1860, il devient critique dramatique au journal l’Opinion nationale tout en collaborant à d’autres publications. En 1867, il entre au journal Le Temps, toujours comme critique dramatique. Chaque lundi, il critique les pièces de la semaine ou donne une analyse d’art dramatique. Il y tiendra son feuilleton pendant 32 ans, jusqu’au 8 mai 1899, huit jours avant sa mort.
    Il a été abondamment pastiché par Alphonse Allais et caricaturé (journaux, théâtre, carnaval…).

    Prolonger la lecture

    État des communes à la fin du XIXe siècle. , Nanterre [par Fernand Bournon] ; Département de la Seine, Direction des affaires départementales – 1903

    Il y relate notamment que Francisque Sarcey, avait publié dans le journal Le Temps du 23 juin 1897, un article intitulé « Fagots », lettre ouverte à M. le Président de la République, et signé Sganarelle) à lire en cliquant sur l’image ci-dessous.

    Lire les articles publiés Nanterre info faisant référence à Francisque Sarcey

    En septembre1996

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    La devinette de la Lettre 80 – Devinette n°29

    Notre ami Claude Léonard raconte, dans un article publié dans le journal municipal Nanterre info, une aventure tout à fait improbable, survenue dans les années 1970 dans l’exercice de ses fonctions de Directeur des Services techniques de la ville, à l’occasion d’une manifestation officielle … où les conditions météorologiques ne furent pas complaisantes.
    De quel évènement s’agit – il ?

    Ou comment faire quand le carton d’invitation promettait à la « multitude » présente le 6 mars 1971 à 15 heures que « Pour la 1ère fois, comme il y a des siècles, le Moulin des Gibets tournera » ! Alors que le calme plat et la panne de vent règnent sur le Mont-Valérien… et que le « carburant » des ailes du moulin n’a pas été livré à l’heure prévue ? Faire comme le cuisinier Vatel ? ou imaginer, réagir et « mouiller la chemise » comme le firent Claude Léonard et son complice galérien d’un jour !
    Récit:
    « Nous sommes le 6 mars 1971. Un triste et sombre après-midi. Devant quelques centaines de courageux qui ont bravé les rigueurs d’un hiver qui n’en finit pas, Raymond Barbet maire de Nanterre, inaugure le moulin des Gibets fraîchement restauré. Un des plus grands moulins d’Europe avec ses 22 mètres d’envergure.
    Le ciel est bas, chargé de neige. On commence à sentir le picotement des premiers flocons. Traditionnellement, les flocons tourbillonnent, voltigent. Aujourd’hui, non. Avec ce fichu temps, sans le moindre souffle d’air, ils tombent tout droit, lamentablement, tristement droit. Quelle gageure d’inaugurer un moulin à vent sans vent!…
    Alors, qu’est ce qu’on fait ? On y va ?
    Quelques instants plus tard, nous sommes sous le toit du moulin, dans la charpente pivotante, accrochés à la grande roue conçue pour lancer les ailes et transmettre leur mouvement à la meule. Et comme des écureuils dans une cage, nous tricotons des bras et des jambes. Que c’est dur ! Encore plus que nous le craignions. Nos efforts finissent quand même par être récompensés. Il était temps, nous sommes épuisés. La charpente grince, mais les ailes bougent, s’ébranlent, tournent enfin. Bien lentement, à vrai dire, mais elles tournent. Une clameur couvre, alors, la voix de l’orateur. Lancée par plusieurs centaines de poitrines. Plusieurs milliers, même, nous semble-t-il du haut de notre perchoir. Un cri d’allégresse teinté d’incrédulité. Quelle merveille ce moulin qui tourne, même en l’absence de vent ! La voix du maire se fait, de nouveau, entendre. Ravigotée, claironnante, triomphante presque. Nous, dans notre cage, on pédale.  »

    Prolonger avec d’autres écrits sur le Moulin des Gibets


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    La devinette de la Lettre 81 – Devinette n°30

    La première Bibliothèque Populaire fut créée à Nanterre en 1871  par notamment Paul Morin, maire, MM. Terneau et Gautier (tous deux futurs maires de Nanterre) et par le docteur Foucault. Où cette bibliothèque était- elle installée à la fin du XIXe siècle ?

    À la fin du XIXe siècle, la Bibliothèque Populaire de Nanterre est installée dans les locaux de l’école des garçons, boulevard du Midi. Elle est ouverte tous les mardis et tous les vendredis, de 8 heures à 9 heures du soir. En 1902, son catalogue est riche de 7.184 ouvrages et 7 588 prêts de livres ont été enregistrés.
    On peut encore lire aujourd’hui sur la façade de l’école l’inscription « BIBLIOTHEQUE ». Le Conseil Municipal décide, en mai 1930,  la transformation de la Bibliothèque Populaire en Bibliothèque Municipale et son transfert dans les locaux actuellement occupés par la Médiathèque Flora-Tristan.«Pour revenir à la liste des solutions»

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    La devinette de la Lettre 82 – Devinette n°31

    Le square de la Gare, haut lieu de fêtes à la fin du XIXe siècle, fut longtemps la propriété de la Compagnie des Chemins de Fer de l’Ouest. En quelle année est-il devenu propriété communale ?

    Par délibération du Conseil Municipal du 9 février 1910, sous la présidence de Louis Chardon, maire de Nanterre,  la commune a définitivement réalisé l’acquisition du square de la Gare. Le montant du prix de vente, 40 000 francs, a été versé dans les caisses de l’administration des chemins de fer de L’État.

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    La devinette de la Lettre 83 – Devinette n°32

    Le Collège Royal de Nanterre a formé des élèves pendant près d’un demi-siècle.
    La première pierre, posée par un haut personnage du Royaume, est toujours visible aujourd’hui sur la façade la villa de Tourelles, une des anciennes mairies de notre commune.
    Qui était ce personnage ? Quand fut posée cette première pierre et en quel endroit était implanté le Collège Royal ?

