L’histoire de l’industrie automobile à Nanterre sur notre site internet
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En 2006, André Desix a écrit et mis en page, avec l’aide de Catherine et Christian Saint-Pierre, un ouvrage présentant l’industrie automobile à Nanterre, depuis le début du XXe siècle à 1985, date du départ de Citroën et de fermeture définitive du site. « Une usine à Nanterre » raconte l’histoire de quatre importants constructeurs « Vinot- Deguingand », puis « Donnet-Zedel », « Simca » et enfin « Citroën ». Cet ouvrage, richement illustré d’images de magnifiques voitures anciennes, retrace les étapes de cette aventure industrielle qui verra se succéder ces constructeurs sur le même site et même dans le même bâtiment.
Pour accéder directement à chacun des chapitres, cliquer sur son titre ci-dessous.
Chapitre 1: Introduction
En 1889, Léon Serpollet est le premier candidat à réussir les épreuves du permis de conduire, épreuves qui deviendront très bientôt obligatoires pour tous les chauffeurs mécaniciens.
En 1888, Léon Serpollet avait mis au point une chaudière tubulaire à vaporisation instantanée, qu’il essaya sur une voiture à trois roues entre Paris et Lyon, en 1891.
L’évolution rapide de la puissance des moteurs conduit à une augmentation de la vitesse des automobiles. Ces engins pétaradants et fumants difficiles à mettre en marche et à conduire, aussi les propriétaires aisés embauchent des chauffeurs mécaniciens.
Dans les quartiers chics de Paris, tous n’ont pas la possibilité de garer leurs véhicules à domicile. Ils sont donc abrités et entretenus dans un garage de grande remise où se trouvaient peu de temps avant, les calèches et autres carrioles hippomobiles.
En 1910, compte tenu de l’état des routes et du manque de fiabilité des pneumatiques (les voitures ne possèdent pas de roue de secours) l’échange d’un pneu après une crevaison ne pouvait se faire sans l’aide d’un mécanicien.
Chapitre 2: Vinot- Deguingand
La société Gladiator, fondée en 1891 par Auroc et Darracq fabriquait tout d’abord des cycles au Pré-Saint-Gervais, puis à Puteaux en 1895 et à Colombes en 1897, puis des voiturettes.
Fin 1910 Gladiator est racheté par Vinot et Deguingand qui poursuivent la fabrication des mêmes modèles, notamment la 12CV, vendue sous les deux marques. Des Gladiator 12CV, 15CV et 20CV, d’avant 1914, seront construites à partir de 1919 et jusqu’en 1921 par Vinot et Deguingand dans sa nouvelle usine de Nanterre qui employait 205 ouvriers.
Chapitre 3 : Donnet-Zedel
L’origine de la marque remonte à Neuchâtel en Suisse où, en 1896, MM. Zurcher et Luthi créent une société fabriquant des moteurs de motocyclettes et des bougies d’allumage pour les moteurs thermiques. Leurs initiales formeront phonétiquement le nom de la société.
Afin d’échapper à de lourdes taxes d’exportation, cette firme suisse dont la clientèle habite principalement en France, crée, dix ans plus tard à Pontarlier, une nouvelle usine automobile. Jusqu’à la première guerre mondiale, la marque Zedel proposera une gamme variée de modèles et l’usine emploiera près de mille salariés.
Gérôme Donnet avait gagné beaucoup d’argent avec la vente de ses hydravions et il songe à se reconvertir dans l’automobile. En 1924, il entre en contact avec les dirigeants de Zedel et se rend acquéreur de l’usine de Pontarlier qui connaissait des difficultés financières.Gérôme Donnet va donner à cette entreprise une dimension nationale.Les voitures fabriquées seront désormais des Donnet-Zedel.Le succès remporté auprès de la clientèle française, incite Gérôme Donnet à faire construire à Nanterre au 163/185 avenue Georges Clémenceau, près des ateliers Vinot-Deguingand, une usine qui sera la plus moderne de cette époque.
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Chapitre 4 : Simca
Dans la généalogie Simca (Société Industrielle de Mécanique et Carrosserie Automobile) se trouve le constructeur des automobiles Fiat (Fabrica Italiana Automobile Torino) à Turin. L’usine Fiat fut inaugurée le 28 avril 1899. M. Scarfiotti en était le président et Monsieur Giovanni Agnelli le secrétaire général.
L’agence générale Fiat pour la France est prise en main par un ancien champion cycliste et coureur automobile, Ernest Loste.
Après la première guerre mondiale la clientèle s’intéresse de plus en plus à ces voitures légères et endurantes. La clientèle française augmente, il est donc impératif pour Fiat d’étendre son réseau et de construire en France.
En 1926, Henri Théodore Pigozzi est mandaté par la direction de l’usine turinoise pour fonder dans notre pays la SAFAF (Société Anonyme des Automoblies Fiat).
L’usine Donnet est en liquidation judiciaire, et avec l’appui du gouvernement français et de Fiat, Monsieur Pigozzi achète aux enchères pour 8 millions de francs les bâtiments et les 1300 machines-outils.
Le 2 novembre 1934 naît la marque Simca.
A Nanterre, dès 1934 sont produites les voitures Simca sous licence Fiat.
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Chapitre 5 : Citroën
Simca ayant quitté Nanterre en 1961, l’usine est rachetée par Citroën qui va exclusivement y fabriquer des moteurs et de la petite tôlerie de 2 CV. Les carters coulés sous pression et les pièces de moteur sont usinés et assemblés sur place. Cette fabrication concerne la Dyane, la Méhari, la GS, la BX et le type H.
Dans ses multiples versions, la DS et l’ID sont fabriquées à 1 456 115 exemplaires, jusqu’au mois d’avril 1974. La GS voit le jour en 1970 et la CX en 1974, la petite Visa en 1978, et la BX en 1982. Tous ces véhicules possèdent des pièces mécaniques fabriquées à Nanterre.
Pour la DS, des pièces diverses tel que, les cache-culasses, les pompes à eau et le corps des pompes à huile, les patins recevant les garnitures de freins à disques, arbres à cames, bielles, tubulures sont aussi issus de l’usine de Nanterre.
La fabrication concerne aussi les utilitaires légers dont une partie du moteur du type H.
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Né dans le quartier des Fontenelles, à Nanterre, André Desix a fait son apprentissage, après la Guerre 39-45, chez un carrossier. Il y apprendra le métier de tôlier-formeur et réparateur. Il gravira ensuite tous les échelons de la profession, dans plusieurs entreprises de renom de l’ouest parisien, berceau de l’automobile.
A la retraite, effectuant des recherches généalogiques, il rejoint la Société d’Histoire. Là, tout naturellement, sa passion pour l’automobile pousse André Desix à regrouper de nombreux témoignages, souvenirs, documents et informations concernant cette industrie, très présente dans l’Histoire de notre ville, et notamment dans son quartier de naissance avec SIMCA.
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