Trente-trois ans à se lever de bonne heure – janvier 2021
De 1861 à 1894, Adèle Saupique a exercé la fonction de receveuse du bureau de poste de Nanterre, jusqu’à en devenir la doyenne française. Découvrons cette femme et son quotidien professionnel marqué par deux épisodes de l’histoire.
Adèle Saupique est née en 1823. Fille de Théodore-Auguste Saupique, marchand de bois, né en 1797 à Saint-Omer et de Madeleine-Élisabeth Saupique, née en 1800 à Saint-Dizier, elle est nommée receveuse du bureau de poste de Nanterre en 1861. Physiquement, on la décrit comme petite, plutôt maigre, le regard vif et pénétrant. Sa parole est brève, son allure distinguée.
De longues journées
À partir de 1870, Adèle habite au numéro 2 de la rue Royale, qui deviendra la rue Gambetta en 1884. À l’angle du boulevard du Sud-Est, dans une maison d’apparence modeste, se tient le bureau de poste. Au-dessus de la porte, sur une lanterne rectangulaire à vitres bleues, on lit ces mots : Postes et Télégraphes.
Adèle est aidée par deux employées pendant ses longues journées de travail.
Le bureau reste en effet ouvert durant treize heures en hiver et quatorze heures en été. Les dimanches et jours de fête, les opérations postales cessent à 18h ; 21h les autres jours. Levée de bonne heure pour réceptionner le courrier et faire partir les facteurs, Adèle doit encore, après la fermeture des guichets, tenir la comptabilité de la journée. Elle assure aussi le fonctionnement de la ligne de télégraphe installée depuis peu à Nanterre.
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Par les articles publiés dans le journal municipal Nanterre-Info
Une doyenne nanterrienne à la une – septembre 2016
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