    Par lettres patentes en 1641, le curé-prieur de Nanterre, Paul Beurrier, reçoit mission d’établir «un noviciat et séminaire pour l’instruction de ceux qui désireront entrer dans la congrégation des Génovéfains».
    Le 16 mars 1642, Anne d’Autriche, épouse du roi Louis XIII et mère du futur Louis XIV, pose solennellement la première pierre de ce séminaire. Cette reine de France faisait volontiers ses dévotions à Nanterre.
    Cet établissement était implanté à l’emplacement actuel du parc des Anciennes-Mairies.
    En 1766, la congrégation des Génovéfains, en grandes difficultés financières, décide de ne plus ouvrir le collège de Nanterre qu’aux seuls élèves militaires. Il prend alors le titre de Collège Royal et est placé sous la responsabilité directe du ministre de la Guerre.
    Le roi Louis XVI formalise, dans des lettres patentes du 1er février 1789, la mission confiée à l’abbé Hazard (futur général Républicain) de créer et diriger une école militaire dans les locaux de l’ancien Collège Royal. En 1796, les locaux sont vendus par la République au titre des biens nationaux et les bâtiments et les jardins seront progressivement détruits.
    Description du Collège des Génovéfains dans copie collationnée d’une vente faite par la République au citoyen Louis Maurice BARTH le 16 fructidor An IV (2 Septembre 1796) – Million notaire à Nanterre.  

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    La devinette de la Lettre 84 – Devinette n°33

    Un pont de chemin de fer en bois, situé sur la ligne de chemin de fer reliant Paris à Saint-Germain-en-Laye, fut incendié en février 1848. De quel pont s’agit-il?

     

     Il s’agissait du Pont-de-Biais dont l’incendie est rapporté par le journal la Liberté du 27 mars 1848.

    « Le 25 février dernier, entre huit et neuf heures du soir, quinze à vingt personnes, dont quelques-unes revenaient du château de Neuilly, et appartenant pour la plupart à la commune de Nanterre et aux communes environnantes, se portèrent vers le pont du chemin de fer de Saint-Germain, situé à 400 mètres environ de la station de Nanterre, à l’effet d’y mettre le feu, mais, ayant été allumé contre le vent qui était violent, l’incendie fit peu de progrès et paraît même s’être éteint pendant la nuit. Le lendemain matin, 26 février, dès le point du jour, le feu éteint pendant la nuit était rallumé, mais alors sous le vent favorable il progressait rapidement et de nombreux manifestants l’attisaient en y jetant tout ce qui pouvait l’alimenter, brisant, détruisant treillages, outils, guérites, signaux afin d’en jeter les débris dans le foyer de l’incendie. (…) Pendant que le pont brûlait quelques individus placés sur le pont ou à ses abords enlevaient les rails et détruisaient la voie de fer. (…)
    En fin de matinée, le pont de Biais miné par le feu s’écroulait complètement.
    »  Prolonger la lecture:

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    La devinette de la Lettre 85 – Devinette n°34

    Pendant l’Ancien Régime, les Nanterriens avaient profondément courroucé le pouvoir royal. En représailles de cet affront, celui-ci avait condamné 20 habitants à la pendaison et ordonné la destruction des remparts du bourg.
    Quand eut lieu cet évènement et dans quel contexte historique et politique?

    Pendant la Fronde, en 1649, la Cour fuit à Saint-Germain et les Nanterriens, apparemment du côté des Frondeurs, continuent à ravitailler Paris en révolte contre la royauté. Pour les punir le Conseil d’En Haut prend un arrêt par lequel « les murs de clausture de Nanterre devaient être ruinés, les vingt principaux notables devaient être pendus et tout le bourg pillé ».
    Le père Beurrier, chanoine de Sainte-Geneviève et fondateur du Collège Royal de Nanterre inauguré en 1642 par Anne d’Autriche, épouse de Louis XIII et reine de France, intervient auprès de cette même Anne d’Autriche devenue Régente à la mort du roi. Son  intervention permet d’atténuer les sanctions royales car il n’y aura pas de pendaison et les remparts ne seront pas rasés. Cet évènement est relaté dans l’article de la SHN «Nanterre la frondeuse » paru dans Nanterre info en janvier 2008.«Pour revenir à la liste des solutions»

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    La devinette de la Lettre 86 – Devinette n°35

    Une rue de Nanterre porte le nom de trois résistants, morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale issus de la même famille d’immigrés italiens. La photo de l’un d’entre eux, fusillé par les nazis au Mont-Valérien, figure sur l’Affiche Rouge.
    Qui était-il ?

    Spartaco FONTANOT né le 17 janvier 1922 à Monfalcone (Gorizia, Italie), fusillé le 21 février 1944 au Mont-Valérien, était l’un des condamnés du procès du groupe Manouchian dit de l’Affiche rouge.
    Son nom est gravé sur la cloche commémorative du Mont-Valérien.

    Son cousin Nerone FONTANOT, né à Trieste le 20 juin 1921, est arrêté le 26 juillet 1943 aux abords de la gare d’Orléans au cours d’une mission. Il fut fusillé par les Allemands au champ de tir de la Butte de Biard, avec sept de ses camarades.

    Quant à Jacques FONTANOT, un autre cousin, né à Saint-Germain-en-Laye le 10 novembre 1926, il perd la vie au combat, à 18 ans, le 27 juin 1944 dans la forêt de Rouillé, département de la Vienne.

    Ils sont tous trois inhumés dans le cimetière de Nanterre et leurs trois noms sont gravés dans la pierre du monument aux morts de la ville.
    Leur nom donné à la rue des Trois-Fontanot, située dans le quartier du Parc, commémore aussi leur mémoire.

    Louis Aragon à écrit le poème Groupe-Manouchian à l’occasion de l’inauguration d’une rue portant le nom de  Groupe-Manouchian à Paris le 6 mars 1955.
    En 1961, Léo Ferré a mis en musique ce poème sous le titre L’Affiche rouge.
    Texte du poème de Louis Aragon
    En écouter l’interprétation par Léo Ferré «Pour revenir à la liste des solutions»

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    La devinette de la Lettre 87 – Devinette n°36

    A deux reprises, au XXe siècle, Nanterre a connu la création d’une société d’histoire locale.
    En quelles années et sous quelles appellations?

