en 16 balades illustrées par des cartes postales anciennes
Présentation
Les cartes postales du début du 20ème siècle nous parlent d’une histoire, à la fois tout proche et déjà bien lointaine.
Elles fourmillent d’indications sur la vie locale, dans l’espace public (on n’entre que très rarement dans les demeures ou les lieux de labeur), où les habitants vont posant (eh oui, il faut penser au temps de pose, justement !), célébrant et fêtant, commerçant et œuvrant, témoignant et montrant…
Dans un album préparé par Jeannine et Robert Cornaille, en 1998, et magnifiquement réalisé par Patrick Pochet, la Société d’Histoire mettait en scène 300 des plus belles et plus significatives de ces cartes de Nanterre que contiennent nos collections, proposant seize balades à travers le territoire communal.
Cet ouvrage est toujours disponible.
Aujourd’hui nous vous invitons à découvrir ce travail par la mise en ligne de quelques-unes de ces cartes, et de ces balades, que vous pourrez ainsi parcourir librement. Pour localiser les lieux présentés dans la ville d’aujourd’hui, nous avons ajouté des repères sur des extraits du plan de Nanterre (version 2000). De même, nous avons enrichi les légendes initiales de liens vers des articles ou ressources nichés dans notre site Internet ? Ceux-ci vous permettront de compléter et d’élargir votre connaissance à partir du sujet évoqué.
N’hésitez à cliquer sur la mention : pour en savoir plus …
Nous vous souhaitons de bonnes promenades.
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Pour accéder directement aux balades, cliquer sur leur titre
- Balade 1:- En venant de Paris
- Balade 2 – Sur la route de Cherbourg, aujourd’hui avenue du Maréchal-Joffre
- Balade 3 – De la place de la Boule au Mont-Valérien
- Balade 4 – En descendant vers le bourg
- Balade 5 – En parcourant la rue de la Mairie, aujourd’hui rue des Anciennes-Mairies
- Balade 6 – Du Martray, aujourd’hui place Gabriel-Péri, au Castel Marly
- Balade 7 – De la place des Belle-Femmes à la rue du Bois
- Balade 8 – Du château de Mareil, place des Belles-Femmes, au pont de Biais
- Balade 9 – De la rue de la Chapelle, aujourd’hui rue Maurice-Thorez, à la rue de l’Eglise
- Balade 10 – De la rue aux Vaches, aujourd’hui rue Maurice-Thorez, à la Gare
- Balade 11 – Du boulevard de la Seine à l’Ile-fleurie
- Balade sur la Seine en hydroglisseur au début du XXe siècle
- Balade 12 – Le Chemin-de-l’Ile sous les eaux
- Balade 13 – Du marché de la Gare, avenue de la République, au Petit-Nanterre
- Balade 14 – Des Côtes-d’Auty à la Nouvelle-France, quartier du Petit-Nanterre
- Balade 15 – Des Fondrières au camp d’aviation, à la Folie, aujourd’hui quartier de l’Université
- Balade 16 – De la Folie à la place Saint-Denis, aujourd’hui place Plainchamp
Balade 1
– En venant de Paris
À la fin du XIXe siècle, Nanterre est une commune rurale de 12 500 habitants où s’amorce un processus d’industrialisation.
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Le tramway à vapeur, surnommé « la bouillotte », met 35 minutes pour joindre Nanterre à l’Etoile. Pendant la construction du métro, il est utilisé, la nuit, pour le transport des terres déversées dans les carrières.
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Les habitants se nomment par des sobriquets : « Tête d’argent », « Béret blanc », « Gueule en or », « Trois pattes »…
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Ouverte en 1901, l’école reçoit les enfants des Fontenelles et du Plateau.
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La chapelle Saint-Joseph est construite sous l’égide de l’œuvre des chantiers du cardinal, créée par le cardinal Verdier pour évangéliser des banlieues ouvrières. Elle est bénie la veille de Noël 1933. Pour en savoir plus
La population des Fontenelle est passée de 545 habitants en 1896 à 6 184 en 1936. Des immeubles locatifs équipés de commerces bordent l’avenue Georges-Clemenceau.
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Simca emploie plus de 2 000 personnes en 1935; les conditions de travail y sont particulièrement pénibles.
