Au XVIIIe siècle, la population de Nanterre était principalement composée d’agriculteurs, comme les autres villages d’Île-de-France. Ces cultivateurs devaient faire face à de nombreuses difficultés inhérentes à leurs activités, comme le temps qu’il faisait ou bien encore ces végétaux et animaux qui détruisaient leurs récoltes. Deux documents, conservés dans les archives de la commune, nous renseignent sur certains de ces problèmes, causés par les chenilles et les lapins de garenne.
En 1732, Nanterre, comme les villages voisins, a subi une invasion de chenilles. Mais, les paysans s’étaient cantonnés à détruire les chenilles dans leurs propres champs, délaissant « les haies des chemins, des enclos et des bois »!
Malheureusement, les insectes n’étaient pas les seuls destructeurs des cultures. Les lapins de garenne en étaient d’autres en 1757 et certainement auparavant. Ils devaient foisonner dans la plaine de Nanterre et il est important de se rappeler que la chasse était l’apanage de l’aristocratie et de quelques privilégiés. Nul autre n’avait le droit de chasser ou de piéger un gibier à poils ou à plumes sous peine de très fortes amendes.
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Bulletin 48 – La vie de Nanterre en 1747 d’après les comptes de la commune
et plusieurs articles consacrés à l’agriculture publiés dans Nanterre-Info.
Il y a cent ans, les paysans de Nanterre
Histoires de poules à Nanterre