    Le 4 juillet 1946, le Journal Officiel officialise la création de la Société Historique et Géographique de Nanterre dont le but est l’étude de l’histoire et de la géographie locales. Son siège social est domicilié au 11 boulevard du Midi, là où se trouvent aussi l’école du Centre et la Bibliothèque Municipale. En janvier 1947, elle est présidée par M. Dupuis, Directeur de l’école de garçons Jules-Ferry, M. L’haridon en est le secrétaire, Mme Picard, Mlle Apra et MM. Aguillaumie, Conan, Rabuel et Gruer complètent le Conseil d’Administration. En décembre 1946 une commission se met en place pour créer une documentation et envisager des promenades possibles. Seront en charge de ce travail, Mlle Apran, Mme Picard, MM. Rayjal, Gruer, Rabuel, instituteurs dans les écoles République, Voltaire, Jules-Ferry, Victor-Hugo et Clemenceau.

    Quant à la Société d’Histoire de Nanterre actuelle elle est inscrite au Journal Officiel du 18 mars 1971. Sa première expression publique est l’exposition : « Nanterre, hier, aujourd’hui, demain » du 6 février au 7 mars 1971 dans les locaux du Palais des Sports.

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    La devinette de la Lettre 88 – Devinette n°37

    Le percement puis la mise en service de l’avenue Frédéric et Irène JOLIOT-CURIE en 1959 va transformer les grands axes de circulation et de communication de Nanterre avec les communes voisines. Quelle sont les deux rues principales, portant le nom de ces communes, qui ont partiellement ou totalement disparu ?
    Il s’agissait de la rue de la Garenne et de la rue de Colombes. Histoire à lire dans le Dictionnaire Historique des rues de Nanterre. La rue de Colombes, une des voies les plus longues de Nanterre avec près de trois kilomètres, est celle qui subit le plus de modifications au cours de ces 150 dernières années. Ancien chemin rural, elle reliait comme son nom l’indique le bourg de Nanterre à la ville voisine en partant de la place Saint-Denis – aujourd’hui place Plainchamp.
    La construction des chemins de fer au 19ème siècle conduira à dévier son tracé, plus tard l’urbanisation de la ville aidant, une partie de la rue disparaîtra en 1957. Un tronçon situé dans l’actuel campus universitaire prendra le nom de rue de la Folie, alors que sa partie la plus extrême devient en 1945 rue Noël-Pons. Enfin, ce qui subsistait de la rue, entre la place Plainchamp et le boulevard Raspail deviendra en 1978 rue Raymond-Barbet en hommage au député-maire de Nanterre.
    La rue de la Garenne subit d’importantes modifications après la Seconde Guerre mondiale. Lors de la construction de la cité Berthelot et l’ouverture en 1959 de l’avenue Joliot-Curie où une partie de son emprise devient boulevard Émile-Zola. En 1972 lors de la résorption du bidonville, la rue sera déclassée jusqu’au chemin de fer et disparait dans l’aménagement de l’actuel quartier du Parc.
    La partie qui subsiste après le pont de la Garenne traverse aujourd’hui le quartier des Groues.

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    La devinette de la Lettre 89 – Devinette n°38

    Au début du XIXe siècle, au bord de la route de Paris (aujourd’hui avenue Georges-Clemenceau), dans le quartier des Fontenelles à Nanterre, «l’Auberge du Bien Venu», au nom pourtant bien sympathique, a été le théâtre de plusieurs assassinats. Dans ses Mémoires, François Vidocq, le chef de la police de Sûreté jusqu’en 1827, raconte ces méfaits. Ensuite, bien que tenue par des cabaretiers honnêtes, cette auberge restera dans la mémoire des Nanterriens sous une autre appellation beaucoup moins flatteuse. Quel était ce nom?


    Le nom de « Maison des voleurs » restera attaché à cette propriété jusqu’à sa démolition dans les années 1980.
    Au début du XIXe siècle, le voyageur venant de Paris ne trouve qu’une auberge isolée «l’Auberge du Bien Venu » sur la route reliant la place des Bergères à celle de la Boule Royale. D’apparence modeste elle est tenue par M. Cornu, dit « le père tranquille », sa femme et ses enfants.
    Pourtant si l’on se fie aux mémoires de Vidocq, il s’agissait d’un véritable coupe-gorge car l’aubergiste n’hésitait pas à tuer tout voyageur dont l’apparence promettait un butin. Une fois dépouillé le cadavre est transporté au loin dans une carriole menée par Cornu. Exerçant aussi la profession de marchand-colporteur, ses nombreuses allées et venues n’éveillent pas les soupçons.
    La police finira par le démasquer et mettre fin à ses macabres activités.

    Prolonger la lecture.
    L’avenue Georges-Clemenceau, autrefois route de Paris (1) – janvier 1995

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    La devinette de la Lettre 90 – Devinette n°39

    En 1991, le Trophée du Paysage, décerné par le ministre de l’Équipement et le ministre de l’Environnement, récompense « un projet créatif, comportant des réponses innovantes en matière d’activités sportives, d’entretien, de mobilier urbain, de structures arborées ».
    Quel est le nom de ce jardin situé dans le quartier du Chemin-de-l’Ile?
    Le jardin des Acacias est situé dans le quartier du Chemin-de-l’Ile, en bordure de la rue des Acacias et du boulevard de la Seine.
    Afin de mettre en valeur ce quartier, la ville décide, en 1987, de créer une traversée piétonne, partant du centre ville jusqu’aux abords de la Seine. Dans ce but, elle fait appel à l’agence TER, qui va mener en concertation avec différents services de la commune et les habitants, une réflexion sur la manière de réhabiliter les espaces extérieurs des différentes cités traversées.

    Ce jardin, de dimension modeste (un peu plus d’un hectare), par sa conception aérée, donne néanmoins une impression d’espace. Le jardin ainsi créé constitue un havre de verdure, où le promeneur jouit d’une atmosphère très calme.
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    La devinette de la Lettre 91 – Devinette n°40

    Professeur et auteur de bande dessinée il consacre, en 2012, un ouvrage à un lieu de Nanterre et à son histoire particulière entre 1962 et 1966.
    Comment s’appelle cet auteur et quel est le nom de son ouvrage?