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Les eaux usées sont déversées dans les caniveaux ou les puisards; la rue ne sera équipée d’un égout qu’en 1938.
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L’Echo de Nanterre du 25 mai 1912 rend compte de la cérémonie de la pose de la première pierre de l’église Sainte-Marie. Celle-ci qui va s’élever au Plateau était désirée en ce quartier. L’inépuisable générosité de Mademoiselle Allez a, une fois de plus, adouci la tyrannie des nécessités. Pour en savoir plus
Départ d’une course cycliste rue Félix-Faure. Les clubs cyclistes éveillent des vocations chez les jeunes; certains comme Eugène Huret ou Franzil deviendront de grands champions participant à des épreuves nationales.
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Les cafés de quartier, pourvus de billards, de jeux de boules, de terrasses, de tonnelles, sont des lieux conviviaux. Certaines associations y fixent leur siège social et y tiennent leurs réunions.
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L’Echo de Nanterre du 22 novembre 1916:
« Nanterriens, faites bouillir l’eau de Seine. N’ayez aucune confiance dans cette eau qui vous est distribuée par cette aimable compagnie qui vous alimente. »
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Balade 2 –
Sur la route de Cherbourg, aujourd’hui
avenue du Maréchal-Joffre
Des auberges et un relais de la poste royale y étaient établis. Le maître de poste devait disposer en permanence de chevaux « frais ».
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Le journal de Nanterre du 7 juin 1896 :
«Place de la Boule, un voyageur veut descendre en marche du tramway à vapeur de Saint-Germain et glisse sur le marchepied. Blessé à la tête, il est, à sa demande, transporté à son domicile. »
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Le tramway est la terreur des maraîchers se rendant aux halles la nuit, endormis sur leurs charrettes.
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L’Echo de Nanterre du 11 juin 1904 :
« Le conseil municipal, séance du 1er juin 1904, émet un avis favorable à la substitution de la traction à vapeur par la traction électrique sur la ligne de tramway Paris-Saint-Germain ».
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Les terres cultivables sont loties, les chemins d’exploitation deviennent des rues bordées de trottoirs. La rue Saint-Maurice relie la rue du Bois à la rue des Suisses. Pour en savoir plus
De 1901 à 1906, Prosper Lambert fabrique des automobiles qui participent à la course Paris–Madrid en 1903. Cent cinquante voitures sont produites par an, l’usine située route de Cherbourg emploie 70 ouvriers et employés.
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La société Dinin fabrique des accumulateurs dans un matériau spécial qu’elle a mis au point ; il est inaltérable, résistant aux acides et peut être moulé dans un seul bloc.
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Balade 3 –
De la place de la Boule
au Mont-Valérien
Partant de la place de la Boule, l’ancienne route du Calvaire gravit la colline du Mont-Valérien. Des pèlerinages avaient lieu aux « trois croix » érigées au sommet.
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Les abords du fort gardent leur caractère champêtre aux lieux-dits évocateurs: les Belles-Vues, les Chèvremonts, Le Cheval-Moussé…
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L’Echo de Nanterre du 24 septembre 1905:
«Les chasseurs sont informés que l’ouverture de la chasse dans les vignes, situées sur le territoire de Nanterre, est fixée au 2 octobre prochain. »
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Le vignoble n’a pu résister ni à la concurrence des productions du Midi apportées par le chemin de fer, ni au phylloxéra. En 1902, il ne reste que douze hectares de vignes sur le territoire de Nanterre.
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Fondée en 1818, la briqueterie emploie dix ouvriers. Par an, elle produit environ 25 000 pièces de poterie et 700 000 carreaux et briques.
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Le lieu-dit les Gouttières évoque les sources qui descendaient du Mont-Valérien; canalisées, elles alimentaient les fontaines du bourg.
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Après la guerre de 1914-1918, les lotissements envahissent les derniers vignobles et vergers. On cultive le jardin, on élève de la volaille et des lapins, en complément du salaire gagné à l’usine ou au chantier. Les économies réalisées sont souvent réinvesties dans les travaux d’agrandissement de la maison.
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En 1933, le groupe scolaire Jules-Ferry reçoit les élèves du Plateau.
