Pendant la Première Guerre mondiale, en 1916, l’Etat fait l’acquisition d’un territoire de 45 hectares, dans le but d’y aménager un parc de matériel aéronautique.
Dans ce terrain limité par deux voies ferrées (celle de Paris à Saint-Germain et celle de Paris à Cherbourg), par l’avenue de la République et la rue Rouget-de-L ’Isle, il s’agit de rassembler tout ce qui peut voler : Potez 25, Farman, Bloch…
L’entrepôt de l’armée de l’air 302 occupe une grande partie du camp;: l’autre située en bordure de la ligne Saint-Lazare-Saint-Germain, est réservée au casernement c’est-à-dire aux baraquements en bois qui servent de logements, de bureaux et de mess aux militaires de la 12′ compagnie de l’air. Ces derniers sont chargés d’assurer la surveillance et la sécurité du camp ainsi que la gestion des matériels stockés. La responsabilité du camp incombe au colonel commandant la base, lui-même secondé par plusieurs officiers. Quatre cents civils sont employés comme mécaniciens, emballeurs, chauffeurs. employés de bureau, magasiniers, manutentionnaires, grutiers…
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