    Laurent Maffre est l’auteur du roman graphique Demain, demain publié chez Actes Sud BD / Arte éditions. A la croisée du documentaire et de la fiction, cet ouvrage raconte le destin d’une famille algérienne du bidonville de Nanterre depuis son arrivée en France jusqu’à son relogement.
    En fin de volume, 20 pages de documents inédits racontées par Monique Hervo, l’auteur de Chroniques du bidonville.
    Ouvrage disponible auprès de la SHN. la suite Demain, demain 2 va bientôt être publié.
    Prolonger la lecture
    Bulletin n° 58 de la SHN – la rue des Prés – habiter un bidonville à Nanterre

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    La devinette de la Lettre 92 – Devinette n°41

    Au début du 20e siècle, un industriel parisien, propriétaire d’une très belle demeure sur les hauteurs de Nanterre, demande à la mairie l’autorisation de créer sur sa propriété une allée plantée lui permettant d’y accéder directement. Cette voie existe toujours et, interdite à la circulation automobile, elle constitue une agréable promenade à l’ombre d’arbres aujourd’hui plus que centenaires.
    Comment s’appelle t’elle?

    L’allée des Marronniers est une voie longue de 250 mètres commençant rue Paul-Vaillant-Couturier et se terminant rue de Saint-Cloud. En 1914, M. Le Quellec, le propriétaire du Moulin-des-Gibets, demande l’autorisation de créer sur sa propriété une allée plantée ouvrant à la fois sur la route du Calvaire et la rue de Saint-Cloud. Permission lui sera accordée et les enfants fréquentant le groupe scolaire Jules-Ferry, construit en 1932, pourront même l’emprunter. En 1941, la commune, apprenant que M. Le Quellec a l’intention de lotir sa propriété et d’abattre les 76 marronniers de l’allée, procède à l’acquisition de la voie, puis peu après, décide la réalisation d’un parc des sports sur l’emplacement du lotissement projeté.
    Les terrains seront achetés à la fin de la guerre et l’ensemble sportif Paul-Vaillant-Couturier, conçu par les architectes A et J. Darras et comprenant stade, gymnase et piscine, est inauguré en 1965.
    Et les magnifiques marronniers sauvés de justesse sont aujourd’hui

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    La devinette de la Lettre 93 – Devinette n°42

    Dis, comment c’était avant? Génération après génération les enfants posent cette question. Un Nanterrien, enfant des années d’après la Première Guerre mondiale, répond avec humour, dans un ouvrage publié par la SHN. Quel nom portait cet ouvrage et comment s’appelait l’auteur ?Marcel Papon a vécu toute son enfance à Nanterre. Dans son ouvrage Le gamin de Nanterre, il ne prétend pas faire œuvre d’historien, il relate tout simplement ses souvenirs d’enfance, sans nostalgie, avec humour, et beaucoup de sensibilité. Il raconte Nanterre des années 20, quand le village devient ville, les écoliers en galoches et tablier noir, les gueules cassées revenues du front, le père Panel et ses vélos.

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    La devinette de la Lettre 94 – Devinette n°43

    A la fin du XIXe siècle un club, où se pratiquaient des sports comme la Gymnastique et le Tir, est créé à l’initiative du maire de Nanterre de cette époque.
    Le Journal de Nanterre se fera, semaine après semaine, l’écho des compétitions organisées à Nanterre et dans les communes environnantes et mettra en valeur les excellents résultats obtenus par les sportifs nanterriens.
    Comment s’appelait ce club et qui était le maire à l’origine de sa fondation?

    La Société de Gymnastique, de Tir et d’Exercices militaires la Nanterrienne est fondée le 12 août 1883 par M. Achille Hennape, maire de Nanterre de 1881 à 1890 puis de 1896 à 1900.

    Elle a pour but le développement des forces physiques et morales par l’emploi rationnel et hygiénique de la gymnastique. En outre, la société possédant un stand de tir situé 2, rue de la Mairie et  s’occupe également de former d’adroits tireurs par l’étude théorique et pratique du tir.
    Précision apportée par un des lecteurs de la Lettre N°94 de la SHN.
    Ce type de société « tir & gymnastique » était très en vogue à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Dans les années suivant la fin de la guerre de 1870 et la défaite contre la Prusse s’est développé en France un état d’esprit, celui de la prochaine « revanche » inéluctable qui était sensée réparer l’affront de la défaite et de la perte de l’Alsace Loraine.

     

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    La devinette de la Lettre 95 – Devinette n°44

    Dix années avant que le roi de France, François 1er, dans une célèbre ordonnance, n’en rende obligatoire la pratique, la paroisse de Nanterre avait commencé à établir des documents ensuite devenus indispensables pour l’administration publique et pour la connaissance de la démographie.
    De quels documents s’agissait-il ?

    Le roi de France  François 1er signe le 25 août 1539 à Villers-Cotterêts une ordonnance qui institue la tenue obligatoire de «registres des baptêmes et des sépultures». Ces documents, permettant de mieux connaître la population facilitant l’administration et bien sûr la levée des impôts, existaient antérieurement en France mais aussi dans la plupart des pays de l’Europe de l’Ouest.
    Le registre de Givry en Saône-et-Loire remonte à l’année 1303 et est le plus ancien conservé en France.
    A Nanterre, plus de dix ans plus tôt, Jacques Aimery, curé de la paroisse depuis 1526, rédige le 17 février 1529 les deux premiers actes pour les baptêmes d’une fille Jenne Chasteau et d’un garçon Nicolas Cartery. Au cours de cette même année neuf autres baptêmes sont enregistrés et en 1530, 32 baptêmes sont inscrits sur le registre de la paroisse.
    La tenue des registres de mariages ne sont rendus obligatoires qu’à partir de 1579, conformément à l’ordonnance de Blois. Mais là aussi, la paroisse de Nanterre s’était conduite en pionnière car le premier mariage avait été enregistré sur les registres  dès 1570.
    Le premier mariage de Jehan BYNET et Janne MALLEBRANCHE est noté sur le registre le 17 juin 1570 et le décès (sépulture) de Guillemette FILLET est premier enregistré le 13 septembre 1596.
    Ce n’est qu’en 1792, que la République décidera de faire prendre en charge l’état civil par les municipalités récemment créées.
    À cette date la commune de Nanterre récupère 16.792 actes de  Naissances/Baptêmes (années 1529 à 1792), ainsi que 3.123 actes de Mariages (années 1570 à 1792) et 13.298 actes de Décès/Sépultures (années 1596 à 1792). Des informations concernant ces 33 213 actes sont en ligne (et à la disposition de tous) sur le site de la Société d’Histoire de Nanterre.«Pour revenir à la liste des solutions»