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Balade 4 –
En descendant vers le bourg
Avant l’aménagement de la place de la Boule, l’antique route de Paris à Saint-Germain bifurquait, à la croix de Paris, vers le bourg.
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On aperçoit à gauche le pignon de l’hôtel Rochegude, maison de campagne du XVIIe siècle, démolie en 1977.
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Par délibération du 13 août 1894, le conseil municipal donne au vieux chemin de Paris le nom de rue Sadi-Carnot.
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Au XVIIIe siècle, le bourg s’est développé en dehors de la muraille, en direction de la Boule-Royale.
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Au numéro 2 de la rue Gambetta, le bureau de poste est ouvert en été de 7 heures du matin à 9 heures du soir. Les dimanches et jours de fête, les opérations postales cessent à 6 heures du soir.
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En 1912, le nom de Jules Gautier, maire de Nanterre de 1900 à 1908, est donné à la rue du Parc qui relie la rue de Chanzy à la rue Gambetta.
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Les ateliers de la Société des huiles et graisses industrielles, fondée en 1891, occupent un terrain situé entre la rue Gambetta et la rue de Chanzy. L’entreprise est spécialisée dans la production d’huiles et de graisses pour l’industrie.
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Arrêté municipal du 23 juin 1896:
«Article 2 : le balayage des voies publiques continuera à être fait par les riverains. Il aura lieu le dimanche et le jeudi sur les boulevards, et le dimanche, mardi, jeudi et samedi sur les autres rues. » Pour en savoir plus
Le maire, les notables, les personnalités, les représentants des associations viennent chercher la rosière à son domicile…
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… et l’accompagnent ensuite à la mairie où lui est remis un prix; celui-ci était constitué, à l’origine, d’une somme de 300 Francs-or et d’un diplôme. Le cortège descend la rue Gambetta. Pour en savoir plus, film sur le couronnement de la Rosière de 1920.
Pour visionner le « couronnement de la Rosière » de 1920
Le journal de Nanterre du 1er mai 1896 :
«Le comité du syndicat des cultivateurs informe les ouvriers, hommes et femmes qui souhaiteraient travailler aux travaux des champs, qu’ils peuvent se présenter, à partir d’aujourd’hui jusqu’au 1er novembre, tous les jours de 4 heures à 7 heures du matin sur la place du Martray».
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Balade 5 –
En parcourant
la rue de la Mairie, aujourd’hui
rue des Anciennes-Mairies
Des travaux d’agrandissement de la première mairie sont effectués en 1873. En 1901–1902, un nouveau bâtiment est édifié, il doit être relié au premier par une aile, mais le projet ne sera pas réalisé. L’édifice est affectés à la bibliothèque municipale en 1934. Pour en savoir plus
La loi interdisant la tenue de réunions associatives ou festives dans les mairies, une salle des fêtes est construite rue Saint-Denis. Cette réalisation est vivement critiquée par les opposants au maire. Pour en savoir plus
Un règlement de service fixe les règles de discipline, les pompiers doivent obéir aux supérieurs et participer aux cérémonies officielles. Pour en savoir plus
En 1923, la mairie est installée dans une grande demeure bourgeoise entourée d’un parc. La propriété occupe l’ancien domaine du collège des Génovéfains, vendu comme bien national pendant la Révolution. Pour en savoir plus
En 1932, une salle des mariages est construite. Pour en savoir plus
En 1937, la nouvelle municipalité fait édifier un théâtre de verdure. Pour en savoir plus
La Maison protestante, due à une initiative privée, ouvre ses portes le 6 janvier 1860. Pour en savoir plus
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Balade 6 – Du Martray, aujourd’hui place Gabriel-Péri, au Castel Marly
L’institution, établie dans un hôtel du XVIIIe siècle, est acquise par la municipalité en 1920 pour y installer une école de filles. Pour en savoir plus
Le bourg était ceint d’une muraille qui fut démolie après la Révolution. Sur son emplacement ont été aménagés des boulevards plantés d’arbres, ils sont nommés d’après leur orientation. Pour en savoir plus
Le bazar Guigneret est une véritable caverne d’Ali Baba bien connue des enfants, on le surnomme « Fouilli–fouilla ». Pour en savoir plus
La rue de Chanzy rejoint la rue des Suisses. Pour en savoir plus
L’Echo de Nanterre du 6 décembre 1907:
« Monsieur le maire fait donner lecture d’une lettre de monsieur le préfet de police, saisi par l’administration municipale des plaintes des habitants de la rue de Chanzy au sujet de l’écoulement, au ruisseau, d’eaux dégageant des émanations malsaines. » Pour en savoir plus
Dans la traversée du bourg, la route prend le nom de rue de Saint-Germain.
Pour en savoir plus
En 1900, sont posés les rails d’une ligne de tramway devant relier Courbevoie au Pecq, par Nanterre. Le projet est abandonné, les rails sont retirés en 1912 après avoir causé quelques chutes de piétons et de cyclistes. Pour en savoir plus
Le journal de Nanterre du 14 décembre 1898:«Vers 6 heures et demie du matin, une voiture de paille, traînée par deux chevaux, accroche le bec de gaz qui se trouve place des Belles-Femmes, rue Saint-Germain. Cette secousse produit l’éboulement partiel de la fontaine ». Pour en savoir plus
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Balade 7 – De la place des Belle-Femmes à la rue du Bois
Le 18 février 1905, la laiterie « le château de Mareil » ouvre un dépôt de vente; le lait en flacon cacheté peut être livré à domicile. Pour en savoir plus
Les produits coloniaux apportent leur note d’exotisme. En 1896, le conseil municipal vote l’achat d’une plaque à la mémoire des soldats morts à Madagascar. Il existe à Nanterre une section de la société de propagande coloniale. Pour en savoir plus
En 1903, le réseau téléphonique comprend 58 abonnés. Le nombre des communications échangées entre Nanterre et Paris est souvent supérieur à 250 par jour. Pour en savoir plus
Le journal de Nanterre du 19 avril 1896:
« La poste est enfin transférée rue du Marché, ce sera très commode pour tout le monde, car c’est certainement là le centre du pays. » Pour en savoir plus
En 1844, une polémique oppose certains riverains du boulevard du Midi et le maire, à propos de barrières que celui-ci veut faire installer pour limiter la circulation continuelle des voitures. Pour en savoir plus
En 1902, les quatre classes de l’école des filles, construites en 1885, accueillent 277 élèves. La directrice est chargée de classe. Pour en savoir plus
Pendant la guerre de 1914–1918, un hôpital auxiliaire est aménagé dans l’école maternelle du boulevard du Midi. Pour en savoir plus
L’origine du marché remonte à 1836. Il a lieu le jeudi et le dimanche. Au centre de la rangée d’immeubles, au deuxième étage, à gauche, le séchoir de la blanchisserie est ouvert sur la façade. Pour en savoir plus
Les maraîchers de Nanterre et des environs y proposent leur production, c’est aussi un lieu d’échanges de nouvelles.
Pour en savoir plus
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Le 12 août 1883, le maire, Achille Hennape crée la société de gymnastique, de tir et d’exercices militaires, « La Nanterrienne ». Pour en savoir plus
Tous bénévoles, les pompiers arrêtent leur travail en cas d’alerte donnée au clairon ou au tambour et se rendent au point de rassemblement pour y recevoir les ordres. Pour en savoir plus
Organisée par le journal Le Figaro, la course des midinettes part des Champs-Élysées pour arriver place de la Fête, à Nanterre. Pour en savoir plus
Le journal de Nanterre du 24 juin 1899:
«La fanfare municipale se fait applaudir au kiosque de la place de la Fête. Heureuse innovation : l’éclairage du kiosque permet de faire un concert du soir ». Pour en savoir plus
Le journal de Nanterre du 6 septembre 1896:
« On demande un tambour de ville, s’adresser à la mairie. » Pour en savoir plus
En 1937, cinq salles de cinéma sont installées à Nanterre. Pour en savoir plus
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Balade 8 – Du château de Mareil, place des Belles-Femmes, au pont de Biais
La graineterie Duval occupe une place privilégiée, près du marché, sur la route empruntée par les maraîchers qui se rendent aux halles de Paris. On y trouve de la paille, des grains et divers aliments pour les animaux.