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    La devinette de la Lettre 96 – Devinette n°45

    Dans les trente années ayant suivi la Seconde Guerre mondiale, la population de Nanterre a plus que doublé. Aussi les constructions de logements se sont, également, multipliées. Une opération, comportant plusieurs immeubles comptant parmi les plus hauts de Nanterre et à l’architecture originale, va prochainement faire l’objet d’une profonde réhabilitation.
    Quel est le nom de cet ensemble immobilier?

    En 1973, dans l’ancien quartier des Fontenelles, les Nanterriens voient sortir de terre de nouvelles constructions, aux formes inhabituelles, étranges, et découvrent que ce sont des logements. Ces tours rondes, avec des fenêtres tout aussi rondes, ou carrées ou évoquant des gouttes d’eau, accueillent des logements ressemblant à des feuilles de trèfle; elles sont, de plus, recouvertes de mosaïques en pâte de verre, de différentes couleurs, ce qui est une originalité de plus. Elles vont rapidement devenir les tours Aillaud du nom de leur architecte ; certains les appellent aussi les tours nuages.

    Elles sont, à l’origine, au nombre de vingt, regroupées sur un espace de quinze hectares. Les plus hautes culminent à 105 mètres de hauteur et vont accueillir des logements intermédiaires de type ILN, les autres, de «seulement» 50 mètres, des logements HLM.
    Ces tours sont érigées sur une partie du quartier des Fontenelles situé dans un périmètre de 90 hectares où vivaient plusieurs milliers d’habitants. Ce quartier qui va progressivement disparaître complètement, à l’exception de la chapelle Saint-Joseph restant le seul témoin de ce passé.
    En définitive, dix-huit tours seront édifiées allant de huit à trente-huit étages ; douze sont attribuées à l’office départemental HLM et six à l’office communal. Elles accueillent 1 600 logements.En quarante ans, ces tours se sont dégradées, il est nécessaire de les rénover bien sûr, mais les questions humaines et sociales restent au centre des préoccupations des habitants du quartier et de la ville. C’est ce qui fera de cette réhabilitation une source d’espoir pour toutes ces familles. Depuis 2008, ces tours ont reçu le label « patrimoine du XXe siècle ». Elles font bel et bien partie du patrimoine nanterrien.

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    La devinette de la Lettre 97 – Devinette n°46

    À la fin du XIXe siècle, Edmond Huby, imprimeur installé à Nanterre au 36 de la rue de Saint-Germain (aujourd’hui, rue Henri-Barbusse) et déjà auteur d’un important almanach totalement consacré à la commune, décide de lancer un journal d’informations locales.
    Comment s’appelait ce journal et à quelle date fut diffusé son premier numéro?

    Au début de l’année 1896, Edmond Huby, alors âgé de 28 ans, lance l’aventure du Journal de Nanterre dont le premier numéro parait le dimanche 12 avril 1896.
    Huby dirige l’entreprise familiale éponyme, fondée par son père Louis-Léon en 1865, associant une imprimerie à un magasin de papeterie. C’est dans les mêmes locaux qu’il installe le journal, dans un immeuble de la rue la plus commerçante et animée de Nanterre, au 36 rue de Saint-Germain (devenue rue Henri Barbusse où, aujourd’hui, le pas-de-porte est partagé entre un café-tabac et un chocolatier).
    Quelques années plus tôt, il avait acquis une solide expérience éditoriale lors de la rédaction, la publication et la diffusion en 1894 d’un remarquable Annuaire-Guide de Nanterre complet et pratique qui n’oublie pas l’histoire de la ville et celle des associations déjà très actives. Ce guide rencontre un grand succès et il est actualisé et réédité plusieurs fois jusqu’à la fin du siècle.
    Dans l’éditorial du premier numéro du Journal de Nanterre paru le 12 avril 1896, Edmond Huby explique sa démarche : «Sollicité depuis longtemps par beaucoup de personnes de faire un journal local, s’occupant exclusivement des intérêts du pays, sans faire de politique particulière, j’ai donc entrepris la publication du Journal de Nanterre».
    Le Journal de Nanterre change de propriétaire car, à dater du 3 mai 1903, la direction politique et la gérance du Journal de Nanterre appartiendront au Comité d’Action et de Défense Républicaines.
    Un peu plus d’un an plus tard  Le Journal de Nanterre arrête sa publication, et en explique les raisons,  sur la Une du dernier numéro diffusé le 25 septembre 1904.
    Quelques semaines plus tard la même équipe lance le Nanterrien dont le premier numéro est diffusé le 6 novembre 1904. Sa parution s’arrête le 19 juillet 1908.
    Mais ceci est une autre histoire.

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    La devinette de la Lettre 98 – Devinette n°47

    Pendant des siècles, l’agriculture a représenté l’activité principale des habitants de la commune. Si la vigne a longtemps été l’activité dominante, toutes les autres cultures et aussi l’élevage ont occupé et fait vivre bien des familles nanterriennes.
    L’industrie ayant progressivement occupé des parts toujours plus importantes à Nanterre, l’élevage et la vente directe aux Nanterriens des productions locales ont cependant perduré bien après la Seconde Guerre mondiale.
    En quelle année la dernière «vacherie», forme locale de production et de vente sur place de produits laitiers, a t’elle cessé son activité et où était – elle installée dans la ville?

    Entrée vacherie 16 rue de l’église 2004. A9

    Située au 16 rue de l’Eglise, la dernière vacherie de Nanterre a arrêté ses activités vers la fin des années 1950 ou au tout début des années 1960. Les bâtiments transformés en garage ont ensuite été démolis pour permettre la construction de la résidence Clotaire. En 1894, René Voisin exerçait le métier de nourrisseur à ce même endroit.
    Avant la pasteurisation du lait et le lait UHT, les nourrisseurs assuraient la fourniture du lait frais dans les grandes villes. Ce qui nécessitait la présence d’animaux dans des vacheries en plein cœur des villes.Le nombre de nourrisseurs passe de quatre en 1881 à dix huit producteurs laitiers en 1901 et l’on dénombre 72 vaches en 1884, 80 en 1886, 95 en 1889, 210 en 1892 et 233 en 1902.
    L’élevage devenu intensif, les animaux  restent la plupart du temps à l’étable et sont nourris grâce aux fourrages artificiels afin de produire plus de lait. D’ailleurs les fourrages artificiels, betteraves et luzerne, occupent de plus en plus de terrain. En 1902, 56 446 quintaux de betteraves sont produits sur 125 hectares (contre 4 200 quintaux en 1882) ; de même, 10 532 quintaux de luzerne sont récoltés sur 210 hectares (contre 4 200 quintaux en 1882).
    En 1901, chaque nourrisseur élève de huit à vingt vaches. La traite, qui s’effectue deux fois par jour, est suivie par les livraisons. Les bidons de lait chargés sur la voiture à cheval, le nourrisseur part faire sa tournée, pour approvisionner les laiteries de l’ouest parisien. La capitale ne cesse de se développer et ses besoins en lait frais sont en augmentation constante. Les Nanterriens peuvent également se faire livrer.
    Les porteuses de lait sont des figures familières des rues de Nanterre.

     

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    La devinette de la Lettre 99 – Devinette n°48

    Pendant la IIIe République, les élections municipales avaient lieu tous les quatre ans, cependant un maire de Nanterre a exercé un seul mandat qui a duré sept ans.
    Comment s’appelait-il et quelles circonstances exceptionnelles avaient conduit à cet état de fait?

    Conseiller municipal depuis 1904, M. Jules Durand, directeur de la société d’assurances mutuelles La Fraternelle à Paris, assure au cours de son premier mandat le rôle de président de la commission des finances.
    En 1908, il devient adjoint de M. Louis Chardon, dont la santé déclinante lui laisse une lourde part de responsabilité. À nouveau candi¬dat en 1912, le conseil municipal l’élit maire de Nanterre. Lors de sa prise de fonction en 1912, Jules Durand ne se doute pas que son mandat va durer 7 ans et qu’il va administrer la commune pendant les heures sombres de la guerre de 1914-1918.
    Durant toute cette période, toutes les forces productives sont affectées à l’effort de guerre; le ralentissement de l’économie provoque le chômage. Le 15 décembre 1914, le conseil municipal vote un crédit de 10 000 francs pour la création d’un fonds de chômage: 600 chômeurs sont recensés à Nanterre sur une population totale de 21 225 habitants.
    L’occupation d’une partie du territoire français, les réquisitions militaires, les difficultés de transport provoquent la pénurie et l’inflation. Pour compenser les déficits budgétaires, on procède à l’émission de bons municipaux de charbon, d’alimentation, de soins et même de médicaments. Afin de lutter contre la vie chère, une boucherie municipale et un magasin d’alimentation municipal sont ouverts, un stock de charbon de 2.000 tonnes est constitué.
    En décembre 1916, la commune met à la disposition de la population les terrains abandonnés, pour les cultiver. Elle favorise les implantations industrielles. Elle participe à l’envoi de colis aux prisonniers de guerre.
    Sur le front, la guerre de tranchées fait d’innombrables victimes et blessés. Dans sa fonction de maire, Jules Durand a la délicate mission d’aller annoncer aux familles le décès d’un mari ou d’un fils. Lui-même a la douleur de perdre un fils.
    M. Durand ne souhaitera pas se présenter lors des élections municipales des 30 novembre et 7 décembre 1919 et M. Croÿ lui succède.


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    La devinette de la Lettre 100 – Devinette n°49

    La construction du marché de Nanterre, tel que représenté ci-dessous, dans les années 1992 à 1995 , s’est accompagnée de très importants travaux.
    Quelles importantes découvertes ceux-ci ont permis de mettre au jour?

    Ces fouilles ont permis de mettre au jour les traces d’une occupation ancienne de cet endroit, la place du marché, (notamment depuis la période mérovingienne) mais aussi ont fait apparaître les vestiges des remparts qui ont longtemps protégé Nanterre. Ces murs, très parfaitement représentés sur le plan Terrier de 1688, ont laissé la place aujourd’hui au boulevard du Midi, au boulevard du Sud-Est, au boulevard du Levant, au boulevard du Nord (devenu rue de Stalingrad) et au boulevard du Couchant.
    Les fouilles ont concerné la zone située entre le boulevard du Midi et le boulevard du Sud-Est. Tous les détails les concernant sont repris dans le Bulletin N°14 de la SHN Nemetodorum, Nemptodoro, Nanturra, Nanterre et dans l’article En flânant sur les remparts, retrouvons le bourg ancien de Nanterre du site internet de la SHN.