Quand un incendie se déclara le 4 juillet 1898, 1 500 bottes de paille étaient entreposées dans le grenier. Cet incendie nécessita l’intervention des pompiers de Nanterre, de Rueil, de Paris et de militaires. Pour en savoir plus
Le dimanche 5 avril 1896, paraît le premier numéro du journal de Nanterre, fondé par l’imprimeur Edmond Huby. Pour en savoir plus
Au n°50 de la rue de Saint-Germain, aujourd’hui rue Henri-Barbusse, le taillandier fabrique la binette de Nanterre, dont la solidité est appréciée des cultivateurs de la région. Pour en savoir plus
Les lavoirs Saint-Eugène et Sainte-Marie se font face, leur enseigne est figurée par un drapeau. Chaque année, leur propriétaire organise un bal dont la recette est, en partie, reversée au bureau de bienfaisance. Pour en savoir plus
La route franchissait la porte Saint-Germain; celle-ci était gardée pendant la Révolution et fut démolie peu après. Pour en savoir plus
Construite en 1924, entre la rue Saint-Germain et la rue Thomas-Lemaître, la cité-jardin comprend des pavillons et des immeubles. Pour en savoir plus
Thomas Lemaître fut le postillon de la tragédienne Rachel qu’il accompagna dans ses tournées en Europe et aux États-Unis. Pour en savoir plus
En 1906, Charles Heudebert, boulanger à Nanterre, met au point la biscotte. Il acquiert une fabrique de biscuits, rue Saint-Germain. Pour en savoir plus
L’usine emploie une nombreuse main-d’œuvre féminine, jeune le plus souvent (la scolarité ne deviendra obligatoire jusqu’à 14 ans qu’à partir de 1936).
Heudebert deviendra le premier producteur de biscottes et de produits de régime. Pour en savoir plus
Au-delà du pont de Biais, la route prend la direction du pont de Chatou. Pour en savoir plus
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Balade 9 – De la rue de la Chapelle, aujourd’hui rue Maurice-Thorez, à la rue de l’Eglise
Au XVIIIe siècle, jusqu’à la rue de l’Eglise, la rue du Chemin-de-Fer s’appelait rue de la Chapelle. Elle prenait ensuite le nom de rue du Collège jusqu’à la rue Volant. Pour en savoir plus
Sainte Geneviève est née à Nanterre vers 422. Le puits était inclus dans une chapelle qui fut démolie après la Révolution. Pour en savoir plus
Le clocher est la partie la plus ancienne de l’édifice, la façade date de 1699. Pour en savoir plus
La Belle Époque n’est pas brillante pour tout le monde : infanticides, suicides, vols de nourriture sont fréquents. L’action sociale se réduit à des secours attribués par le bureau de bienfaisance. Celui-ci est situé derrière l’église, il est dirigé par un militaire à la retraite. Pour en savoir plus
En 1924, le chanoine Froidevaux décide de faire abattre l’église pour la remplacer par une basilique. La Commission du Vieux Paris oppose un avis défavorable, seul le chœur est démoli, à sa place sont reconstruits un chœur, un transept et une crypte. Pour en savoir plus
Le journal de Nanterre du 17 septembre 1896 :
«Le nommé L… et sa femme, 8, rue de l’Eglise, sont arrêtés à trois heures du matin par la gendarmerie au moment où ils rentrent chez eux porteurs de deux paniers remplis de raisins, environ 45 kg.
Une perquisition immédiatement opérée à leur domicile amène la découverte d’un baril contenant 30 litres de vin nouveau ainsi que d’une futaille aux trois quarts pleine de raisins. » Pour en savoir plus
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Balade 10 – De la rue aux Vaches, aujourd’hui rue Maurice-Thorez, à la Gare
Le journal de Nanterre du 4 novembre 1898 :
« M. Paillot, nourrisseur rue du Chemin-de-Fer, se voit dresser procès-verbal par la gendarmerie pour avoir laissé séjourner, pendant la nuit, une voiture chargée de fer et non éclairée. » Pour en savoir plus
Le journal de Nanterre 18 juin 1897 :
«La maison CIR & Cie, 47, rue du Chemin-de-Fer demande un apprenti charron ou forgeron.» Pour en savoir plus
Au XVIIIe siècle, entre la rue Volant et le boulevard du Nord, la rue du Chemin-de-Fer s’appelait la rue aux Vaches. Pour en savoir plus
Un nouveau bureau de poste est construit en 1926. Pour en savoir plus
L’école Sainte-Geneviève a été fondée en 1891 par l’abbé Delaumosne. Pour en savoir plus
Le journal de Nanterre du 16 avril 1896 :
«Le sieur Larcher présente au préfet de police une demande afin d’obtenir l’autorisation d’extension à la vacherie qu’il exploite au 32, rue Volant. Pour en savoir plus
Les pompiers, issus du peuple des cultivateurs, des ouvriers, des artisans et des commerçants, sont la fierté de la communauté villageoise. Pour en savoir plus
Une remise de pompes et une tour, séchoir à tuyaux, sont annexés au gymnase. Pour en savoir plus
L’Echo de Nanterre du 22 octobre 1905 :
«Arrêté du maire : la circulation des chevaux, voitures et vélocipèdes demeure interdite boulevard du Nord (partie promenade comprise entre les arbres). » Pour en savoir plus
En 1896, Madame Veuve Neveu demande de continuer à exploiter une buanderie avec soufroir, au 62, boulevard du Nord. Pour en savoir plus … et encore plus
La production de vin est réduite à la consommation familiale. Cependant, le commerce des vins, alcools et spiritueux reste important. Pour en savoir plus
Le pont du Nord est construit en 1907, après 15 ans de négociations portant sur le financement des travaux entre la compagnie de l’Ouest, le département et la commune. Pour en savoir plus
L’allumeur de réverbère, surnommé « Bec de gaz » exerce un métier menacé de disparition ; en mars 1896, les habitants signent une pétition en faveur de l’éclairage électrique. Pour en savoir plus
Le journal de Nanterre du 3 novembre 1896 :
«Après avoir monté une armoire chez Monsieur Dupiers demeurant au troisième étage de la maison portant le numéro 87, rue du Chemin-de-Fer, le nommé Guillovic constate, en redescendant dans la rue, que son cheval et sa voiture ont disparu. » Pour en savoir plus
Le journal de Nanterre du 13 septembre 1898 :
«La porteuse de lait employée à la ferme « La Charmoise », rue Thomas-Lemaître, fait sa tournée rue du Chemin-de-Fer, quand le chien du voisin d’un client se jette sur elle et la mord au bras. Examiné par Monsieur Caroni (vétérinaire), le chien a été reconnu sain.»
À la fin du XIXe siècle, la hausse du prix des terrains à Paris et l’amélioration des moyens de transports entraînent la revalorisation du prix des terres agricoles; celles-ci sont vendues pour la construction. Pour en savoir plus
La voie ferrée constitue un obstacle aux communications entre le bourg et les hameaux. Les cultivateurs se plaignent des détours qui leur sont imposés pour se rendre aux champs avec leurs charrettes ou leurs troupeaux. Pour en savoir plus
Une nouvelle route et un pont, sous le talus de la voie ferrée, permettent le passage des véhicules. Pour en savoir plus
En 1931, la Société des chemins de fer de l’État fait construire des logements pour son personnel, sur l’emprise de la voie ferrée. Pour en savoir plus
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Balade 11 – Du boulevard de la Seine à l’Ile-Fleurie
Le chemin de fer permet de jouir des avantages de la campagne en habitant à Nanterre, tout en travaillant à Paris. Pour en savoir plus
La ville s’étend en direction de la Seine. Pour en savoir plus
Les anciens chemins ruraux sont aménagés en boulevards bordés d’arbres. Pour en savoir plus
Dans son atelier du boulevard de la Seine, M. de Lambert, inventeur et industriel, fabrique des hydroglisseurs. Leur conception doit leur permettre le déplacement sur les fleuves de faible profondeur ou encombrés de végétation et ainsi « simplifier la vie aux colonies ».