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    La devinette de la Lettre 101 – Devinette n°50

    Dans les années suivant la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’avenue Clemenceau (anciennement route de Paris), l’avenue Paul-Vaillant-Couturier (anciennement route du Calvaire), la rue de Saint-Cloud, l’avenue Joffre (anciennement route de Cherbourg) et la rue Gambetta (anciennement rue de la Boule-Royale) desservaient la place de la Boule.
    Aujourd’hui d’autres voies de circulation arrivent sur cette même place, comment se dénomment-elles et quand ont-elles été percées?
    Deux rues, arrivant place de la Boule, ont été percées après la Seconde Guerre mondiale.
    La première, représentée sur la photo ci-dessus, aujourd’hui dénommée avenue Vladimir-Ilitch-Lénine, est ouverte en 1950. Partant de la place de la Boule, elle se termine boulevard National en limite de Rueil-Malmaison. Le projet remontait à 1930 afin de créer un itinéraire de contournement de la route nationale 190 qui, à l’époque, empruntait les rues Gambetta et Henri-Barbusse au cœur du vieux bourg de Nanterre.
    La seconde, sur la photo ci-dessus où l’on distingue la Préfecture, est ouverte en 1959. Dénommée avenue Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie, elle relie la place de la Boule à l’avenue François-Arago. C’est la voie de liaison de Nanterre à la Garenne (route départementale 131) qui marque, au fil du temps, le déplacement du pôle administratif de la commune, du centre ancien vers la Préfecture du département située sur l’axe historique Louvre-Saint-Germain.
    Plus d’informations issues du Dictionnaire historique des rues de Nanterre de Claude Léonard, à découvrir en cliquant sur les noms de ces deux avenues.

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      La devinette de la Lettre 102 – Devinette n°51

    • Quand le moulin des Gibets retrouve ses ailes en mars 1971, une foule importante participe à la fête de l’inauguration de l’édifice restauré. Quel stratagème fut utilisé pour éviter une grande déception à tous les Nanterriens et Nanterriennes, venus ce jour voir tourner les ailes du moulin pour la première fois depuis plus d’un siècle?Le 6 mars 1971 par un triste et sombre après-midi, sous un ciel bas, chargé de neige et sans le moindre souffle de vent, plusieurs centaines de courageux ont bravé les rigueurs d’un hiver qui n’en finit pas. Ils attendent l’inauguration du moulin des Gibets magnifiquement restauré, un des plus grands moulins d’Europe avec ses 22 mètres d’envergure et surtout le moment où, après un siècle, les ailes vont, comme promis, tourner à nouveau.
      Quelle gageure d’inaugurer un moulin à vent sans vent!… alors que l’invitation à cette inauguration assurait que « OUI, le 6 mars à 15 heures, le moulin des Gibets tournera ! Aussi Claude Léonard responsable des services techniques de la Mairie et Robert Rouys, responsable de l’équipe «Fêtes et cérémonies», se retrouvent sous le toit du moulin, dans la charpente pivotante, accrochés à la grande roue conçue pour lancer les ailes et transmettre leur mouvement à la meule.
      Et comme des écureuils dans une cage, ils tricotent des bras et des jambes. C’est encore plus dur qu’ils ne le craignaient, mais leurs efforts finissent quand même par être récompensés. La charpente grince, mais les ailes bougent, s’ébranlent, tournent enfin. Bien lentement, à vrai dire, mais elles tournent.
      Une clameur couvre alors la voix du maire Raymond Barbet prononçant le discours d’inauguration.

      Lancée par plusieurs centaines de poitrines. Plusieurs milliers, même, semble-t-il aux oreilles des deux «galériens» du haut de leur perchoir. Un cri d’allégresse teinté d’incrédulité.
      Quelle merveille ce moulin qui tourne, même en l’absence de vent!

La devinette de la Lettre 103 – Devinette n°52

Parmi les nombreuses boulangeries de Nanterre, la plus ancienne d’entre elles occupe toujours le même emplacement qu’au XIXe siècle dans la rue la plus commerçante à cette époque. Quelle était le nom de cette rue à cette époque et à quel numéro se situait la boulangerie hier comme aujourd’hui?
 Parmi les nombreuses boulangeries de Nanterre, la plus ancienne d’entre elles occupe toujours le même emplacement qu’au XIXe siècle dans la rue la plus commerçante à cette époque. Quelle était le nom de cette rue à cette époque et à quel numéro se situait la boulangerie hier comme aujourd’hui?
Grégoire Diehly , ouvre la première boulangerie de Nanterre en 1836 au 2, route de Paris à proximité du relais de la poste aux chevaux de la place de La Boule Royale, qui est aussi une auberge. Du fait de sa position très excentrée par rapport au village, sa clientèle est plutôt composée par des clients de passage. À cette époque, les cultivateurs fabriquent eux-mêmes leur pain et une partie de la récolte de blé est réservée à la consommation familiale. Généralement, une fois par semaine, le pain est cuit dans le four à pain que chaque famille possède en propre. La famille Diehly quitte la route de Paris en 1853 pour s’installer au 4, rue Saint-Germain (aujourd’hui rue Henri-Barbusse).
En 2020 la boulangerie Hoareau existe toujours au même endroit et est donc la plus ancienne boulangerie de la ville.
Nanterre compte cinq boulangeries en 1886, sept en 1901 et neuf en 1913. En 1901, toutes les boulangeries, à l’exception d’une, située rue du Docteur-Foucault, sont groupées le long des deux rues principales et les plus commerçantes du village de Nanterre: la rue Saint-Germain, où l’on en trouve quatre et la rue du Chemin-de-Fer, où il y en a deux.
Les boulangers livrent leurs clients à domicile. La porteuse de pain va dans les rues, avec sa poussette, faire la distribution du pain polka (grand pain de quatre livres), du boulot et du fendu de deux livres. Elle pèse ce dernier et ajoute « la pesée », c’est à dire un petit morceau de pain, si le poids exigé n’est pas atteint (ce petit bout de pain frais est très apprécié des enfants qui n’en font qu’une bouchée).
Les boulangeries, où se vend un aliment de première nécessité, se retrouvent dans tous les quartiers.
En 1935, Nanterre compte 31 boulangeries et 3 pâtisseries ainsi réparties : Quartier du Centre : 12 boulangeries et 2 pâtisseries; Quartier du Mont-Valérien: 7 boulangeries et 1 pâtisserie; Quartier des Fontenelles: 5 boulangeries; Quartier du Chemin-de-l’Ile: 5 boulangeries; Quartier du Petit-Nanterre: 2 boulangeries.
Découvrir l’histoire des boulangeries de Nanterre dans les écrits de la Société d’Histoire


La devinette de la Lettre 104 – Devinette n°53

La ville de Nanterre a donné son nom à une rue située dans le quartier du Petit-Nanterre. Le Conseil Général des Hauts-de-Seine a attribué son nom à un collège de la Ville inauguré une première fois en 1978. Qui était ce lauréat du Prix Nobel dans les années suivant la Première Guerre mondiale, très proche de Pierre et Marie Curie, d’Alexis Borel et de Paul Langevin?