Pour découvrir la navigation sur la Seine des hydroglisseurs de Lambert
et
Prolonger la lecture avec un article publié dans le journal municipal Nanterre-Info
L’Union du gaz de Rueil installe son usine boulevard Thiers en 1903. Elle fournit Nanterre et les communes avoisinantes en gaz d’éclairage. Pour en savoir plus
L’Echo de Nanterre du 9 octobre 1904 :
«Le propriétaire du terrain de la sablière propose de louer à la section de Nanterre de l’Epinoche, le droit de pénétrer sur le terrain, et comme conséquence, celui de pêcher dans les étangs de la sablière, moyennant une redevance annuelle de 200 francs. » Pour en savoir plus
Le pont-levis permet l’accès des péniches aux sablières sans couper le chemin de halage. Pour en savoir plus
La Papeterie de la Seine, avenue Jules-Quentin, ouverte en 1903, emploie 60 ouvriers et 30 ouvrières et elle produit du papier pour l’édition. Pour en savoir plus
La fonderie d’aluminium fondée par Paul Morin vers 1855, est convertie, en 1892, en usine de fabrication de charbons pour les lampes électriques à arc. L’État est son principal client. En 1896, l’explosion d’une chaudière vétuste, détruit une grande partie des ateliers, tuant quatre ouvriers. Pour en savoir plus
L’Echo de Nanterre du 10 octobre 1897:
«A l’ile Fleurie, Ernest Lemaire, restaurateur, à 10 minutes de la gare – spécialité de matelotes et fritures – bonne cave – jeux divers – chambres meublées – grand salon de société – piano… » Pour en savoir plus
«… construction et réparation de canots – garage et garde de bateau – appeler le passeur. » Pour en savoir plus
Le pont de la Morue, du nom d’un lieu-dit sur la rive de Bezons, est aussi appelé le pont des Anglais. Pour en savoir plus
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Balade 12 – Le Chemin-de-l’Ile sous les eaux
Le 21 janvier 1910, la brusque montée des eaux et la puissance du courant inquiètent les riverains; le lendemain, la Seine sort de son lit. En trois jours, elle couvre une superficie de 400 ha. Pour en savoir plus
De toute urgence, 160 maisons sont évacuées, 700 personnes se retrouvent sans abri. Tout le quartier du Chemin-de-l’Ile est inondé. Pour en savoir plus
Un barrage est édifié à la hâte au pont de Biais. Pour en savoir plus
Avis de la mairie de Nanterre :
«En présence de la crue persistante de la Seine, pouvant occasionner des infiltrations de nature à contaminer les eaux de la couche souterraine, le maire recommande instamment aux habitants de ne pas se servir des eaux des puits pour les besoins de leur alimentation. »
L’Echo de Nanterre du 30 janvier 1910 :
« Avis à la population : afin d’assurer l’approvisionnement normal, les fontaines d’eau de source sont ouvertes de 10 heures à midi et de cinq heures à huit heures du soir. Il est recommandé aux habitants de ne puiser qu’une provision d’eau d’un seau par famille et de faire bouillir l’eau de quelque provenance que ce soit. »
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Balade 13 – Du marché de la Gare, avenue de la République, au Petit-Nanterre
L’avenue de la Gare prendra le nom d’avenue du Général-Gallieni. Depuis 1894, la rue Becquet est viabilisée. Pour en savoir plus
L’esthétique du bâtiment participe à la promotion de la marque; celle-ci subsistera un temps, associée aux parfums Forvil. Pour en savoir plus
Le Nanterrien du 5 février 1905 :
«La société du journal le Petit Parisien vient d’acheter à 92 propriétaires de Nanterre 14 000 mètres de terrain entre la Seine et l’avenue de la République. » Pour en savoir plus
En 1897, l’inspecteur primaire adresse un courrier au maire, lui faisant remarquer la nécessité de faire construire deux groupes scolaires, l’un au Petit-Nanterre, l’autre près du rond-point des Bergères. Ceux-ci seront réalisés en 1901. Pour en savoir plus
Le haras des Hautes-Pâtures s’installe au Petit-Nanterre en 1890. On y soigne les chevaux au repos ou devant être opérés. Il emploie un piqueur, un maréchal-ferrant, dix palefreniers ainsi qu’un vétérinaire attaché à l’établissement. Pour en savoir plus
Les habitants du Petit-Nanterre se plaignent de devoir aller laver leur linge dans la Seine, l’eau des puits étant trop calcaire pour la lessive. Pour en savoir plus
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Balade 14 – Des Côtes-d’Auty à la Nouvelle-France, quartier du Petit-Nanterre
En 1874, une maison de répression est édifiée loin du bourg au lieu-dit la Nouvelle-France. Pour en savoir plus
L’établissement est destiné à recevoir les détenus condamnés à des peines de prison, les condamnés pour vagabondage ayant purgé leur peine mais devant effectuer une période de 45 jours avant leur libération, les indigents, les vieillards sans ressources et les malades incurables. Pour en savoir plus
Après l’abandon d’un projet de construction d’un hôpital intercommunal, l’infirmerie devient un hôpital en 1930. Pour en savoir plus
La mission d’assistance se substitue totalement à la fonction carcérale, celle-ci est abandonnée dès 1902. Plus de 4 000 personnes sont hébergées. Pour en savoir plus
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Balade 15 – Des Fondrières au camp d’aviation, à la Folie, aujourd’hui quartier de l’Université
Vue prise depuis la rue du Bois-Baudoin. Pour en savoir plus
En 1840, la ligne de chemin de fer Paris – Rouen coupe à nouveau le territoire au lieu-dit les Fondrières. Pour en savoir plus
Un camp de matériel aéronautique est construit, comprenant des hangars, des magasins de pièces détachées, des ateliers de réparation ou de fabrication. Pour en savoir plus
Un baraquement monté par les militaires tiendra lieu de gare. Pour en savoir plus
Les militaires sont chargés de la sécurité de l’entrepôt et de la gestion des stocks. Pour en savoir plus
«Pour revenir à la liste des balades»
Balade 16 – De la Folie à la place Saint-Denis, aujourd’hui place Plainchamp
Les carrières souterraines d’extraction de moellons ont été exploitées dès le XVIIe siècle. Pour en savoir plus
Les carrières épuisées sont louées à des champignonnistes. Le champignon de couche, appelé champignon de Paris, est cultivé sur des meules de compost disposées en cordon. Le compost est obtenu par un mélange de fumier de cheval et de calcaire broyé. Pour en savoir plus
Le nom de Victor Hugo est donné à l’ancien chemin des Colombiers. Le groupe scolaire Victor-Hugo sera inauguré le 5 octobre 1930. Pour en savoir plus
La première pierre d’un abattoir et échaudoir à porcs est posée le 9 septembre 1819. Le caniveau central conduit les eaux de lavage dans un pré voisin appelé les Terres-Rouges. 40 000 bêtes sont abattues chaque année. Nanterre est le premier fournisseur de Paris en charcuterie. Pour en savoir plus
Le nom de Jean-Baptiste Plainchamp, bienfaiteur de la commune, est donné à la place Saint-Denis en 1937. Pour en savoir plus
Le Nanterrien du 4 février 1906 :
« Il est question de faire de Nanterre un second Paris. Tout y est étudié : création de rues nouvelles, installation d’égouts, démolition de plusieurs quartiers, assainissement de l’air… » Pour en savoir plus
«Pour revenir à la liste des balades»
Nanterre 1900-1930, balades illustrées par 300 cartes postales (Jeannine et Robert CORNAILLE),
Ce bulletin de la SHN n° 20, publié en septembre 1998, est toujours disponible auprès de la Société d’Histoire .
Carte-éditorial des auteurs :
Chères amies, chers amis,
Nous vous envoyons ces quelques cartes représentant le village de Nanterre du début du XXe siècle aux années 30, pour vous faire partager le plaisir que nous avons eu à le découvrir. Nous avons suivi l’ancienne route de Paris à Saint-Germain-en-Laye par Chatou, en visitant les quartiers qui se sont formés de chaque côté de cette voie antique. Nous avons traversé le bourg, cheminé dans ses petites rues étroites ; nous avons beaucoup apprécié ses boulevards ombragés. Nous avons rencontré le cortège de la rosière et assisté aux manœuvres des célèbres pompiers. Nous avons canoté sur la Seine et dégusté une excellente friture de goujons dans la guinguette de l’Ile-Fleurie. Nous sommes allés ensuite au Petit-Nanterre où nous avons visité un haras. Ainsi, de Puteaux jusqu’au fleuve, et de Rueil-Malmaison jusqu’à Colombes, nous avons parcouru ce vaste territoire.
Nous avons aussi lu les journaux locaux et choisi à votre attention quelques extraits d’articles.
Nous vous souhaitons d’agréables moments à feuilleter cet album.
De Nanterre, recevez toutes nos amitiés.
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