Jean Perrin en 1908

Jean Perrin reçoit le Prix Nobel de Physique en 1926.
En 1898 après le célèbre « J’accuse » d’Émile Zola, en première page du journal l’Aurore qui révèle au grand public l’Affaire Dreyfus, Jean Perrin soutient l’action en révision du procès dans une pétition qui recueille les signatures de normaliens, de professeurs, d’écrivains, de journalistes, d’artistes, première manifestation de ceux que l’on nommera, par la suite, les Intellectuels.
Une rue de Nanterre porte son nom. Commençant rue du 1er mai, elle se termine à la Seine. Elle était l’ancien chemin latéral à la ligne de chemin de fer Paris-Le Havre donnant notamment accès à la fabrique de bâches Cauvin-Yvose (photo ci-dessus). Plus tard l’ancien bâtiment du tri postal était aussi implanté dans cette rue (photo ci-dessous).
Quant à lui, le collège Jean-Perrin se situe rue des Goulvents, à proximité de l’avenue Lénine. Construit en 1978, il est entièrement rénové en 2010.

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La devinette de la Lettre 105 – Devinette n°54

Issu d’une grande famille de coureurs cyclistes de la fin du XIXe et du début du XXe siècles, sans toutefois pouvoir afficher un palmarès à l’égal de celui de ses cousins, ce Nanterrien laissera son nom dans l’histoire de la course cycliste mais aussi et surtout dans celle de l’industrie du cycle. En 1930 il est l’un des pionniers du dérailleur. Mais ce n’est qu’après 1945 que Louison Bobet, champion de France, trois fois vainqueur du Tour de France et champion du monde, adoptera ce dérailleur à qui il restera fidèle pendant toute sa carrière.
Comment se nommait ce sportif et industriel nanterrien?
André Huret, qui habite Nanterre se passionne pour la compétition cycliste. En 1909, à l’âge de dix-huit ans, il fait ses débuts au Véloclub de Nanterre. En 1912, il se fait remarquer par ses nombreux succès. En 1913, il devient coureur professionnel dans l’équipe Peugeot et participe au Tour de France. Mais la guerre va mettre un terme à ces débuts prometteurs.
Lorsqu’il revient à la vie civile, André Huret retrouve son métier de mécanicien-tourneur. En 1920, il fonde une entreprise de mécanique générale, 17, avenue Georges-Clemenceau, spécialisée dans les pièces pour bicyclettes. Dix ans plus tard, il met au point un mécanisme servant à faire passer la chaîne d’une bicyclette d’un pignon sur un autre, c’est-à-dire un dérailleur. C’est avec cet appareil que des champions tels que Lucien Weiss, Maurice Archambaud et Georges Speicher vont remporter de belles victoires.
Après la Seconde Guerre mondiale, le nouveau dérailleur présenté par André Huret remporte enfin le succès qu’il méritait. Testé par Louison Bobet, en montagne, dans des conditions d’utilisation très dures, ce qui allait devenir le célèbre modèle « Tour de France », voit enfin ses qualités reconnues: sa solidité, la rapidité avec laquelle il permet de passer les vitesses, sont des atouts qui le feront adopter, entre autres, par la marque de bicyclettes Stella. Louison Bobet devient champion de France, remporte trois fois le Tour de France et set sacré champion du monde, tout en restant fidèle au dérailleur Huret pendant toute sa carrière.

Prolonger la lecture

Huret, un grand nom de l’industrie du cycle – article de la SHN publié en 1999 dans le journal municipal Nanterre info

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La devinette de la Lettre 106 – Devinette n°55

Au printemps 1981, un élément symbolique du parc André-Malraux, dont les travaux d’aménagement débutent en 1972, est victime d’une catastrophe spectaculaire qui n’entraina heureusement aucune victime.
Quel était cet événement malchanceux et de quoi fut-il victime ?En mars 1981, peu avant l’inauguration officielle, à la surprise générale, l’étang s’est vidé : l’eau s’était écoulée par une déchirure de la membrane dans l’ancienne carrière située en dessous !
Les travaux d’aménagement du parc André –Malraux vont durer de 1972 à 1981. Les buttes sont élevées avec les remblais des fondations des tours de La Défense, auxquels s’ajoute de la terre végétale venant de la création des pistes de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. L’étang, dont une membrane synthétique assure l’étanchéité, est actuellement approvisionné par l’eau provenant d’un forage de 100 mètres de profondeur. À l’origine, l’eau de la ville l’alimentait, ce qui était coûteux.
Une association de pêche, l’APNLE, en accord avec le conseil général, est chargée de sa gestion et de son approvisionnement en poissons.

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La devinette de la Lettre 123 – Devinette n°56

En 1699, un homme d’affaires, par ailleurs comédien chez Molière, présente au roi Louis XIV, un modèle de pompe à incendie, venu des Pays-Bas. Le souverain adopte cette formidable innovation et nomme son propagateur, en 1722, directeur de la Compagnie des Gardes-pompes royales, tout juste créée.
Quel est le nom de ce personnage, considéré comme le premier Pompier de France ?

Sous le règne de Louis XIV le mouvement s’amplifie.
En 1670, on exige que les corporations de construction des bâtiments constituent un corps spécial afin de combattre les incendies.
François Dumouriez du Périer (comédien de la troupe de théâtre de Molière, mais aussi homme d’affaires) présente en 1699 une pompe incendie au roi qui lui en accorde la fabrication et en offre douze à la ville de Paris. Elles sont placées dans des couvents, à la charge des religieux.
En 1716, une ordonnance royale nomme Dumouriez, directeur général des pompiers du Roi. Il est chargé de l’organisation des secours en cas d’incendie sous la direction du lieutenant général de police. Cette ordonnance est prolongée par un arrêté du Conseil du Roi, en mars 1722, créant une compagnie régulière de garde-pompes de soixante hommes.
Le nombre de pompes est porté à trente, chacune servie par deux hommes.

 

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